Forum de FilmDeCulte

Comedy!
Nasser Martin-Gousset

Pendant une soirée jazzy, un collier de perles disparaît... Bonne petite surprise que cette chorégraphie glamour et ultra-plaisante, héritière frivole de la Panthère Rose et des swinging sixties, toute en ivresse sensuelle et en ondulations évanescentes.

4-5/6
Teaser: http://www.youtube.com/watch?v=4_o3WwS-NMs

Rah la photo et la vidéo donnent bien envie.

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Edward aux mains d'argent ~ Théâtre du Chatelet

D'abord un peu décontenancé par le côté hybride de la chose, avec une esthétique très Broadway (la direction artistique est de toute bôôôté) mais sans chanson et un ballet mais où les chorégraphies n'ont pas l'ampleur de celles d'un Swan Lake du même Matthew Bourne, quelque chose qui tient souvent de la pantomime en fait. On sent que certains moments ont été aménagés exprès pour laisser plus de place à la danse comme le tableau du jardin permettant un long pas de deux à Edward et Kim ou le tableau du bal-rock et les deux sont magnifiques. Le deuxième acte m'a donné l'impression de durer 5mn, happé en entier par l'utilisation de la zik de Danny Elfman - j'ai versé ma larmounette deux fois, je crois que c'est ce qui expliquera le plus fidèlement ce que j'ai ressenti pendant la représentation. J'étais très sensible ce vendredi.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Le choc des titans!


To be straight with you
DV8

Effectivement c'est monumental. Spectacle sur la persécution des homosexuels sous le prisme de la religion et des petites violences quotidiennes mixant une approche documentaire (85 entretiens sur le sujet avec aussi bien des militants gays que d'ardents conservateurs pronant une hétérosexualité impérative) et une créativité de tous les instants niveau danse avec de l'animation et un travail sur le sample, To be straight with you a tout: le corps, la gestuelle, la voix, l'attitude et l'inventivité. Diamant brut, génie pur.
5+/6

Pitié!
Alain Platel
La passion selon saint Matthieu de Bach revue par Platel en un enchaînement étiré sur deux longues heures de corps torturés, pincés, grattés, maltraités... Passé la matière du début, l'intérêt se dilue inévitablement en un ennui total niveau chorégraphique à peine sauvé par une mixture concertiste Bach/expérimentations jazzy et musique du monde/art lyrique. Affliction, douleur exorbitée, impression de saturation.
2/6

A venir en Novembre: Balibar/Charmatz, Binoche/Kahn

Mais où tu trouves le temps d'aller voir tout ce qui est "culturel"? A part ça, tu fais quoi dans la vie?

gros mystère !

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On a frôlé la fissure anale...

Trois soli de Steven Cohen
jusqu'à samedi au Centre Pompidou

Performer sud-africain juif et gay, Steven Cohen semble tout droit sorti d'un cauchemar de Caro peuplé de trav lapons.

Dancing inside/out:
http://www.oc-tv.net/steven-cohen.htm
Portant une sorte de guépière en cuir avec une étoile juive en guise de cache-sexe, ce premier solo traite de la douleur d'être juif et anti-sioniste. Après une chorégraphie bousculée sur une musique en hébreu, Cohen projette sur grand écran à l'aide de deux caméras sondes des images dactylographiées de 39/45 sous fond sonore de discours de Pétain et Hitler. Ensuite, il se servira de ses sondes pour scruter ses yeux exorbités, l'état de ses amygdales, avant de se servir de sa sonde pour se goder pendant deux minutes devant le public éboubi de Beaubourg. Le solo se temine par une vidéo où il se ramène à poil au centre de la résistance de Lyon avec une étoile géante sur la tête et une loupe au niveau du sexe. La vidéo est dirigée sur les réactions des passants, qui s'éloignent, se foutent de sa gueule, le regardent comme une bête curieuse... Il finit par se faire coffrer violamment par les flics.

Made in South Africa
Vidéo. Une vieille de 84 ans dégoulinante de cellulite en boubou. Elle arrive dans un appartmenet où on comprend qu'elle sert de domestique. S'ensuit sur une musique prodigyoïsante un strip en dessous Chantal Thomas et un virage de sous-tif où ses tétons ont été masquées par des sortes de rustines géantes et elle commence à laver la vaisselle, récurer les chiottes.... A la fin elle avale un genre de guirlandes électriques de Noël.

Chandelier
Performance
Cohen habillé d'un chandelier se suspend à l'aide d'un câble à trente mètres du sol. S'ensuit une vidéo où on le retrouve dans le même accoutrement dans un bidonville de Johannesburg où les pauvres analphabètes soit vont vers lui pour tenter de le toucher convaincus d'aller vers la lumière (l'une pense avoir vu Jésus) et d'autres avec une batte de base ball pour lui péter la gueule.

Les vidéos sont souvent assez cracras, c'est parfois d'un mauvais goût assez confondant, mais en terme de risque dans la performance, de bousculer les idées reçues, d'impact entre clash des mondes, ce n'est pas rien. Malgré un public plutôt enthousiaste et chamboulé, Cohen très papa manchot dépité dans la marche de l'empereur, n'a pas salué.

4/6

http://www.oc-tv.net/steven-cohen.htm

Ca tue.

Au fait, je conseille "Sombreros" qui est en reprise au Chaillot.

La danseuse malade
Boris Charmatz

Le fameux duo zarb de Charmatz le malin avec Jeanne Balibar autour de textes du fondateur du bûto Tatsumi Hijakata. Comme son précédent spectacle avec Raimund Hogue la danseuse malade s'avère totalement inégal. Passé un feu d'artifice qui explose au visage d'un Charmatz casqué, et la découverte d'une Balibar en transe et faussement enrhumée, le show vire en expérience post-crash où Balibar triture son monologue bûto d'une voix translucide au volant d'une énorme carlingue, avec un Charmatz enfariné qui finira en proie de chien de garde.
Spectacle froid et dispersé, resserré sur une heure mais pas exempt de longueurs, traversé par une énergie très physique, magma de jouissance et de convulsions fiévreuses. Sans l'engagement de Balibar, ça aurait été insupportable. Copieusement hué à la fin.

3/6
http://www.dailymotion.com/relevance/search/danseuse/video/x6ubca_la-danseuse-malade_creation

In-I
Akhram Kahn

Le spectacle qui réunit Fogiel et sa bande de minous et l'ex caissier du MK2 Beaubourg qui t'avait fait une reduc étudiant sur le voyage de Felicia alors que t'avais oublié ta carte. C'est pas du foutage de gueule à la Balibar qui essaie de te faire croire qu'elle a repris la danse pendant deux ans pour pouvoir se frotter contre un pneu, Binoche s'est investie, elle court à perdre haleine, se ventouse sur un mur, s'épileptise, simule une sodomie... Bref respect Ju, mais bon ce spectacle un peu buvard à la "les prémisses d'une idylle" restera typiquement comme ce genre de show sans ardeur ni fracas qui se regarde plus comme un empilement de mouvements que comme une ode charnelle. Un coup, oui, mais pour rien.
3/6

Quelqu'un a-t-il déjà vu un spectacle de Garry Stewart (Australian Dance Theater) ? Ça vaut quoi ?

Tiens j'ai une place pour samedi prochain.

Mais encore ?

Aucune idée de ce que c'est j'ai juste pris des places parce que la rousse fringuée comme un tuya avait l'air bien sympa. Bon c'est australien faudrait appeler juLEELOOOOOOOOO