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MessagePosté: 24 Mar 2009, 23:50 
Legounette a écrit:
Ayant lu les BD j'aurais aimé la voir cette version cannoise.
Après je trouve ça louche aussi... Pourquoi ne pas vouloir la mettre sur le DVD alors que c'était prévu, Wildside avait la possibilité de la mettre et Kelly a pas voulu je comprend pas.

Parce que cette version n'apporterait pas grand-chose de plus et qu'il faut arrêter avec cette mode risible des multiples versions "gadget".
Moi, ça me fait juste un peu chier en tant que fan complétiste (et aussi parce que c'est la première version que j'ai vue, donc c'est juste nostalgique) mais bon, j'en ferai facilement le deuil.


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MessagePosté: 24 Mar 2009, 23:56 
Jacky Goldberg a écrit un article dans les Inrocks à l'occasion de la sortie dvd. Un peu trop court, mais l'essentiel est dit : ce grand film représente la parfaite synthèse des 8 ans de busherie, c'est le "Kiss Me Deadly" des années 2000...


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MessagePosté: 26 Mar 2009, 21:48 
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J'ai vécu l'expérience comme Richard Kelly veut qu'on la vive à savoir:

Lire les 3 BDs et enchainer directement avec le film.

Spoiler Inside des BD et du film:

C'est réellement une expérience qu'il faut vivre, le film est le bouquet final de 3 premiers épisodes tellement riche en information sur les personnages secondaires des 3 derniers actes.
Pour faire vite, chaque seconde du film qui parait être en trop au premier abord est extrêmement important et lié à un événement, un personnage ou une manigance vu dans les BDs.
Ce qui y est intéressant dans les BDs c'est qu'on a le script "The Power" écrit par Krysta (dont un chapitre est presque consacré à elle). Ce script est en fait les 3 derniers chapitres à peu de chose près.
A partir de là on peut regardé le film en sachant exactement où on va, et pourquoi on y va.

Fin des spoiler

Pour parler du film, si je devais lui faire une seule remarque c'est le début. Vraiment ça m'est trop de temps à se mettre en place pour celui qui a lu les BDs.
Tout le reste est juste fabuleux. Le cabotinage volontaire des acteurs, The rock est impressionnant en tête d'affiche, tous les seconds rôles sont magnifique.
La richesse du scénario est hallucinante, temps de chose à dire... L'apocalypse post 11 septembre comme on ne l'a jamais vu c'est terrifiant de réalisme.
Dans presque chaque plan on sent la peur post 11/09, le film est pourtant aussi souvent drôle avec des répliques cultes.
La musique est elle aussi superbe, Moby à tout compris au sens du film de Kelly et lui rend bien, les autres morceaux choisis on ou une signification biblique ou millitaire et sont exploité avec subtilité (cf. la scène du rêve de Taverner/Abilene de Justin timberlake sur The killers).
Je conseil vivement à tout le monde de lire les BDs et de regarder le film après c'est une expérience à vivre c'est absolument fantastique. Merci l'ami 6/6

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MessagePosté: 29 Mar 2009, 11:24 
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Citation:
Oui art je crois que tu es passé à côté du film.

Taverner c'est un mac, Abilene le dit à la fin! " Taverner was my friend & a Pimp! & Pimp don't commit suicide".

Pour Boxer/Cane en fair Bocer c'est Cane à la fin, et cane dans le script c'est un ancien acteur et un mac qui sort avec une ancienne star X donc un Mac.

Mais il faut prendre du recul.


Je viens de relire ce que je t'avais répondu et à quel point c'était une connerie.

Alors Taverner c'est pas un mac du tout, et boxer non plus.
La réplique traduite par wild side (pimps = mecs cool) reste la meilleure interprétation de cette phrase.
Désolé d'avoir répondu à côté de la plaque.
Et je me reprends aussi quand je parle de la boule qui clignote, c'est en fait une boule qui clignote grâce à l'énergie alternative et qui est caché un peu partout dans Los Angeles. Celui qui trouvera la dernière gagnera un Saltair (le véhicule sans énergie) même véhicule qui explose dans le désert. Le rapprochement avec le film c'est que Cane/Santaros en trouve une avant de voir le dungeon master qui lui expliquera le pourquoi du comment.

Pour ceux qui n'ont pas lu les BDs je pense que c'est primordiale de savoir d'où provient le script The Power:
Il a été écrit par Krysta Now, en 2001 peu après le 11 septembre, c'est la seule rescapé du vol 13, la seule à ne pas avoir eu d'amnésie et pour savoir pourquoi, ce même dungeon master la drogue.
Pendant qu'elle est sous l'influence du Fluide Karma, le bras droit du baron (la vielle naine désolé j'ai oublié son nom)lui lis le poème de TS ELLIOT, this is the way... Krysta écrit le script sous cette influence, script qui sera décrit par Serpentine comme une révélation, la fin du monde imaginé par Krysta est la vérité, à partir de là il faut trouvé les protagonistes de l'histoire, quoi de mieux qu'une ancienne star du cinéma marié a la fille du candidat Républicain


Et tout s'enchaine dans les BDs pour s'imbriquer dans le film.

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MessagePosté: 18 Avr 2009, 16:15 
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Legounette a écrit:
La réplique traduite par wild side (pimps = mecs cool) reste la meilleure interprétation de cette phrase.


"Pimps don't commit suicide": Pour Richard Kelly, dans le commentaire audio, cette phrase s'adresse directement aux vétérans de guerres (en Irak dans le cas présent), qui à leur retour sont trop nombreux à se suicider.
Probablement qu'ainsi, il achève son film sur une note d'espoir.

D'ailleurs, le dernier morceau de Moby qui clôt le film me semble très proche de la version instrumentale du Mysteries of love de Badalamenti qu'on trouve sur la BO de Blue velvet.


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MessagePosté: 18 Avr 2009, 17:55 
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Kelly joue sur le même tableau que Lynch de toute façon, que ce soit au niveau du sujet, des figures, de l'ampleur ect... Ils ont des styles différents mais les rapprochements sont nombreux, jusque dans les détails comme la musique, ou Rebekah Del Rio qui chantait déjà Llorando dans Mulholland Drive.

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MessagePosté: 18 Avr 2009, 18:24 
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Oui, Kelly ne fait pas un mystère de son affection pour les films de Lynch.
Mais clairement les styles sont très différents, en particulier leur mise en scène respective qui ne se compose pas du tout de la même manière.
Le seul film de Lynch avec lequel effectivement on pourrait faire une comparaison (je ne sais plus qui l'avait faite dans ce topic mais c'était bien vu), c'est INLAND EMPIRE; même s'il s'agit de deux projets aux ambitions esthétiques assez éloignées.
Je crois d'ailleurs que cette comparaison avec Lynch, qui avait été établie dès Donnie Darko, joue contre Richard Kelly. Tout le monde s'attend à voir le film d'un émule de Lynch alors que Kelly joue sur d'autres tableaux...

Une chose est quand même incontestable: ce qu'il a réussi à concevoir et obtenir avec 18 millions et 30 jours de tournage seulement, force le respect.


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MessagePosté: 19 Avr 2009, 20:55 
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Si Kelly ne reprenait pas aussi ouvertement des idées de Lynch, le rapprochement ne serait pas fait.

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MessagePosté: 04 Juin 2009, 06:03 
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Un des films les plus insupportables que j'ai jamais vus... C'est le genre de film voue a etre culte parce qu'il est "cool", un peu comme Fight Club ou Matrix... des films d'ados qui me semblent plus poseurs qu'autre chose. Je ne dis pas que tout est a jeter, loin de la, mais le style generale de l'entreprise me semble completement immature. Pire voix-off du monde notamment.
Lynch en impose d'autant plus apres ca...
Finalement mon avis rejoint bien celui d'Art Core.

0/6

the black addiction a écrit:
Sinon je suis d'accord. Mais comment mieux traiter de la superficialité comme sujet qu'en passant par là ?


Voila le genre de remarque dont je ne sais pas trop quoi penser. On veut parler de la superficialite dans laquelle l'Amerique est tombee, alors on fait un film dont tous les elements sont superficiels? C'est ce que Kelly a l'air d'avoir fait, mais c'est justement le probleme: en epousant la forme de ce qu'il critique j'ai l'impression qu'il s'y est noye parce qu'il n'y a de prise de distance a aucun moment. Meme l'argument "comedie" ne tient pas car l'humour deploye dans le film ne sort pas du cadre du film, ce n'est pas un humour distancie, il est tout a fait possible de prendre le film completement au premier degre du debut a la fin.
Pour critiquer une societe tape a l'oeil et vulgaire, on fait dans le vulgaire soi-meme... je trouve ca dangereux quand, encore une fois, il n'y a pas de distance prise par rapport au sujet a l'interieur-meme du film.
Au final, un film completement decousu, aux dialogues ridicules et vides et a la complaisance envers les debiles qu'il filme affichee... Bref je deteste cette maniere de proceder au cinema. Je me demande (sincerement, je n'ai pas la reponse) dans quelle mesure on peut reprocher les meme tords a Kubrick avec son Orange mecanique. Quelque part je suis sur qu'il ya une difference fondamentale mais je n'arrive pas a mettre le doigt dessus. Finalement peut-etre que le probleme n'est pas que dans la methode en elle-meme mais aussi dans celui qui l'emploie: Kubrick etait fin et brillant, Kelly me semble etre dans l'enfoncage de portes ouvertes.


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MessagePosté: 04 Juin 2009, 08:45 
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Baptiste a écrit:
Je me demande (sincerement, je n'ai pas la reponse) dans quelle mesure on peut reprocher les meme tords a Kubrick avec son Orange mecanique. Quelque part je suis sur qu'il ya une difference fondamentale mais je n'arrive pas a mettre le doigt dessus. Finalement peut-etre que le probleme n'est pas que dans la methode en elle-meme mais aussi dans celui qui l'emploie: Kubrick etait fin et brillant, Kelly me semble etre dans l'enfoncage de portes ouvertes.


Quels rapports vois-tu entre Orange mécanique et Southland tales?
Tu crois vraiment qu'on reprochait les mêmes choses à Kubrick?
(Questions sincères moi aussi)


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MessagePosté: 04 Juin 2009, 09:12 
Baptiste a tout faux, évidemment.


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MessagePosté: 04 Juin 2009, 09:27 
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Houla Baptiste, désolé mais j'ai pas le temps. Mais je ne vois vraiment pas en quoi cette assimilation formelle du sujet est un problème, bien au contraire, la critique n'en est que meilleure et beaucoup moins lourde et didactique.

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MessagePosté: 04 Juin 2009, 17:26 
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En fait je parlais d'Orange mecanique car j'y vois, peut-etre a tort, une sorte de predecesseur a toute une generation de films satiriques qui jouent entre premier et second degre sans que ce soit clairement montre dans la mise en scene. Une forme qui ferait corps avec ce qu'elle denonce. Fight Club, par exemple, denoncait une societe superficielle qui rendait les individus fous, en adoptant une forme tape a l'oeil, superficielle et a l'humour absurde. Esthetique pub pour critiquer la societe de consommation, quoi. C'est un peu le meme reproche que je fais a Southland Tales. C'est tres risque de vouloir epouser la forme du fond qu'on critique car on risque d'en faire l'apologie sans s'en rendre compte. Ca demande une habilete tres grande et selon moi, elle n'est pas presente dans Southland Tales.

De plus, et c'est un autre point, imaginons que j'accorde le benefice du doute et de la virtuosite a Kelly. Qu'est-ce que Southland Tales apporte de nouveau sur le fond? Critique des Etats-Unis parce qu'ils sont alles en Iraq? Critique du Patriot act et des methodes correspondantes (USIdent)? critique d'une jeunesse comme lobotomisee par sa connerie? Le plaquage de textes de la Bible en guise de philosophie? etc
Je trouve tout ca franchement pas nouveau et on est en droit de se demander ce qui justifie une methode de traitement aussi tape a l'oeil pour des sujets si "faciles".


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MessagePosté: 13 Juin 2009, 21:45 
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6/6

Southland Tales à été présenté en sélection officielle au festival de Cannes de 2006, et la quasi-totalité des critiques à été négative à son égard, jugeant le film incompréhensible. Cela à découragé les distributeurs français de le sortir dans nos salles obscures et cette merveille du septième art n'aura droit qu'à une ridicule sortie en DVD. Triste...

La première chose à savoir avant de visionner Southland Tales, c'est qu'il y à très peu de chances d'en capter toutes les facettes en une seule fois, à l'instar de Donnie Darko, le premier film de Kelly. Non seulement le long métrage, découpé en trois chapitres, vient clôturer le polyptyque entamée par les trois comics sortis peu de temps avant lui (et oui, le film commence au chapitre quatre), mais de plus la foule d'information (tant sonores que visuelles) que nous balance le réalisateur, couplée au fait que nous sommes en face d'un film choral (en l'occurrence quatre - voire cinq - personnages principaux) au montage - en apparence - chaotique fait de Southland Tales une œuvre qui gagne à être vue et revue pour être comprise.

La deuxième chose à savoir avant de visionner Southland Tales, c'est que ce film n'appartient à aucun genre, tout en réussissant l'exploit de créer une sorte de symbiose de tout les genres cinématographiques existants, mêlant la comédie, le drame, la science-fiction, le thriller, la comédie musicale ou encore le film noir en une émulsion rarement vue, rarement osée, et, ici, réussie avec panache... Certes, le film est presque tout le temps dominé par une nette touche d'humour, pastiche acerbe de Hollywood et par extension de notre société, mais c'est justement l'incongruité des scènes auxquelles nous assistons qui vient renforcer son côté "too much". Parce que s'il est un mot qui décrit bien Southland Tales, c'est "excessif". Il suffit de jeter un œil au casting pour s'en rendre compte : Dwayne Douglas Johnson (a.k.a The Rock), Seann William Scott, Sarah Michelle Gellar, Justin Timberlake, Christophe Lambert... Richard Kelly n'emploie que des bras-cassés, des acteurs condamnés à perpétrer le même rôle toute leur carrière, et il réussi, ce magicien, à transcender chacun d'entre eux et à nous les offrir sur un plateau d'argent.

C'est dans sa symbolique que Southland Tales se montre le plus difficile d'approche. Et c'est pourtant la part la plus significative de ce film, ce qui fait qu'il n'est pas ce que les Cannois ont cru voir cette année-là. Il faut avouer que la version présentée au festival durait une vingtaine de minutes de plus et qu'elle était dépourvue des 90 effets spéciaux et du nouveau montage qu'aura effectué Richard Kelly après Cannes. Mais l'essence du film y était déjà présente.

Le fait est que Southland Tales traite de l'apocalypse (sujet dans lequel baignait déjà Donnie Darko) et plus particulièrement de la déchéance de la haute société, mais d'une manière rarement vue et pourtant, en même temps, pleine d'une réalité déjà constatable aujourd'hui. Ce n'est pas pour rien que les acteurs principaux sont tous des icônes de la société de consommation, que les personnages ou les titres des chapitres se basent sur des citations de groupes de rock ou que la personne choisie dans le film par US-IDent pour effectuer le saut dans la faille soit un acteur célèbre. C'est le nivellement par le bas de l'humanité qui est dénoncé dans ce film. Le monde actuel appartient à la culture de masse et y est tellement encré que presque personne ne le voit quand Richard Kelly nous le montre...

Il faut davantage de ces nouveaux Don Quichote comme Richard Kelly, qui nous offre là un film avant-gardiste, bien-plus encore que son précédent qui lui aussi relatait la fin du monde mais dans une approche plus intimiste. Southland Tales n'est pas un film d'anticipation, ce n'est même pas une dystopie, c'est bel est bien notre société qui est mise en scène, notre glorification du vide et de l'inculture. Richard Kelly nous pointe du doigt et le fait avec humour.

Il est difficile d'expliquer l'émotion procurée par ce film. Cette fable onirique, portée par une O.S.T quasiment parfaite (Moby à vraiment su capter la dimension du film), ressemble aux flux de l'océan, à une douce vague d'azote liquide contre laquelle il est clair qu'il serait inutile d'essayer de lutter. Il faut au contraire accepter l'idée de ne pas comprendre ce qu'il s'y passe et de se laisser porter par les scènes. Après, une fois les deux heures vingt écoulées, il est alors envisageable d'entreprendre de se replonger dans le film et de lire les comics relatant les trois premiers chapitres de l'histoire (Southland Tales : The Prequel Saga) pour en comprendre toutes les imbrications, toutes les situations, toutes les références. Mais pas avant de s'être laissé aspiré dans le vortex de folie pure de Richard Kelly, dans cette comédie-dramatique-anticipatrice-apocalyptique-musicale, et recraché comme un noyau de cerise dans la réalité. Parce que c'est comme ça, voyez-vous, que le monde se finit.

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This is the way the World ends : not with a whimper, but with a bang.


Dernière édition par HydreNoire le 14 Juin 2009, 12:07, édité 1 fois.

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MessagePosté: 14 Juin 2009, 09:40 
Bienvenue à toi.


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