Forum de FilmDeCulte

Nous, c'est pas possible car la musique n'est pas écoutable au dessus de 30 km/h... Et il n'est plus possible de se parler au dessus de 50...

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Delirium Tremens

J'ai soutenu que Mad World n'était pas de la chanson de gay-midinette contrairement à Bryan Adams que je citai en exemple...

Et voilà on découvre que Slacker n'a aucun goût... C'est pas la meilleure chanson de Tears, mais ça reste quand même très bon. De toute façon avoir un souvenir musical se limitant à une chanson des années 2000 alors que tu as la quintessence de la musique eighties dans ce film, c'est qu'il faut consulter un ORL !

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Delirium Tremens

Au secours, un amateur de Tears for fears et de musique des 80s prétend que j'ai aucun goût!
Ma vie est chamboulée
Bref, ce film mérite qu'on en parle plutôt que de s'écharper sur des merdasses new wave.
(et désolé sur le malentendu Bryan Adams, ce mec EST un malentendu - ou malentendant - de toute façon)

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

A la base, j'étais assez content de le voir, persuadé de rattraper une lacune et de découvrir une sorte de "classique" que j'avais raté.

Et bé, quelle déception.

Y'a pas de mise en scène, les acteurs sont transparents ou mauvais (mention spéciale à Gyllenhal et son air perpetuellement hébété) et l'histoire est sans intérêt et mal foutue.

1/6 (pour le costume de lapin et Love will tear us apart de Joy Division)

Revu pour la première fois en 15 ans. Il faut dire que ça a pas mal vieilli, le master SD que j'ai eu à voir n'arrangeant pas les choses. C'est riche, c'est touffu, il y a sans doute plein de théories géniales et c'est fort pour un premier film, mais le côté poseur de l'ensemble m'a fait un peu mal. Ce remix trop conscient de lui-même de Lynch et de Amblin perverti m'a un peu lassé... Peut-être est-ce aussi parce que ça a été pas mal repris depuis que j'ai cette sensation de déjà-vu.

Ce qui sauve le film c'est ses touches d'humour, où on voit déjà en filigrane le Kelly plus caustique et plus léger de SOUTHLAND TALES. Mais bon dans l'ensemble j'ai l'impression que le film marche mieux quand t'as 20 ans que quand t'en as 35...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Comme les 3/4 des films cultifiés sur ce forum.

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N'écoutez pas Film Freak

Ponds ta critique des Baloches au lieu de dire de la merde.

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Ça se voyait pourtant déjà vachement à l'époque...

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Netflix les gars, Netflix.

Je peux pas, maintenant que j'ai 36 ans le film ne marche plus aussi bien sur moi.

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N'écoutez pas Film Freak

lol

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Netflix les gars, Netflix.

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Tu l'as chopé où l'image? Sniper elite?

J'ai tapé "sniper gif" dans Google.

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Découvert tard, après Southland Tales (beurk, peu importe le montage) et The Box (bon souvenir). J'avais trouvé ça chiant, un peu trop tamisé, sans doute pollué par l'omniprésence du mot "lynchien" dès qu'on en parlait, étant pour le coup client de Lynch en tant que personnage comme de son approche pratique de l'étrangeté.

Revu récemment, et même si ça reste lourd comme tous les trucs à la fois pop et pseudo-cryptiques qui préfèrent prêter le flanc à de "multiples interprétations" via des "passages oniriques" (genre Under the Silver Lake) plutôt que de se consacrer pleinement à l'un ou l'autre, j'ai été beaucoup plus touché par la bienveillance d'ensemble : le couple parental, notamment, mais aussi la frangine Gyllenhaal (paie ta complicité à l'écran) et la pudeur omniprésente, amplifiée par toutes ces ellipses pleines d'élégance qui donnent du naturel à des bouts de conversation, des vannes, les petites frustrations mornes du quotidien comme ses victoires ainsi que du vrai drame personnel ambivalent (la mère qui sourit en pleurant quand Donnie lui demande ce que ça fait d'avoir un fils taré, c'est magnifique, bouleversant même).

Film sur la fin du monde, les symboles occultes, la fin des années 80, la banlieue chic, le lycée, la littérature (Graham Greene, Richard Adams... bon Stephen King aussi), l'adolescence, la boucle temporelle, la corruption, la maladie mentale... Et ça prend bien, malgré les longueurs aussi grace à l'aspect spot on de la schizophrénie du personnage, dans son mélange d'inadaptation tantôt gênante tantôt triomphale (la scène où Donnie fracasse le showcase du personnage de Patrick Swayze, énorme et plus du tout en phase avec notre époque passée en mode trigger warning sur ces questions) et le vertige entre la quête effrenée et la perte de sens simultanées. Dernier plan très émouvant.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Comme dit plus haut, ce n'est typiquement pas le film qu'on prend de la même manière à 16, 20 puis 45 ans....
Son brio est un facteur de péremption, d'autant plus qu'il jouait sur la nostalgie du passé récent telle qu'elle est éprouvée par la jeunesse (son contenu, comme tous les films culte, est le rapport d'un individu à la culture générale)