Forum de FilmDeCulte

MISSION: IMPOSSIBLE III commence avec Ethan Hunt ligoté face au méchant. Sous ses yeux, sa compagne se fait abattre d'une balle dans la tête. On revient alors dans le passé pour comprendre comment on en est arrivés là.

SOUS LE MÊME TOIT commence avec le même dispositif: un teaser pour nous accrocher direct et nous faire saliver. Gilles Lellouche fracassé à l'arrière d'une ambulance ? La maison du couple en feu ? Non...

... Lellouche et Louise Bourgoin avec leurs enfants en tenue décontractée, Lellouche avec l'oeil LEGEREMENT tuméfié, qui rentrent au ralenti dans un grand hôtel. Quelques clients sont étonnés de les voir là. La gamine fait un doigt à un mec.

C'EST LE DEBUT DU FILM. C'EST CA QUI EST CENSE NOUS ACCROCHER. C'EST HONTEUX.

Comme d'hab partant d'un point de départ éventuellement sympa, le film est juste terriblement morne et chiant. L'enjeu de la baraque partagée n'offre aucun vrai délire, on reste dans une approche vaguement "réaliste" et ultra-gentillette. Ca manque terriblement de rythme, de pertinence, de rire. C'est jamais jusqu'au-boutiste.
Et j'ai été catastrophé par le design sonore du film: trop de scènes plates car mal "habillées" sur le plan du son. Un entraînement de foot sans pêche, des scènes de dîner festif sans musique de fond... Ultra-plat. J'ai halluciné.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Euuuh mouais, y a pas trop de quoi s'indigner là...

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Il n'y a RIEN. Si encore ils étaient débraillés, ou en sang, qu'ils ressemblaient à des merdes... En plus ça n'a aucun rapport avec le pitch du film: la famille est soudée, les parents ensemble. On comprend même pas ce que c'est censés teaser, pourquoi on doit être impatient de comprendre.

Tu sens vraiment le truc rajouté au montage parce que le début ne marchait pas.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est marrant, le pitch rappelle le film de Joachim Lafosse en version comédie nanar.

Vu à l'Alpe d'Huez, c'est une vraie daube.
Acteurs et pitch pas exploités DU TOUT, dialogues pas réalistes et déclamés avec ces putain de tics français pas naturels, film moche visuellement, qui patine tout le temps, qui ne raconte rien et qui n'est jamais drôle... On dirait une V1 filmée, avec un embryon de concept au milieu, concept qui ne parvient même pas à tenir 2 séquences. Seulement l'affiche.

Le prix d'interprétation pour Lellouche c'est N'IMPORTE QUOI.

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Netflix les gars, Netflix.

Tu te fais du mal, Liam. T'es pas obligé de le voir.

Je pourrais comprendre si tu voyais les comédies françaises de merde réalisés par des anonymes qui débutent (genre Jour J), afin de voir comment leur projet à eux a réussi à se monter, mais là, tu n'apprendras rien. Le film se fait grâce à Farrugia.

Et même les films des anonymes aussi, pas besoin. La preuve : tout ce que tu en dis, de Jour J ou de Gangsterdam, on le devine à la bande-annonce.

Ne prenons pas ses films comme modèles.

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Du gars qui a vu Terminator Genisys.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Et tous les Astérix !

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Netflix les gars, Netflix.

Rien à voir, c'est une franchise que j'aime et un acteur que j'aime.


Faux.

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Mais tout ce que tu en as dit, on le devinait dans la bande-annonce.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'en doute pas mais ma démarche en allant le voir n'était pas dans un but "informatif".

Je connais Liam, je sais pourquoi il va voir ces films. Un producteur m'a récemment avisé d'en faire autant. D'aller voir ce qui se fait pour avoir une idée de where the head of the industry is at. Et quand je dis "avisé", il m'a dit "t'es obligé". De manière à peine voilée, ça veut dire "t'es obligé de remodeler ton film selon ces critères".

Or, j'ai pas besoin de voir Alibi.com pour savoir ce que l'industrie a envie de produire. J'en ai vu suffisamment, des comédies de merde.

Et je compte pas m'en inspirer.

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Le nombre de comédies françaises qui sortent chaque semaine en ce moment est hallucinant. Tout le monde veut son petit succès surprise et si ça marche pas en salles, c'est pas grave on se rattrapera sur les ventes télé. D'ailleurs m'étonnerait pas que ça retombe vu les bides qui s'enchaînent.

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CroqAnimement votre

J'espère bien.

Ca avance, ton long ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Non.

ceci explique cela

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Oublie pas la voix-off pour présenter les personnages :
"Lui, c'est tonton Liam. C'est un stalker anal vallsiste obsédé par les seconds rôles de moyens métrages."

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."