Forum de FilmDeCulte

Les gens sont des cochons.

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Doll, it's a heartbreaking affair

eh bien oui.
Et en matière d'affiche à cheval, franchement, j'ose le dire, Karloff, je préfère largement celle de Ca brûle. D'ailleurs, un joli dépliant est distribué au MK2 bibliothèque. Sur une face, le dossier de presse, au versant, l'affiche. Bah elle finira sur mon mur. Voilà, j'assume. Na.

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ah au fait, la dernière chanson du générique de fin, c'est Charlotte Gainsbourg qui chante, non? C'est tiré de son album à venir?

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Je devine déjà quelle serait ta première question si on se croisait dans la rue...

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I think we're gonna need a helmet.

"Tiens Peter, ça fait longtemps! Alors quoi de neuf?"

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Bon alors j'ai pas aimé tant que ça. Alors que vraiment je voulais.

Pour moi, autant Eternal Sunshine était fabuleux parce que tout au long du métrage il mettait en place son puzzle qui se découvrait d'un seul coup à la fin (et c'était, vraiment, bouleversant), autant là, ça foisonne mais ça ne creuse jamais. Les éléments fantaisistes s'additionnent sans que cela finisse par donner une épaisseur à l'ensemble, et parfois (notamment avec les deux collègues de travail) on dirait qu'il tourne en rond.
Est-ce que ce monde de l'enfance ne me passionne pas ? Peut-être. Du coup, ça sonnait assez faux pour moi.

J'ai bien aimé les comédiens (Gainsbourg et Garcia-Bernal) qui sont émouvants mais leurs personnages n'ont bizarrement pas assez d'espace pour exister vraiment.

Moi par exemple j'aimerais planter minutieusement des hameçons dans les gencives de François David de Koh Lanta pour TIRER d'un coup sec ensuite. Alors qu'au fond je veux pas de mal. Tiens Gondry aurait dû faire pareil dans le film.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Beaucoup de monde ce soir dans la salle car évidemment c'était 3 euros la séance. Comme d'autres, je trouve qu'il y a une liberté formelle et narrative très attachante mais aussi quelque chose de très convenu dans cet éternel personnage à la fois timide-romantique-rêveur-poête-dépressif, qui fait quand même rêver les jeunes filles en fleurs assises à côté de moi...Ça ne va pas super loin et ce petit trip manque au final d'argument pour vraiment émouvoir. Trop léger dans le fond même si on passe un assez bon moment sur le coup.

Oui enfin ça n'est pas Raphael non plus

Pour ma part, j'ai eu l'impression de me prendre dix ans de psychotérapie en moins de deux heures devant ce film, donc je ne saurais comment en parler... Si ce n'est que ça sera surement mon film préféré de l'année, et qu'il y a quand même une nette différence entre ça et ses films écrits par Kaufman, j'ai vraiment eu pleinement le sentiment de retrouver le Gondry de ses vidéos-clips, dans toute sa fluidité et fraicheur, sans les balises narratives.

195 631 entrées, le film c'est pas trop mal rattrapé en fait... on va voir comment il va résister aux sorties d'aujourd'hui.

C'est rigolo je pense exactement le contraire. Je me dis que le fond doit être beaucoup moins léger que ce qu'il paraît, mais sur le coup, je passe pas vraiment un bon moment (ça part trop dans tous les sens avec des redites).

Léger dans le sens pas assez de matière, pas dans le sens léger/grave.

En même temps le film n'a pas de visées spécialement métaphysique sur son sujet... Un peu comme le gourou gentiment zappé au "blabla", Gondry s'en fout royalement. Après concernant "le fond" ça touche plus ou pas au niveau d'une justesse dans ce que ça évoque au niveau des sentiments, de la façon de se murer dans son monde aussi, et je trouve que Gondry evite merveilleusement les lourdeurs alors que c'est une thématique qui invite à ça.

déprimé, sad, traurig, putain de lose...

Bon, c'est magnifique, riche, émouvant, bien joué, tu as du grand Chabat, du très laché Bernal, de la belle De Caunes, des classous en bonus (moi j'aime bien Pierre Vaneck et Sasha Bourdo), et Charlotte "je t'aime toi non plus" Gainsbourg.

Donc, chaud à noter, pour autant le 6/6 se profile, et je suis fatigué, parce que avant hier je prend Miami Vice dans la tête, hier je me déglingue avec la fille de l'eau, et aujourd'hui ça...Et ça me fatigue, parce que je devrais laisser une semaine entre chaque films, mais je peux pas, je dois tout digérer vite fait...

C'est super beau quoi, limite trop...

Un peu difficile d'en parler concrètement sans répéter ce qui a déjà été dit. Disons alors que ça parle au petit Benjamin et que c'est en même temps bourré d'idées et très beau. Très triste aussi. Bonjour les résonnances personnelles...

Merci Michel.

5/6