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MessagePosté: 21 Sep 2023, 09:58 
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Marc s'enfuit avec toute son équipe dans un petit village des Cévennes pour finir son film chez sa tante Denise. Sur place, sa créativité se manifeste par un million d'idées qui le plongent dans un drôle de chaos. Marc se lance alors dans l’écriture du Livre des Solutions, un guide de conseils pratiques qui pourrait bien être la solution à tous ses problèmes…

Tout en reconnaissant son inventivité, je n'ai jamais été un inconditionnel de Gondry, dont les affèteries bricolo-carton-pâte ont fini par me soûler, surtout quand elles tendent à tourner à vide ou à essayer de le masquer par leur foisonnement. Le Livre des solutions arrive à la fois comme une manière de justifier ce fonctionnement et d'exorciser l'expérience de L'Écume des jours, sans doute le film le plus atteint par ce syndrome. Mais dans le genre biopic à peine masqué, c'est un peu The Faibleman.

J'ai toujours trouvé Pierre Niney très doué pour la comédie, nettement plus que pour le drame. Outre son charme semblablement inné, il témoigne toujours d'un tempo et d'un ton absolument parfaits dans le delivery de ses répliques, tout sort de façon très naturelle et moderne. Et pourtant, je n'ai pas esquissé un seul sourire devant le film. Ça m'a vraiment laissé froid.

Enfin non, pas froid, parce que ça m'a agacé par moments, en vrai.
Il faut dire que l'auto-portrait sans fard du cinéaste le montre comme un égocentrique qui parle mal à son entourage, n'a aucun égard pour leur travail, leur conseils, leur sommeil, un mec entouré de quatre femmes qui le suivront jusqu'à ce qu'elles ne le puissent plus, qui a mille idées à la seconde, qui change de centre d'intérêt comme de chemise à carreaux, etc. Et le film de partir un peu dans tous les sens, sur ce film à finir, sur ce livre à écrire, sur cette meuf à conquérir, sur sa tante à chérir, sur ce poste de maire à couvrir...ça devient une collection, parfois mollassonne, d'idées disjointes, avec la justification de la bipolarité, jamais énoncée mais clairement sous-entendue, dont souffre le protagoniste (et Gondry comme il l'avoue en interview).

Alors c'est sans doute très juste dans la peinture de ce trouble psychiatrique, mais à l'écran, ça donne un film qui survole à peu près tous les sujets abordés, de la créativité à l'amour en passant par la toxicité en toutes circonstances, et c'est franchement lourdingue, au même titre que ces petits effets dépassés (les espèces d'accélérés avec des acteurs en stop-motion) et ses inventions qui ne me charment plus du tout (le camiontage, allez c'est bon bz ta mère).

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MessagePosté: 24 Sep 2023, 09:19 
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Mitigé.

D'un côté le film agace en mettant la misogynie du personnage quasiment au niveau d'un effet spécial, en en faisant même le principal d'entre-eux, elle vaut comme un ailleurs et un hors-champs
La scène de l'étage de plombs sur Frankie Wallach (au demeurant très bonne actrice) est flippante
De plus il repose sur des sortes d'ideaux-type de l'artiste (la violence qu'il inflige aux autres est celle de la vérité de l'objet qu'il a vue en premier, c'est la seule médiatisation de l'objet, tiens la définition de la dialectique pour Heidegger) et de la bipolarité voire de la schizophrénie (forcément menaçante, et en rupture avec l'environnement, opposée à toute généalogie - le personnage érotise sa tante mais n'a pas de parents. La folie : un devoir moral qui s'oppose à toute dette, pas mal vu, mais l'enjeu est d'en sortir) finalement assez classiquement romantiques, à la fois violents et convenus. C'est certes lissé par l'ancrage du film dans une campagne française qui fonctionne elle-même comme un personnage, le plus secret de tous.

Et l'arc narratif avec Camille Rutherford est assez beau, mais ambigu, c'est le clone plus fragile de l'assistante qui lui tient le plus tête, et la technicienne placée le plus en bas de l'échelle, comme si l'amour était son métier - comme s'il fallait la bourgeoisie à Gondry non pas pour y appartenir mais être simplement compris (minute Begaudeau)

Et le film dans le film est assez intriguant, avec des éléments qui rappellent l'Armée des Ombres, des dialogues nets et allusifs qui font penser à Duras, il suscite le désir - la technique de Gondry est bien de ne placer celui-ci que dans ce qui est lui-même mis en abîme non par le réalisateur, mais par l'objet qu'il donne.

Sinon révélateur : l'acteur qui joue Carlos, le technicien souffre-douleur, très présent à l'image et important pour le film, n'a même pas son nom et sa photo sur l'affiche (et Camille Rutherford est plus bas sue Vincent Elbaz qui apparaît moins d'une minute)

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Erving Goffman


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 24 Sep 2023, 09:41, édité 1 fois.

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MessagePosté: 24 Sep 2023, 09:40 
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D'accord avec Gontrand mais bien aimé pour ma part. C'est volontairement très egocentré mais c'est constamment inventif, le côté bricolo du cinéma de Gondry séduit et Niney est très bon dans le registre comique. Et puis il y a plein de petites trouvailles visuelles, comme cette fin sur le fauteuil. Pour moi, un des meilleurs Gondry.


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MessagePosté: 24 Sep 2023, 21:45 
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Abyssin a écrit:
D'accord avec Gontrand mais bien aimé pour ma part. C'est volontairement très egocentré mais c'est constamment inventif, le côté bricolo du cinéma de Gondry séduit et Niney est très bon dans le registre comique. Et puis il y a plein de petites trouvailles visuelles, comme cette fin sur le fauteuil. Pour moi, un des meilleurs Gondry.

Il est sorti à Taiwan?

Perso je suis trouve que Niney est franchement excellent dans la peau de l'alter-égo Gondry. Faut bien avouer que sa petite autopsy filmique, hyper sincère, est assez attachante, mais à mes yeux le film est trop inconséquent, on a peu à bouffer quoi. Même au niveau "idées" je trouve le film assez limité, elles ne sont ni nombreuses, ni particuièrement géniales.. Il y a certes de chouettes ou beaux moments, je respecte la forme "modeste" du film, et en soi c'est intéressant de voir un artiste se mettre ainsi à nu, mais dans l'ensemble c'est un peu maigre, et j'en suis sorti déçu.
Reste une vraie découverte: Frankie Wallach.

3/6

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MessagePosté: 25 Sep 2023, 11:26 
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Arnotte a écrit:
Il est sorti à Taiwan?
Ca serait un miracle qu'il sorte à Taïwan. Je l'ai vu il y a 3 mois à Orléans dans le cycle des films de la quinzaine. D'ailleurs, belle sélection, même si j'en ai loupé quelques-uns dont le film viet qui a eu la caméra d'or. Mon préféré est l'excellent procès Goldman, qui aurait dû être en compet et celui que je recommande tout particulièrement c'estLa grâce. Premier film russe austère mais d'une grande puissance. Mention aussi pour le Mandico avec une dernière demi-heure démente qui vaut à elle seule le déplacement et Conte de feu, premier film américain qui se démarque par un regard de cinéaste intriguant qui revisite les contes avec fantaisie et un joli mix entre vision enfantine et réaliste.

Sur le Gondry, je veux bien admettre que le film soit brouillon et que ça part dans plein de directions. Mais c'est justement ce que j'aime. Je trouve que ça bouillonne et que c'est dynamique. Je suis client de la créativité de MG et j'aime beaucoup la sincérité du projet et comment il se livre. Je comprends que ça peut agacer, surtout qu'il faut passer l'egotrip du film. Egotrip qui ne me dérange pas, mais je comprends que ça agace certains. Puis j'adore le dernier plan
le fauteuil)

Bref, moi je retrouve la touch Gondry qui m'avait manqué.

Ah et pour finir sur la quinzaine, il faut éviter le film chinois qui est une version anecdotique de la vie d'adèle et le Creton, qui a part une belle image surréaliste de "sexes", est bof bof.


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MessagePosté: 25 Sep 2023, 16:48 
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Ceci dit si la principale préoccupation (compréhensible, mais, c'est dit indépendamment de tout jugement moral, pas très intéressante) de Gondry est de se taper des femmes qui ont 30 berges de moins que lui dans des endroits genre buvette du Point Ephémère, quite à passer par des alter ego de leur génération, son cinéma est en voie de woodyallenisation avancée, ce qui est un peu triste quand on pense à ses clips ou son docu sur Chmosky.

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Erving Goffman


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MessagePosté: 26 Sep 2023, 06:49 
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J'ai vu le mec en interview et j'ai une vraie question : il a eu un avc ou il a toujours été comme ça, suffisant et insupportable ?

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MessagePosté: 26 Sep 2023, 08:21 
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Il est bipolaire..

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MessagePosté: 26 Sep 2023, 10:46 
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Il a l'air odieux oui!

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MessagePosté: 26 Sep 2023, 10:49 
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Quelle interview ?


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MessagePosté: 26 Sep 2023, 10:52 
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Signalons la présence de Camille Rutherford, même si elle n'a pas grand chose à jouer, hélas.
Repérée dans le très sympa Felicita (avec une scène à pleurer de rire) et révélée avec un second rôle dans Anatomie d'une chute.

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MessagePosté: 26 Sep 2023, 12:05 
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Robot in Disguise
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Arnotte a écrit:
révélée avec un second rôle dans Anatomie d'une chute.
D'ailleurs j'espère qu'avec un nom comme ça elle a un meilleur accent en anglais et que dans le Triet elle force l'accent FR...

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MessagePosté: 26 Sep 2023, 12:19 
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Comme son nom l’indique, son père est effectivement anglais/anglophone.

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MessagePosté: 09 Oct 2023, 15:14 
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Pas prévu de y aller, restant sur l'exécrable Microbe et Gasoil, mais la séance pendant la pause dej je n'ai pas su résister et ça a été une excellente surprise. Je ne m'attendais en fait pas vraiment à ça. Je pensais que le film était une espèce de compilation de gadgets de tournage pour nous montrer un réalisateur un peu loufoque au travail et qui ne se laisse pas abattre par les difficultés. Un ode au "do it yourself" si cher à Gondry depuis le début de sa carrière. Mais c'est en fait absolument pas ça. C'est le portrait comico angoissé d'un bipolaire insupportable. Et dans cet exercice j'ai trouve Pierre Niney vraiment excellent. Il incarne un personnage fascinant sans cesse antipathique mais en même temps d'une effervescence presque irrésistible. Du coup j'étais sans cesse surpris par le film qui n'est qu'une litanie d'échecs, le mec ne fait rien, a 50 projets mais aucun qui ne va au bout (à part peut-être la scène de l'orchestre [où d'ailleurs Gondry montre bien que le génie créatif n'existe pas et que le mec ne fait que copier]), est incapable de regarder son propre film et ne fait que repousser toutes les responsabilités qui pourraient remettre en cause son talent.

Et le film ne se cache même pas d'être un autoportrait, ce qui en fait à la fois sa force (par l'authenticité de ce qu'il raconte) mais aussi sa faiblesse parce que Gondry nous montre un personnage qui ne rencontre aucune résistance. Il est imbuvable mais en face on tolère, on le pardonne, on continue d'être à ses côtés. La maladie qui est évoquée rapidement au début est évacuée et on n'en parle plus comme d'un secret qu'il vaut mieux ne pas évoquer sous peine de rompre le charme. C'est vraiment la limite du film même si ça le rend singulier (mais aucune compassion pour ce personnage). Il y a une scène qui fonctionne presque sur un mode méta, c'est l'intermède Sting où en même temps le personnage et le réalisateur Michel Gondry nous surprenne en étant capable d'invoquer la figure de cette star au milieu de cet univers rural/province française.

Le film fonctionne un peu moins bien dans sa dernière partie où la complaisance envers le personnage devient gênante dans la narration du film (pourquoi cette romance ? Qu'est-ce qui fait que c'est ce que le film a besoin à ce moment là ?) mais j'ai beaucoup aimé la dernière scène et le plan final surtout qui résume bien l'espèce d'angoisse existentielle totale du personnage dont l'unique mode de fonctionnement possible est la fuite. Il y a, en surface, un peu de Charlie Kaufmann là j'ai trouvé et dommage que le film n'aille pas plus loin dans l'angoisse. Toutefois j'ai été surpris par un film bien plus singulier que ce à quoi je m'attendais et que j'aurais du mal à raccrocher à quoi que ce soit. Là où j'attendais un Gondry célébrant le cinéma fait à la maison je me retrouve avec un film où le cinéma n'est plus du tout le sujet principal.

4/6

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MessagePosté: 19 Jan 2024, 05:02 
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Wow, la créativité chaotique de Gondry revient sur le devant de la scène ! Enthousiasmé par le fait que "Le Livre des Solutions" apporte une nouvelle perspective.

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