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MessagePosté: 08 Déc 2005, 00:27 
Mufti a écrit:
j'ajouterai que le contraste avec l'expo Mélancolie(s?) du Grand Palais est assez saisissant.

C'est la troisième fois que j'entends parler de cette expo. Du coup, j'ai hâte d'y aller.

Plus d'infos là si ça intéresse d'autres :
http://www.rmn.fr/galeriesnationalesdug ... index.html

* Fin de la parenthèse HS *


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MessagePosté: 13 Déc 2005, 13:02 
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Cat Power
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Léo a écrit:
Ma copine a peur de m'accompagner voir La pastèque depuis qu'elle a entendu dire (sans plus de détail) que la dernière scène était insoutenable.
Est-ce que quelqu'un peut me raconter la scène discrètement, que je la rassure ?
C'est quoi le problème ? Violent ?


La scène en elle-même n'a rien d'insoutenable, j'ai même été surprise par l'avertissement dans les mk2, moralement ça peut paraître choquant (ou grotesque), mais c'est se méprendre sur les intentions de Tsai Ming-Liang. Il n'y a pas de bain de sang, aucun vomi, aucun bras arraché... Tu veux plus de détails par MP ?


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MessagePosté: 13 Déc 2005, 14:50 
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C'est plus l'accumulation et la longueur des plans qui mène à la saturation. J'avais vraiment hâte que ça finisse à la fin parce que je n'aimais ce que je voyais.

Je ne regrette pas d'être aller voir ce film parce qu'il reste intéressant mais j'en garde un sensation assez désagréable sur l'ensemble, à l'exception de quelques plans superbes et de moments de poésie et d'humour qui se font de plus en plus rare au fil du film. je crois que ça correspond à la volonté du réalisateur.


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MessagePosté: 13 Déc 2005, 15:03 
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Serial Modo
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Localisation: en cours...
grosse frustration : la bande-annonce est mensongère. Ca n'est absolument pas un film hilarant. C'est au contraire de la satire dérangeante, limite malsaine, en tout ca smalaisé. Du coup, j'ai été pris à contre-pied, partagé entre l'agacement, la fascination, l'emmerdement aussi (y'a pas mal de séquences trop longues), un peu de rire, et surtout pas mal d'hébètement.

Je sais pas trop ce que j'ai vu, mais en tout cas c'était surprenant, ce qui en soit n'est déjà pas si mal... 3/6

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*


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MessagePosté: 14 Déc 2005, 00:04 
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Bon ben finalement (et heureusement) c'est loin d'être chiant ce film.
C'est même plutôt bien, même si au début j'ai eu un peu de mal avec les séquences chantées.
Passées les deux-trois premières, les suivantes passent mieux (en gros, quand elles commencent à être droles)
Pas trop compris quand même le rapport entre ces séquences et le reste du film.

TML avec de l'humour, ça passe quand même beaucoup mieux, même si c'est de l'humour spécial.
J'adore la scène des crabes par exemple.

Ca n'est quand même pas une comédie, mais l'ensemble du film réussit bien et c'est assez touchant, même si parfois c'est à la limite.
Ca n'est pas le genre de film où on peut sortir les scènes du contexte pour montrer des extraits...

Suis partagé sur le sens à donner à la fin...


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MessagePosté: 14 Déc 2005, 00:47 
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Matou miteux
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Zaphod a écrit:
J'adore la scène des crabes par exemple.


C'est génial ça. Autant la scène perchée sur les casseroles que celle des ombres chinoises dévorantes.

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MessagePosté: 16 Déc 2005, 18:10 
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Cat Power
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Inscription: 20 Juil 2005, 05:08
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Zad a écrit:
grosse frustration : la bande-annonce est mensongère. Ca n'est absolument pas un film hilarant.


Je n’ai pas vu la bande-annonce, mais j’imagine qu’ils ont dû mettre l’accent sur les parties chantées. Va vendre un film taiwanais de 2h qui parle pas. Alors c’est pas non plus La Soupe aux choux ou les frères Farrelly, mais il y a beaucoup de choses qui me font rire chez Tsai Ming-Liang, c’est vraiment de l’humour absurde et à retardement, infusé par petites gouttes, la fille qui offre du jus de pastèque, les crabes et les vermicelles qui triplent de volume, l’équipe de tournage un peu minable, la non-implication des acteurs au travail… L’élément comique est l’un des moteurs du film, pas le seul moteur.


Zad a écrit:
C'est au contraire de la satire dérangeante, limite malsaine, en tout ca smalaisé.


Qu'est-ce que tu trouves malsain ?


Zad a écrit:
Du coup, j'ai été pris à contre-pied, partagé entre l'agacement, la fascination, l'emmerdement aussi (y'a pas mal de séquences trop longues)


La fin s’éternise peut-être un chouia, mais 70% du film est quand même super abordable en terme de lenteur non ? Je vais t’envoyer l’intégrale du Mahabharata !


Zad a écrit:
Je sais pas trop ce que j'ai vu, mais en tout cas c'était surprenant, ce qui en soit n'est déjà pas si mal... 3/6


Ah c’est pas si mal, le film ne laisse pas indifférent.


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MessagePosté: 16 Déc 2005, 18:36 
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Cat Power
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Inscription: 20 Juil 2005, 05:08
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Zaphod a écrit:
Bon ben finalement (et heureusement) c'est loin d'être chiant ce film.


Ouf tu me rassures.


Zaphod a écrit:
Pas trop compris quand même le rapport entre ces séquences et le reste du film.


Elles servent de révélateur, elles accentuent le contraste entre la détresse, le mutisme des personnages, et le romantisme un peu baveux des déclarations d’amour : tout ce que les personnages sont incapables d’exprimer, parce qu’ils sont seulement préoccupés par leur nombril. L’acteur porno veut jouir, la fille veut survivre. Les deux consomment frénétiquement par peur du néant, la nourriture console et comble un manque. Pour palier l’absence de désir et d’affection, ils cherchent à se "remplir" (ou se vider, c'est tout comme).

La métaphore, très limpide, parcoure tous les films de TML. Hommes et femmes sont logés à la même enseigne, il n’y a pas de sexisme de ce point de vue-là, ce sont des récipients, des réservoirs entreposés dans un placard, qui n’attendent qu’une chose : échapper à leur condition bassement utilitaire. La seule chose qui nous remplit littéralement, c’est l’amour et le regard empathique qu’un étranger porte sur nous. La scène sur la balançoire est magnifique pour cette raison précise (enfin c’est plus manifeste si on a vu et aimé Et là-bas quelle heure est-il ?).

Pour TML, le point d’orgue d’une relation, c’est l’instant où deux êtres se reconnaissent, où l’un et l’autre sont arrachés à leur solitude et à leur anonymat. Les chansons servent aussi à casser le rythme et la solennité du propos. Il y a à la fois une jubilation du n’importe quoi, une nostalgie du glitter fauché et une volonté d’insuffler aux personnages (dont on ne sait rien) un semblant de folie et d’émotion extravertie. Pour résumer, TML est un dépressif qui se soigne.


Zaphod a écrit:
Suis partagé sur le sens à donner à la fin...


Hum hum comment je vais m’en sortir pour expliquer ça…

La fin condense les principaux thèmes de Tsai Ming-Liang, on peut y voir plusieurs choses…

TML livre sa vision de l’industrie porno. Pour lui, c’est un réseau sinistré et ce discours rejoint sa propre vision du corps asséché et aliéné. Jusqu’à la dernière séquence, le ton était plutôt à la plaisanterie (cf le capuchon, la pastèque, les couinements…). Mais il y a derrière le clin d’oeil érotique, un mécanisme et un automatisme qui le chagrinent. Il le dit lui-même, la magie et l’absurdité d’un film porno, c’est de s’enflammer pour un bout de chair et d’être excité par un corps amputé. Attention, TML ne dit pas que le cul c’est sale, qu’il faut castrer Rocco et brûler l’industrie porno, il dit que le cul avec un peu d’amour et de désir, un visage identifié, c’est mieux.

Dans La Saveur de la pastèque, les acteurs du film porno n’ont aucun désir les uns pour les autres. Le héros n’arrive plus à bander, la vieille cherche ses faux cils après une levrette, la Japonaise devient, à bout de force, ce qu’elle n’a jamais cessé d’être aux yeux de l’équipe, une poupée gonflable. On ne sait pas très bien si elle est évanouie, si elle est morte… Je parlais des fourmis dans un autre message (la fille infestée de fourmis qui se déshabille dans l’ascenseur), la dernière scène est la conséquence logique de cette relation stérile. Plus les sentiments sont arides, plus les corps ressemblent à des cadavres.

TML retire soudain à l’actrice ses attributs érotico-kitsch (la blouse d’infirmière, les petits cris et le plaisir simulés). Sans amour, le corps devient un fardeau, un objet qu’on manipule sans ménagement.

La relation entre les deux héros est plus complexe… Lui est blasé, elle, a perdu tout sens relationnel. Les deux sont symboliquement séparés par une cloison. TML tente de les réunir par une ultime acrobatie casse-gueule dont il a le secret. Bon je préviens, l’explication va être un peu tordue… *fait craquer ses articulations*

Les trois corps (pour clarifier on va les appeler l’acteur, l’actrice japonaise et l’amoureuse) sont tous reliés les uns aux autres. Pour jouir, l’acteur a autant besoin de la complicité charnelle que du regard de l’être aimé. Les gémissements de l’amoureuse viennent redonner figure humaine à un corps (celui de la Japonaise) qui n’a plus de raison d’être et reste désespérément muet. Or les gémissements, de plus en plus forts, finissent par ressembler à des cris de douleur. La "réunion" finale peut être perçue comme un malentendu (l’amoureuse pleure) ou un acte d’amour (la pipe, qui n’en est pas vraiment une, n’a pas la même signification que celle qu’on voit dans le vidéostore. Excité par le lieu, l’interdit et l’imagerie porno, l’amoureuse veut le sucer, mais lui refuse parce qu’il vient de ce milieu et en connaît la supercherie).

Avec un peu de recul et d’imagination, on voit encore autre chose… Puisque les corps sont des récipients, le meilleur moyen de les rapprocher c’est de transformer l’un en bec verseur (l’acteur), l’autre en vase récepteur (l’amoureuse). La beauté du geste, au-delà du grivois et du ridicule, c’est de voir qu’un corps vide, essoré, épuisé, mécanisé... peut encore éprouver des émotions (jouir et pleurer) dans un environnement hostile (une ville indifférente et désertique). La scène finale fait aussi référence au titre original ("Un nuage au bord du ciel") et à une petite métaphore météorologique. Deux nuages se rencontrent et produisent ensemble de la pluie. Et après la pluie, le beau temps…

Le topic 2046 était bien plus simple à animer ouin.


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MessagePosté: 16 Déc 2005, 19:14 
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Yuddi a écrit:
Le topic 2046 était bien plus simple à animer ouin.

Bah non c'est bien ce topic...
et puis moi 2046... à part les jolies zimages... bof bof

en fait moi cette fin je crois que je la trouve profondément desespérante cette fin...
J'ai l'impression que ce que, avant, la fille voulait (dans le vidéo store), elle l'obtient mais d'une façon peu satisfaisante et qui casse le semblant de début de tedresse qu'il y avait entre eux dans les autres scènes du film (style les crabes, ou même la balançoire, etc... etc...) - d'un autre côté je n'ai aucun souvenir d'Et là bas quelle heure est-il (à part un vague souvenir d'un type qui pissait dans des bouteilles) donc je comprends que les personnages ont un passé commun mais pas plus, donc je mésinterprète peut-être les scènes.

Pour moi cette scène sonne la fin de cette complicité un peu naive du reste du film.
Pourtant en "bruitant" la scène de sexe d'avant, la fille faisait quand même un geste pour "recoller les morceaux" mais vu la violence de la scène et la larme j'ai du mal à imaginer qu'il puisse y avoir un "beau temps" ensuite.


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MessagePosté: 16 Déc 2005, 20:19 
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Cat Power
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Zaphod a écrit:
et puis moi 2046... à part les jolies zimages... bof bof


COMMENT CA T'AS PAS AIME ?!! *balançage de moonboots*


Zaphod a écrit:
en fait moi cette fin je crois que je la trouve profondément desespérante cette fin...
J'ai l'impression que ce que, avant, la fille voulait (dans le vidéo store), elle l'obtient mais d'une façon peu satisfaisante et qui casse le semblant de début de tedresse qu'il y avait entre eux dans les autres scènes du film (style les crabes, ou même la balançoire, etc... etc...) - d'un autre côté je n'ai aucun souvenir d'Et là bas quelle heure est-il (à part un vague souvenir d'un type qui pissait dans des bouteilles) donc je comprends que les personnages ont un passé commun mais pas plus, donc je mésinterprète peut-être les scènes.

Pour moi cette scène sonne la fin de cette complicité un peu naive du reste du film.
Pourtant en "bruitant" la scène de sexe d'avant, la fille faisait quand même un geste pour "recoller les morceaux" mais vu la violence de la scène et la larme j'ai du mal à imaginer qu'il puisse y avoir un "beau temps" ensuite.


C'est peut-être mon naturel optimiste... Mais ça m'intéresse d'avoir des avis là-dessus, parce que je n'ai pas vraiment d'avis arrêté, et TML laisse le champ libre à plusieurs interprétations. Pour moi, il y a un mélange des deux, de la réconciliation et de l'amertume.


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MessagePosté: 16 Déc 2005, 20:25 
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Matou miteux
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Yuddi a écrit:
C'est peut-être mon naturel optimiste... Mais ça m'intéresse d'avoir des avis là-dessus, parce que je n'ai pas vraiment d'avis arrêté, et TML laisse le champ libre à plusieurs interprétations. Pour moi, il y a un mélange des deux, de la réconciliation et de l'amertume.


Alors moi je la voyais un peu comme Zaphod cette conclusion en fait.

a voté

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MessagePosté: 17 Déc 2005, 10:36 
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Et bien... Je me suis bien fait chier.

J'aime bien la scène des retrouvailles sur la balançoire. Le reste ne m'a jamais fait rire, jamais intéressé, jamais surpris, jamais émoustillé, jamais choqué... Quelque soit le propos du film, j'en comprends bien le sens (j'ai lu vos fils, les critiques, etc, et il ne me semble pas être passé à côté de quoique ce soit), mais je trouve ça d'une platitude incroyable.

0.5/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 17 Déc 2005, 16:58 
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Cat Power
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Cosmo a écrit:
je trouve ça d'une platitude incroyable.


*sort son stéthoscope*

C'est une allergie locale ou générale à Tsai Ming-Liang ?

Et pourquoi 2 à Match Point ? *ouioui j'en profite*


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MessagePosté: 18 Déc 2005, 18:01 
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Vaut mieux l'avoir en journal
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Inscription: 04 Juil 2005, 15:21
Messages: 22930
Localisation: Paris
Yuddi a écrit:
C'est une allergie locale ou générale à Tsai Ming-Liang ?


J'avais trouvé le précédent (Et là bas quelle heure est-il) assez sympa même si à l'époque, j'en avais un peu marre des films qui, pour retranscrire et faire ressentir l'ennui des personnages, ennuient le spectateur (mais c'était vraiment à l'époque, le film a été le film de trop dans ce genre).
4/6, donc.

Il faut que je vois Vive l'amour. Le reste, je laisse tomber.

Yuddi a écrit:
Et pourquoi 2 à Match Point ? *ouioui j'en profite*


Ben euh... Pour le coup, j'ai du mal à voir ce que vous trouvez bien dans ce film. C'est correct (dans le sens "sans erreur fondamentale"), mais ultra prévisible, sans la moindre originalité formelle ou thématique, etc. Je ne suis pas ébloui par les acteurs, l'histoire, la mise en scène... En effet, ça change des Allen précédents (il filme différemment, écrit diffémennt, etc) mais je trouve malgré tout ça très... petit.

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MessagePosté: 18 Déc 2005, 22:21 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23990
Cosmo a écrit:
, pour retranscrire et faire ressentir l'ennui des personnages, ennuient le spectateur


Euh je m'inscris totalement en faux avec ça... Tsai Ming-Liang n'essaie pas d'ennuyer le spectateur pour lui faire ressentir l'ennui mais de mettre en condition le spectateur pour qu'il ressente au mieux les affects de ses personnages. Bliss l'expliquait bien dans la section Calvaire. C'est avant tout un état que les réals asiatiques essaient de retranscrire plutôt qu'une histoire classique. Après ça stimule, ennuie, fait rire, pleurer... ça dépend des films, des scènes, du talent du réalisateur. Je ne m'ennuie pas une seule seconde devant Et là bas quelle heure est-il ? alors que Vive l'amour provoque en moi la perplexité la plus totale.

Sinon La Saveur de la pastèque est pour moi le film le plus fou, le plus essentiel, le plus désespéré, le plus enchanteur
la scène de la balançoire, moment magique
de l'année. 6/6 Label Karloff, numéro 2.


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