Forum de FilmDeCulte

Film Freak avec un avatar à ce point français... J'arrive pas à m'y faire.
Qu'est-ce qui s'est passé?

(ah oui hors sujet total)

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Cf. shoutbox hier soir à partir de minuit 2.

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Chez K. Dick, un mec se prend pour un autre, même après la résolution du récit, c'est ça qui fait l'essence même de ses romans - plus la drogue et la paranoïa anti-étatique. C'est justement quand ses romans adaptés au cinéma ne font pas cette nuance là que j'écrivais - à juste titre - que les films n'étaient plus alors K-Dickiens, mais prenaient juste le nom comme caution culte. Et justement Total Recall - comme Minority Report - respectent ça.

Dans Sans identité, c'est une intrigue banale de roman policier. K Dick utilisait des archétypes de film noir et de polar lambda, DVC aussi, mais je ne vois pas de réelles influences.

Bah c'est le cas dans Unknown comme dans Total Recall, au final, le héros préfère sa nouvelle identité (pourtant manufacturée) à sa vraie.

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Pas du tout dans Sans Identité. Le héros ne doute pas du fait qu'il était un agent secret à qui l'on a greffé une autre identité pour sa mission. Dans Total Recall, tu ne sais pas à la fin si c'est le rêve programmé ou la réalité. C'est une énorme différence quand même, qui fait justement le côté k-dickien de TR (entre autres détails, dont l'humour ironique très k-dickien aussi, absent totalement de sans identité)

Là-dessus, je suis entièrement d'accord, c'est pour ça que je dis que seule l'intrigue de base (et les persos) sont repris mais que la richesse thématique est laissée de côté...je dis dès mon premier message que l'intérêt du film est dans l'ambiguité et qu'il l'abandonne très vite.

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"un plagiat de Total Recall". "copie éhontée"

Alors que Sans identité utilise juste les archétypes méga-classiques du polar à base de confusion d'identité, que KDick n'a bien sûr pas inventé, vu qu'il se servait justement des mêmes archétypes. Et - ça va plaire à Courtemanche - si tu tapes Sans Identité, total recall ou unknown - total recall, tu verras que personne ne fait la comparaison à part toi.

Enfin bref, beaucoup d'énergie pour un film d'avion.

Jaume Collet-Serra a toujours été un bon faiseur. Au moins, je m'ennuie jamais devant ses films.

Pas vu Esther, mais La Maison de cire ce n'était pas si mal dans le genre.

Appelle-moi Jésus.

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Plutôt Kadhafi là.

La Maison de cire, y a que le climax dans la maison qui fond qui tue...le reste, c'est le tout venant Dark Castle.

Esther c'est une bouse par contre.

Pas vu Goal II, mais si c'est du niveau du premier alors c'est pas la gloire...

J'appelle pas ça un bon faiseur, perso.

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Que celui qui n'a jamais prêché me jette la première pierre.

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Ah si Esther c'était cool! Bourrin mais cool.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui, c'était con mais assez fun.