Forum de FilmDeCulte

La confirmation d'un grand talent. Après le très beau documentaire consacré au grand concours national américain d'orthographe et d'épellation, <b>Spellbound</b>, le réalisateur Jeffrey Blitz effectue ses débuts dans le cinéma de fiction avec <b>Rocket Science</b>, l'histoire touchante et poétique d'un jeune adolescent, Hal Hefner embarqué malgré son bégaiement dans l'équipe d'un groupe de discussion par une jeune fille ambitieuse. Sans céder aux sirènes du happy end, le film aborde avec justesse les atermoiements sentimentaux d'un garçon mal dans sa peau qui apprend en mode accéléré l'amour, la rupture et la trahison sentimentale. Un grand petit film simple et brillamment interprété, très applaudi lors de sa présentation au Festival de Deauville.

Beaucoup aimé
4-5/6

Un adolescent mal dans sa peau décide d'intégrer l'atelier de débats de son école, afin de tenter de trouver les réponses qu'il cherche.

Effectivement c'est pas mal du tout. Anti-spectaculaire au possible et recentré sur l'enfermement adolescent quand tu es mal dans ta peau, puceau, enfermé dans une cellule familiale en crise avec des rares potes freaks, que tu as un handicap qui te bouffe la vie (le bégaiement) et quand tu te prends une bonne grosse claque sentimentale par une pestouille biatch et que tu te sens trahi, ce premier film fragile de Jeffrey Blitz, plus occupé par la direction d'acteurs que par la mise en scène, ose aller hors des sentiers battus genre récit du believer qui y arrive au bout pour poser une sorte de Supergrave revisité par Wes Anderson.

Dans le genre indé je trouve ça infinitésimalement supérieur à Juno ou La famille Savage. Sera-ce suffisant malgré des prix à Deauville et Sundance pour intéresser un distributeur français?

4/6