Forum de FilmDeCulte

J'ai donc écrit ça il y a 8 ans sur le premier.

Et donc dans la suite, une mission d'attaque de train au début du jeu : tu suis tout le long les instructions en base de l'écran. Vas sous tel pilier du pont ou passe le train. Appuie sur telle touche pour attacher un fil electrique à la charge. Déroule le fil jusqu'au détonateur. Appuie sur telle touche pour relier le fil au detonateur. La position de la charge et du detonateur sont déjà fixées. Tu n'es libre de rien. Tu ne fais qu'executer les ordres avec des quasi-QTE. C'est comme ça tout le long.

DEudtens a l'air de tellement prendre son pied, je suis jaloux de ne pas avoir le jeu.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Voilà, c'est ça.
Tu peux tracer RDR2 en mode visée automatique/histoire principale. Tu peux aussi t'amuser à dépecer des biches et à galérer dans des gunfights sans aide pendant 150 heures. Tu peux apprendre toutes les commandes par cœur ou juste les vraiment utiles. Tu fais comme tu veux, en fait.
Les premiers retours (y compris le mien) me rappellent effectivement Witcher 3 : un début de jeu pas sexy-chocolat et plein de gens qui râlent sur les internets, la moitié parce que le jeu est trop immersif, l'autre parce qu'il ne l'est pas assez. Que Rockstar foire un peu ses interfaces ou que le début soit très scripté pour te faire comprendre en douceur le maniement du bouzin, c'est pas non plus la surprise du siècle.

Sauf que là, pour l'instant, ça duuuuure.

J'ai lancé une mission à proximité d'une gare. Un train est arrivé en gare en mode scripté, pour que je rentre dedans et y trouve quelqu'un. Pas de bol, mon cheval avait décidé de chiller sur la voie. Il s'est fait écraser. Je continue la mission. Au final je bute un méchant dans le train. Il avait une sorte de flingue unique sur lui. Allez hop, j'échange mon flingue pour le sien. Le train s'arrete trois plombes plus tard dans une ville industrielle (magnifique d'ailleurs). Et là je me rends compte que le flingue a pas de munitions. Elles varient selon les flingues. Sauf que je peux en porter qu'un de flingue : mon flingue de base est resté là où j'ai tué le gars. Du coup j'ai rien, je peux pas tirer. Je dois récupérer ma selle de mon cheval mort à trois kilomètres dans un club équestre. Et surprise quand je la retrouve : je peux y reprendre mon flingue que j'avais laissé sur le cadavre de l'autre gars. Tout ça n'a aucun sens.

En fait tout le jeu est comme ça : il essaie de la jouer ultra réaliste et laborieux, mais quand même, au bout d'un moment, il ne va pas trop pousser le bouchon et donc va faire une entorse au réalisme. Mais du coup, on a le pire des deux mondes : c'est à la fois chiant et lent à cause du réalisme, et à la fois non-immersif car le jeu bousille ses propres règles au final. C'est quand même assez fascinant. Ya beaucoup à dire sur le "suspension of disbelief" dans ce jeu.

Non mais lol.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Mmmmm ça a l'air sympa. Tu vas y jouer encore 20 ou 30 heures ?

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Netflix les gars, Netflix.

Je me force en me disant qu'à un moment ça va devenir fun et car je suis en AT. Mais je suis à deux doigts de décrocher là.

En AT ? Qu'est-ce qui t'es arrivé ?

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Netflix les gars, Netflix.

Arrêt de travail, pas Accident. AT veut dire accident en fait ? Bref. Caca mou.

Non je pensais à arrêt de travail. Mais quand on est arrêté c'est qu'on est malade quoi. Ou en dépression

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Netflix les gars, Netflix.

Je chope toutes les merdes possibles, en arrêt 2 fois par hivers au moins. Et là j'ai coup sur coup ma femme et ma fille qui m'ont refilé leurs merdes. J'ai chopé la grippe en juillet aussi.

Rien ne me choque là-dedans : un cheval ça s'attache, une arme ça se vérifie. J'en ai entendu qui se plaignait de voir leur cowboy mourir de froid parce qu'ils le faisaient crapahuter dans la montagne enneigée en t-shirt.



Si c'est le même flingue, oui, c'est un bug. Mais c'est peut-être un autre flingue : l'inventaire du cheval et du cowboy sont différents, et le canasson trimballe un tas de trucs.

Je discutais avec un collègue qui s'est pris le jeu.
Il m'en a fait la même description que Deudtens mais sur un mode enchanté (c'est génial, tu vas passer au moins 5 minutes à fouiller une commode).
J'étais horrifié.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Moi j'en suis au point tant attendu où je suis frustré quand je peux pas y jouer. Une fois que t'es dedans, t'y es pour de bon. Alors certes, le gameplay est anti-intuitif dès lors qu'il s'agit d'aller vite ou de réagir au quart de tour. Deud l'a très bien dit : le bouton pour parler et viser est LE MÊME. C'est extrêmement con, car dans le feu de l'action tu te retrouves à braquer des pnj à qui tu ne voulais que du bien, ce qui te ferme certaines quêtes ou lignes de dialogues que tu aurais aimé connaître. Et il y a malheureusement beaucoup de choses comme ça, qui rendent certaines missions assez pénibles. Non pas qu'elles soient dures (bien au contraire), mais déjà qu'elles sont extrêmement scriptées, alors quand en plus tu t'emmêles les pinceaux à cause du gameplay mal foutu c'est le ponpon...

Ce trop plein, cette rigidité, sont la marque de fabrique de Rockstar. Sauf que là c'est poussé au paroxysme. Et c'est d'autant plus dommage qu'ils ont eu 8 ans de développement, et plein de titres exceptionnels dont ils auraient pu s'inspirer. Ils l'ont fait, en partie (on sent que The Witcher 3 et Zelda sont passés par là), mais globalement ils se sont dit "on les encule, on fait notre truc à nous". Bref, ils sacrifient le gameplay et le plaisir sur l'autel de l'immersion.

Ceci étant dit, cette volonté de faire un jeu lent fonctionne du tonnerre lorsqu'on se balade entre deux missions. Là c'est le kiff intégral. Il n'est pas rare que je m'arrête dans la pampa pour contempler un orage qui s'approche, ou que je prenne le temps de me reluire le fusil au clair de lune. Il y a un vrai plaisir d'exploration, de non recherche de l'action. Les meilleures quêtes sont d'ailleurs celles qui ne se soldent pas par la traditionnelle fusillade ringarde made in Rockstar, où une vingtaine d'ennemis sortent de nulle part pour t'encercler. Les fusillades c'est un vrai problème : tu sais pas qui est où ni qui te tire dessus, mais c'est pas grave car il suffit de viser et ça locke automatiquement un ennemi à 100 mètres. Résultat, en 3h de jeu t'es déjà le plus gros mass murderer du pays. Pénible.

Bref ça souffle le chaud et le froid, comme un vulgaire jeu Ubisoft. Une ambition démesurée d'un côté, un gameplay pété de l'autre. Mais le chaud l'emporte vite quand tu t'adaptes au rythme du jeu. Là par exemple je viens enfin de prendre le temps de comprendre comment fonctionnait l'inventaire du cheval - j'en avais marre de descendre du canasson pour me rendre compte que mon fusil préféré était resté dessus. J'aimerais avancer plus vite dans l'histoire principale, mais non, je me retrouve comme un con à jouer au poker ou parler à tout le monde.

Là j'ai décidé d'aller explorer un peu, et en suivant les rails je suis tombé sur une putain de ville. Pas un truc en bois, non. Une ville gigantesque, qui grouille de partout. L'ambiance change radicalement, et je me suis pris une grosse faciale d'ambition et de démesure. Le contexte du jeu m'est apparu plus clairement après cette découverte : les personnages vivent ce moment charnière entre l'ancien et le nouveau monde (qui résonne avec notre propre époque), et ils vont devoir s'adapter ou mourir. Ils savent au fond d'eux que leur mode de vie n'a aucun avenir, et ça donne une belle mélancolie de tous les instants.

Après ça, je suis convaincu que le meilleur est à venir.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge