Forum de FilmDeCulte

Arf tu fais chier... Si j'ai le temps je le ferai, je promets rien, mais là si je développe je le fais pas à moitié, car j'ai vraiment aimé le film, et j'ai pas le temps et pas le goût. Réfléchis, les deux sœurs, les deux enfants, comment s'expose et est considéré la douleur, très refoulée, comment ce mariage la fait ressortir pour la faire repartir de suite après... Y a quand même un truc sur l'Amérique autant passé que récente, du jazz et du folk à quelque chose de plus actuel, pour moi c'est clairement un truc sur l'élection d'Obama, de plus le film ne se pose même pas la question du racisme, c'est post évènement... Enfin bref, voilà juste des pistes, c'est déjà mieux que rien.

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non seulement faut arrêter de voir ça partout, mais en plus le film est sorti avant l'élection en question !

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Janet

Pareil, pour Benjamin Button aussi on a deja sorti ca et je vois pas comment cote timing et thematique il peut y avoir de rapport direct (OK, ya des blacks dans le film).

C'est clair.
Ras-le-cul de lire "film de l'ère Obama", blablabla, comme j'ai pu le lire dans les Inrocks à propos de "Milk".

Ouais enfin c'est pas comme si Obama n'était pas un blanc homosexuel, faut arrêter l'hypocrisie Jericho.

Y a rien d'hypocrite dans ce que je dis.

Je ne vois pas ça partout, justement. Et Obama est énormément présent depuis bien avant son élection, la préfiguration dans le film c'est pas interdit de la voir, cela dit ça reste un sous texte, faut pas s'énerver comme ça.

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On est d'accord que t'es pas sérieux là ?

Ca fait plusieurs années que le projet sur Harvey Milk circule à Hollywood. Même Oliver Stone voulait le faire.
C'est la qualité du scénar de Dustin Lance Black qui a permis au film de se monter. Et il n'avait pas attendu Obama pour se passionner sur le sujet.

Non mais la phrase de Oncletom était une blague...

Sinon pour HM je n'y ai même pas pensé, au plus il concorde pas mal avec un passage, une libération d'une certaine répression, il arrive à point nommé on va dire. Pour le Demme je trouve ça beaucoup plus concret.

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Film qui vieillit bien pour moi. Envie de monter à 5/6.

Anne Hathaway, je t'aime.

Une bonne surprise. Un côté Festen à l'américaine, en beaucoup plus light. Une seule scène très "drame", ce qui suffit amplement. Le reste évite pas mal d'écueils larmoyants. Bien mis en scène, bien joué. Anne Hathaway m'a surpris. Comme le film.

4/6

Bon c'est totalement ma came comme film, de partout.

Faut le voir pour les comédiens qui sous l'égide d'un directeur d'acteur hors pair parviennent à pousser un scénario déjà vu vers une émotion palpable, remuante, là où on se tape tant de faux drames à ambiance frigidaire sur le même sujet.
La caméra de Demme n'est jamais dans le too much, et sa bande son est d'une classe parfaite. Anne Hathaway est fabuleuse et Rosemary DeWitt peut définitvement aller vomir sur toutes les nommées en second rôle, collectif de voleuses, toutes sans exceptions! Oscars de merde, définitivement.

5/6

Le label "indie" est suffisamment présent pour m'avoir plombé pas mal de moments durant le film, cette façon d'être gracile avec les arrière-plans flous et puis surtout les acteurs qui suintent le "vrai" dans leur façon de sourire et de regarder autrui (je déteste les deux séances collectives, dont la seconde, gros ressort narratif n'est que plomb). Ca m'énerve plus qu'autre chose.
Mais ! Demme n'est pas manchot et sa caméra immersive, parfois malheureusement trop shaky, est cependant essentielle dans la part de vécu qui fait frétiller par moments fugaces nos émotions propres remuées. Et l'écriture est parfois très juste, si bien que lorsque l'immersion par le cadre rencontre un jeu d'acteur ou une véritable émotion - une émotion qui ne suinte pas - de la situation (la répétition recèle quelques bons passages, comme l'asiatique bourré... d'amour ), j'ai été touché, presque ému même (ce qui est exceptionnel chez moi avec ce genre de productions).
Cela dit, ça ne voltige pas au-dessus de 3/6, parce que c'est clairement trop poussif et que le grand-guignolesque de la rencontre mère-fille est impardonnable de ridicule (même si Demme sauve in extrémis son gros raté d'écriture par un bon gros cut in your face - très indie cependant )