Forum de FilmDeCulte

bah si, j'me permets, en bon fanboy

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L'amitié, ce n'est pas un feu de bois.
1/6

J'en suis à la moitié (oui moi je vois les films en deux coups)...

C'est effectivement incroyable comme la mise en scène reprend des détails des films de Wong Kar Wai, la tenue de la sniffeuse, l'horloge etc etc

Pour l'instant j'aime bien. Mais c'est sûr que Hong Kong fait beaucoup le travail. Je comprends pas tout au scénar par contre...

sinon j'ai trouvé cela sur le net

http://uk.rottentomatoes.com/m/push/new ... l_mcguigan

Mode Dede :

Comme avec Zazaza !

et donc la fin est tout aussi confuse que le reste, allez 3/6

ça vaut pas un bon Jack Burton quand même

Hey j’ai pensé pareil copaing… Cette scène est assez dingue et cristallise plein de trucs, le bon comme le mauvais du film je crois. Ce passage arrive comme ça, cash, sans qu’on soit préparé psychologiquement pour accompagner le personnage dans la reproduction du geste de son père… Il n’y a que les gestes, pas de flash back composée de mille plans en trente secondes comme il y en a dans le film… Là c’est juste le geste, au milieu de la folle scène du marché il se contente de reproduire ce geste, et comme dit Zad la présence de ce geste vient rendre séduisante l’incohérence du fait qu’elle soit protégée deux mètres à côté de lui. C’est un film volontairement bizarre, étrange et tordu… Par contre je trouve que ce procédé sert que trop rarement le film, trop souvent on assimile ça juste à un côté flemmard et brouillon du cinéaste, c’est vraiment dommage… Si je reprends la phrase de Zad, ça agit que trop rarement sur le film, les séquences « normales » avec des sfx sont mignonnes mais m’emmerdent, comme la séquence du gunfight en l’air ect… L’idée est là mais le visuel ne suit pas contrairement à la séquence du marché.
En fait ce film me fait penser à un peintre qui prend tous ses pots de peintures et les balances sur la toile en voyant ce que ça va donner… La scène dont parle Jericho avec les lumières sur la voiture, ça me parait évident que le cinéaste s’intéresse plus à ce qui se passe à l’extérieur, au visuel, qu’à ce qui se passe dedans, à l’histoire. Cette séquence est bien représentative du charme et du problème du film, même dans sa folie ça manque d’équilibre je trouve, c’est un peu hasardeux.

Sinon j’aime la simplicité de certaines idées, la manière de traiter visuellement certains pouvoirs sans effets spéciaux, presque uniquement par l’intermédiaire du montage, le cinéaste arrive à combler le budget, que je suppose petit pour ce genre de film, et le rend attrayant… Ou même ça va plus loin, le cacheur, hop il a juste à être là, rien ne vient appuyer son pouvoir sauf le montage avec les chinois qui perdent leur repère… C’est des trucs cools, si seulement le cinéaste n’avait pas été un bourrin, si il n’avait pas décidé de poser un plan toutes les deux secondes, même dans les moments neutres, et bien ces moments assez fulgurants en seraient ressortis encore meilleur… Là le film ne respire pas, dans Crank au moins ça a du sens au sein du concept… Mais je préfère quand même Push, qui s’approche souvent de la même sur-esthétisation clinquante mais arrive parfois à la rendre légère… Mais je pense que Crank est bien plus maîtrisé, ce qui le rend plus lourd.

Voilà des choses que j’ai aimées… Mais que je trouve gâchée dans la foulée.

3/6




Mais grave, j'en rêve... Et oui on en est loin avec ce film là.

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ah moi j'en rêve pas du tout, ça suffit l'ultra-réalisme des super-héros, ou le sérieux qui serre les dents à la Dark Knight, c'est aussi pour ça que j'aime Push.

il est chouette ton texte, sinon, même si je suis pas d'accord avec les limites que tu soulignes.

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Ah mais Cassavetes ça n'a rien à voir avec Christopher Nolan, et c'est souvent drôle.

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Moi quand je disais ça, c'était surtout pour dire que j'aimerai voir des personnages de super-héros dans un film qui ne soit pas un film de super-héros.
Disons que tu peux avoir des drames avec des flics ou des soldats sans que ça soit un polar ou un film de guerre quoi...

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Incassable s'en approche, non ? c'est presque un film familial.

Yep. Mais ça reste aussi une origin-story, avec un mec qui découvre ses pouvoirs, etc.
Après, dfaçon, Incassable était incroyablement en avance sur son genre...il sort quelques mois après X-Men (le film qui lance la vague) et faudra attendre huit ans pour voir des films tenter des trucs différents (Hancock, The Dark Knight)...

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Et ben pour le coup je rejoins Zad... Ce film m'a aussi fait pensé à Crank, à To... en mieux...
Bref ce film c'est totalement ma came... C'est un peu le négatif de ces films SF/Fantastiques à petit budget comme L'effet papillon ou ce film dont le nom m'échappe avec Caviezel et Quaid et la radio... euh... Frequency ouais! Bref, ces derniers ont des scripts malins mais un traitement totalement anodin. Là, c'est un script plutôt basique, mais qui bénéficie d'un traitement supra réjouissant. En clair, le film vaut le choix fort intelligent de placer le théâtre des opérations dans un univers inattendu, Hong Kong, un peu comme Casablanca et de filmer tout ça dans des décors hyper colorés, avec une photo super contrastée avec un Chris Evans plutôt correct (son meilleur role avec Sunshine). Après, bon c'est pas très original et pas toujours bien exploité, mais plusieurs pistes sont bien agréables (le coup des lettres), mais certaines scènes font bien plaisir, surtout la baston finale entre les deux movers, l'esthétique des coups est plutôt intelligente.
Après on aurait aimé un truc un peu plus ample, un peu plus profond, qui exploite un peu mieux son background, en l'état ça reste très petit, mais j'aime bien aussi cette modestie. Bref, je sais pas ce qu'il en restera sur le moyen terme, le film est très agréable.
Bon Dakota Fanning est vraiment insuportable, cette fausse maturité artificielle est vraiment casse couilles et les sourcils de Camilla Belle sont à raser d'urgence.

4.5/6

Bon pour avoir lu les avis ensuite, c'est plus de jiko dont je me rapproche, j'ai grosso modo le même point de vue sur le film. Quel dommage que le scénario soit aussi mal construit quand même.

Au bout de 20 minutes, j'ai commencé à faire autre chose. Lissitude de la mise en scène, acteurs lisses (ah putain, Camilla Belle, elle est mignonne, mais c'est vraiment une médiocre), scénario plouf...

Au bout de 40 minutes, je me suis demandé pourquoi je regardais ça, tellement c'était nul et convenu.

Quand j'ai vu qu'il restait 40 minutes, j'ai coupé le film, supprimé le fichier et lancé I love you Man.

Cinéma-kleenex.

1/6, mais je sais même pas où je l'ai trouvé...

Tiens c'est marrant, je l'ai matté ce soir aussi. J'ai trouvé ça très sympa, remplissant son rôle de divertissement sans prise de tête avec honneur. Ca m'a fait un peu penser à la sympathique série B The lost room, avec cette façon d'aller vite et de ne pas chercher à tout rationaliser, quitte à aller de l'avant et louper la case "cohérence". Y'a d'ailleurs un dialogue marrant et con de Fanning qui souligne bien ça et qui dit que le futur varie des fois, juste comme ça. Pour le fun, quoi.
D'ailleurs j'ai été servi par les deux séquences d'action très efficaces, bourrines mais bien mise en scène. Rien à voir avec la purge Heroes où faut se coltiner chaque personnage se demander 36 fois pourquoi, comment et, surtout, où ?
4,5/6