Forum de FilmDeCulte

Et bien Gallo qui a réalisé, joué, produit, écrit, mis en musique son troisième opus est resté terré dans sa chambre d'hôtel pendant la présentation de son Promises... Moins envoûtant que Brown bunny ou Buffalo 66, plus fauché aussi, PWIW réussit notamment à fasciner par ce je en sais quoi qu'on nomme le charisme, surtout avec les jeux de regard entre lui et sa nouvelle muse Delfine Bafort, qui après la pipe de Chloé Sévigny, est filmée à poil en close-up sous toutes les coutures avec un bon arrêt à la station origine du monde. Irritant au départ (les vingt premières minutes sur 75 sont conscrées à Gallo fumant une clope en faisant les cent pas dans une chambre d'hôtel, puis à une scène de resto où il reprend à l'infini le même dialogue), le film fonctionne mieux grâce à une sorte de romantisme nouvelle vague contrastant avec des scènes de morgue (définitivement le lieu le plus filmé à la Mostra cette année)... Ainsi on comprend que c'est la belle muse blonde qui est devenue ce corps sans vie que Gallo accompagne jusqu'à sa crémation. Déception relative quand même devant ce film épuré, étiré, éventé, probablement insupportable s'il n'était pas en noir et blanc.
3/6

"Vincent Gallo n'existe pas. Son film : vain, provocateur, immature, glam, vide, désespérant-péré, triste. Pathologiquement narcissique." J-B Morain.

Mais qu'il aille crever lui.

lol, autant je me fous, globalement, de Gallo, autant je déteste Morain

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C'est qui Morain ?

Un critique des Inrocks.

C'est ce que je m'étais dit en subissant son Brown Bunny.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oh purée les Inrocks. Ok, merci.

Vincent Gallo ne réalise plus que pour lui

http://blogs.indiewire.com/theplaylist/archives/vincent_gallo_doesnt_plan_on_releasing_promises_written_on_water/

Triste.

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CroqAnimement votre