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MessagePosté: 01 Juil 2009, 01:48 
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Successful superfucker
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Un film qui a inspiré le clip de Bohemian Rhapsody

En 1948, le juge Haywood est envoyé à Nuremberg pour présider le procès de quatre magistrats allemands accusés de trop de complaisance à l'égard du régime Nazi. L'un d'eux, Janning, se renferme dans un silence méprisant et, en écartant les témoignages et les films sur les camps de concentration, dit qu'il n'a fait qu'appliquer la loi en vigueur...

Film-somme de procès de trois heures qui finalement pose une question sur la culpabilité universelle déjà abordée dans The reader, quand commence la participation au régime nazi. Si Stanley Kramer a le recul nécessaire du cinéaste suffisamment au courant que les EU sont en pleine guerre froide pour éviter tout manichéisme, ce Jugement à Nuremberg vire forcément à la leçon d'histoire portée par un casting de poids lourds (Clift, Lancaster, Widmarck, Garland, Dietrich...), avec un déroulement assez consensuel vis-à-vis de la complexité des questions soulevées avec soudaine figure de repentance un brin forcée à la clé. Néanmoins un vrai tour de force dans l'écriture.
4/6


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MessagePosté: 15 Avr 2024, 10:05 
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En 2008, l'American Film Institute a établi des listes de 10 meilleurs films de chaque genre et j'ai décidé de rattraper tous ceux que j'avais pas vu sur la liste des 10 meilleurs courtroom dramas (à savoir les 5 derniers) :

1 To Kill a Mockingbird (1962)
2 12 Angry Men (1957)
3 Kramer vs. Kramer (1979)
4 The Verdict (1982)
5 A Few Good Men (1992)
6 Witness for the Prosecution (1957)
7 Anatomy of a Murder (1959)
8 In Cold Blood (1967)
9 A Cry in the Dark (1988)
10 Judgment at Nuremberg (1961)

J'ai également noté ceux qui figurent sur la liste composée par l'American Bar Association (qu'ils ont classé dans l'ordre chronologique) :

La Passion de Jeanne d'Arc (1928)
M le Maudit (1931)
The Wrong Man (1956)
12 Angry Men (1957)
Paths of Glory (1957)
Anatomy of a Murder (1959)
Inherint the Wind (1960)
Judgment at Nuremberg (1961)
The Trial (1962)
To Kill a Mockingbird (1962)
A Man For All Seasons (1966)
The Verdict (1982)

Sur celle-là, il me manque le Hitchcock, l'autre Kramer, le Welles et le Zinneman.

Mais comme j'étais tout seul ce week-end, je me suis dit que j'allais commencer avec celui qui dure 3h10.

Et j'ai pas grand chose à rajouter à l'avis de DPSR.

Je dois avouer avoir été un peu déçu.
Sur la base du titre, je m'attendais au procès des gens directement impliqués dans les camps, genre Göring ou Eichmann, mais en réalité, il est assez malin de passer par le procès de juges, d'un point de vue purement dramaturgique (des juges jugent leurs semblables) mais surtout d'un point de vue thématique, parce que le film ambitionne de ne pas donner dans une parodie de procès couru d'avance avec des hommes politiques militaires dans le box des accusés, mais plutôt de poser la question de la responsabilité de hauts fonctionnaires qui ont choisi de continuer à exercer sous les IIIème Reich.

À ce titre, la démonstration m'est apparue plus nuancée que je ne l'attendais, l'écriture donnant tout de même la part belle à l'avocat de la défense, un excellent personnage campé à merveille par une jeune Maximilian Schell (récompensé à juste titre par l'Oscar du Meilleur Acteur). Le statuesque Burt Lancaster est tout aussi impressionnant en accusé mutique avant son inévitable monologue et le portrait propose juste ce qu'il faut de complexité pour ne pas diaboliser outre-mesure les coupables alors même que le film se permet de montrer in extenso un reportage sur les camps avec images d'archives réelles de charniers. C'est dans ces moments-là, ainsi que dans les passages hors-tribunal où le protagoniste interprété par Spencer Tracy parle avec des civils allemands de leurs positions durant la guerre, que tu ressens en effet un côté "leçon d'Histoire" (j'imagine que c'était le premier film mainstream à montrer ça comme ça) qui empêche le film d'être un grand film de cinéma de prêtoire (et ce, malgré les incalculables travellings circulaires de Kramer autour du témoin ou de l'avocat qui parle).

Par conséquent, c'est un peu long pour ce que c'est.

Pas "Top Ten du genre material" à mes yeux.

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MessagePosté: 15 Avr 2024, 12:48 
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Ah sinon c'était marrant de voir d'où vient l'inspiration d'À la poursuite d'Octobre rouge pour la transition d'une langue vers une autre comme une traduction instantanée en un zoom.

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MessagePosté: 31 Mar 2025, 12:58 
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Film Freak a écrit:
Ah sinon c'était marrant de voir d'où vient l'inspiration d'À la poursuite d'Octobre rouge pour la transition d'une langue vers une autre comme une traduction instantanée en un zoom.
En fait, Kramer a repris l’idée du zoom qui figure déjà dans le téléfilm dont son film est un remake. Dans le film de Kramer, la transition se fait lors d'un zoom sur l'avocat, vu depuis le box des traducteurs. Dans la version télé (réalisée en 1959 par George Roy Hill pour CBS), on passe d’un zoom sur la bouche du traducteur à un gros plan sur la bouche de l’avocat, qui parle maintenant anglais :
https://archive.org/details/playhouse-90-judgement-at-nuremberg-cbs-1959
L'enregistrement a même conservé les coupures pubs, qui interviennent aux pires moments : genre, une pub pour des appareils photos, juste après les images des camps...

Le passage se situe entre 0h19 et 0h20. Je ne sais pas si c’est le premier film à utiliser cet effet mais l’idée d’un tel raccord ne pouvait sans doute venir qu’avec l’invention de la traduction simultanée, et c’est effectivement à Nuremberg qu’elle a été utilisée systématiquement, à grande échelle, pour la première fois. (D’où, dans le film, le coup de l’ampoule qui clignote quand l’orateur parle trop vite : les interprètes venaient à peine d’être formés à cette technique et ne suivaient pas toujours le rythme).

J’ai regardé les deux versions, le film d’abord, et le téléfilm ensuite, par curiosité. On retrouve certains comédiens dans les deux versions, notamment Maximilian Schell dans le même rôle, et deux des accusés sont joués par les mêmes acteurs. Le scénario d’Abby Mann est le même dans sa structure, mais joué deux fois plus vite semble-t-il, puisque le téléfilm dure seulement 1h30, et pas 3h10. C'est vrai que le film compte plusieurs ajouts : principalement la romance entre le juge et Mrs Bertholt (Marlene Dietrich) (dans le téléfilm, le juge vient avec son épouse). Le film développe surtout ce qui se passe hors du tribunal : les scènes où le juge rencontre des Allemands (les serviteurs de la maison où il loge, les rencontres dans les brasseries), ou les discussions avec les militaires, les autres juges…
L'autre modification importante, c'est le choix de la dernière scène : le film se termine sur la rencontre entre Haywood (Tracy) et Janning (Lancaster), dans laquelle Haywood conclut sur la responsabilité individuelle du condamné. Dans le téléfilm, elle est suivie d'une dernière scène : celle où le juge Haywood rappelle qu'une démocratie en guerre ne doit pas céder sur ses valeurs (on entend aussi ces répliques dans la version Kramer, mais plus tôt). Ce changement est révélateur de l’ambition légèrement différente des deux versions : le film mise principalement sur les effets dramaturgiques d’une confrontation entre deux stars ; la version télé est moins grandiloquente et davantage focalisée sur sa visée pédagogique, sur les leçons qu’on peut en tirer au présent.

Comme film de procès, "Jugement à Nuremberg" est plutôt lourdingue : la comparaison avec la version télé, plate et sobre, fait ressortir tout ce qu’il y a de boursouflé dans la superproduction de Kramer, en termes d’interprétation et de mise en scène. J'étais assez vite saturé de cette succession de scènes de témoignages utilisées comme des occasions de performance (Montgomery Clift, Judy Garland...) Même Lancaster (que j'adore) n’est pas toujours bon je trouve, mais c’est intéressant de le voir roder les attitudes spectrales qu’il reprendra dans "Le Guépard" deux ans après. Spencer Tracy s'en sort mieux, plus sobrement, mais c'est le rôle qui veut ça (il joue un juge de seconde zone, incarnant finalement l'Américain moyen, qui sait, par son sens commun plus que par la connaissance du droit, ce que sont la justice, l’humanité). La mise en scène de Kramer, quand elle n’abuse pas d’effets inutiles (les travellings circulaires dont tu parles), est souvent ridicule (comme ce raccord entre les chopes de bière qu’on frappe sur la table et le marteau du juge qui réclame le silence).

Par contre, comme reflet de son époque, c’est passionnant, dans un jeu complexe à trois bandes, puisque le film tente de faire résonner ensemble trois situations judiciaires très différentes : un procès dans l’Allemagne nazie des années 30 ; le procès organisé par les Alliés en 1948 ; et les procès aux Etats-Unis vers 1960.
Film Freak a écrit:
le film ambitionne de ne pas donner dans une parodie de procès couru d'avance avec des hommes politiques militaires dans le box des accusés, mais plutôt de poser la question de la responsabilité de hauts fonctionnaires qui ont choisi de continuer à exercer sous le IIIème Reich. À ce titre, la démonstration m'est apparue plus nuancée que je ne l'attendais, l'écriture donnant tout de même la part belle à l'avocat de la défense
C’est vrai que le film témoigne d’un vrai changement d’époque dans la manière de juger le nazisme. La première à Berlin, en décembre 1961, a jeté un froid glacial dans l'assistance, ai-je lu, d'autant que le film est sorti quelques jours seulement après le verdict du procès Eichmann. Les films d’après-guerre insistaient sur la seule culpabilité des chefs nazis, alors que "Jugement à Nuremberg" souligne la responsabilité et le déni du peuple allemand, les complaisances, les complicités, les trahisons des autres pays. Le nazisme n’est plus une affaire strictement allemande, c’est l’affaire du monde (dit l’avocat), et sur plein d’aspects, le film tend un miroir peu complaisant aux Etats-Unis en particulier, en les accusant explicitement de violation des droits humains (les lois eugénistes de l’Etat de Virginie, le bombardement d’Hiroshima et Nagasaki) et en pointant du doigt les industries américaines qui ont tiré profit de leurs échanges avec l’Allemagne nazie avant la guerre.

Par certains aspects, c’est moins "Jugement à Nuremberg" que "Jugement de Nuremberg", au sens où le film ne s’interroge pas réellement sur la culpabilité des accusés : il met surtout en question la capacité du pouvoir judiciaire à rendre la justice indépendamment des pressions politiques. Le suspense sur lequel repose le film ne consiste pas à savoir si les accusés sont coupables (le regard d’outre-tombe de Lancaster le dit dès le début) mais s’ils seront déclarés tels alors que ce verdict va contre les intérêts des Alliés eux-mêmes. En développant tout ce qui se passe en dehors du tribunal, le film rend bien compte des pressions exercées par l’état-major sur le juge pour faire acquitter les accusés au moment où les Américains ont besoin de ne pas s’aliéner l’Allemagne, dans leur lutte contre l’URSS (le blocus de Berlin commence pendant le procès). Le film établit ainsi une symétrie entre la situation des deux juges, l’Américain et l’Allemand : là où le juge allemand prétend avoir cédé aux nazis au nom de l’intérêt supérieur de son pays, le juge américain tient tête, contre toutes les pressions politiques. (On notera que dans son art des parallèles, le scénario n’y va pas avec le dos de la cuiller, puisque ce n’est pas tout à fait la même chose, en termes de dilemme moral, de subir des pressions pour condamner à mort un innocent ou pour relaxer des coupables.) On est bien dans un film américain : la claire conscience d’un héros ordinaire suffit à sauver l’Amérique et les principes universels de justice. Mais face à Janning, dans la scène finale, le juge américain rappelle ce qui lui sert de boussole morale sans triomphalisme, avec plus de fatigue et de déception qu’autre chose, tant le film a montré à quel point ces principes résistaient mal dans le jeu des intérêts. La Justice est ici incarnée par un vieil homme (Tracy) et les outrances des jeunes avocats (Widmark, Schell) suggèrent que la jeune génération n'a pas retenu grand-chose de ses principes.

Je ne pense pas qu’on puisse parler, comme DPSR, de film de repentance, parce qu’il n’entend pas donner des leçons de morale au passé, mais plutôt mesurer les effets, dans le présent, d’une compromission comme celle de Janning. Le film a dû susciter pas mal de réactions (il faudrait vérifier) en établissant des parallèles évidents avec l’actualité la plus récente : les procès de la période maccarthyste et de la lutte pour les droits civiques. Ça ne devait pas demander un grand effort de mémoire pour se souvenir de ce qu’était un procès truqué comme celui évoqué dans le film autour du personnage de Judy Garland, alors que la période maccarthyste venait à peine de s’achever. Et lorsque Richard Widmark commente les images du film "Nazi concentration camps" projetées au tribunal, des plans de coupe montrent les visages des spectateurs, et parmi eux, celui d’un soldat américain noir, au moment où Widmark évoque le sort des enfants juifs (là aussi, les spectateurs de l’époque ne devaient pas avoir de mal à se souvenir d’un procès comme celui des meurtriers d’Emmett Till, l’adolescent lynché en 1955, dont les meurtriers avaient été acquittés).


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MessagePosté: 10 Mai 2025, 13:27 
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Le film est visible sur Arte en ce moment.
J’ai trouvé ça assez passionnant au final malgré le caractère académique de l’ensemble et le défilé de stars venus faire leur numéro, aviné pour celui de Monty d’après ce qu’on raconte.
L’irruption de ces images d’archives sur les camps, en plein milieu d’une reconstitution hollywoodienne, c’est quand même assez audacieux, je trouve.
latique a écrit:
La mise en scène de Kramer, quand elle n’abuse pas d’effets inutiles (les travellings circulaires dont tu parles), est souvent ridicule (comme ce raccord entre les chopes de bière qu’on frappe sur la table et le marteau du juge qui réclame le silence).

Pourquoi ridicule ?
Déjà, regarde bien le raccord, il ne se fait pas exactement comme tu le dis, il y a deux plans entre les deux. Mais admettons, car cela est tout à fait plausible, que le metteur en scène ait voulu faire correspondre les deux plans que tu cites, les deux bruits qu’on y entend.
Cette correspondance ne me paraît pas extravagante.
Le moment se situe après la diffusion au tribunal du film sur les camps, on est dans une brasserie, la femme du Général pendu par les américains (M. Dietrich) dit au juge (S. Tracy) qu’il faut oublier ce qui s’est passé, continuer à vivre, cette déclaration étant relayée par les convives de l’établissement qui chantent de plus en plus fort et expriment leur joie en frappant leur chope de bière sur la table.
Plan suivant : le marteau du juge qui frappe énergiquement son socle, pour ramener le silence dans la salle d’audience mais aussi métaphoriquement faire taire les chants, les bruits du plan précédent. Le temps de l’oubli n’est pas encore advenu, semble dire le juge.
C’est peut-être simpliste mais pas dénué de sens, il me semble.


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MessagePosté: 12 Mai 2025, 00:47 
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Oui, le raccord se fait sur le son, pas sur l'image, et le coup de marteau est parfaitement calé sur la dernière mesure de la chanson.
D'accord pour ton interprétation. Disons que je ne suis pas fan de ce type de "trucs" pour raccorder deux séquences (il y en a un ou deux autres exemples dans le film, si je me souviens bien : par exemple, on verse le café dans une séquence et on raccorde sur le plan d'une tasse au début de la suivante...)
elmergantry a écrit:
L’irruption de ces images d’archives sur les camps, en plein milieu d’une reconstitution hollywoodienne, c’est quand même assez audacieux, je trouve
Welles l'avait pas déjà fait dans "The stranger" (pas vu) ?


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MessagePosté: 12 Mai 2025, 09:32 
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Si, ça passe à la télé avec quelques erreurs factuelles qu'on pourra mettre sur le compte de l'époque et de la méconnaissance du sujet (1946).

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MessagePosté: 12 Mai 2025, 10:55 
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C'est aussi intéressant car le Welles est un film de genre (avec une fin un peu grand guignolesque, répétant le topos romantique de la chute de Frollo dans Notre Dame de Paris, le mal radical est lié à une pulsion sexuelle féminicide à la fois entrenenue voire simulée et refoulée, proche d'ailleurs du personnage d'Hugo), et l'intégration des images est complètement diégétique (non pas à la télé mais une projection individualisée d' une bobine qu'E.G Robinson emporte avec lui à la fiancée du personnage jouée par Welles pour la détacher de celui-ci, non pas pour susciter une prise de conscience collective, mais prolonger et justifier l'enquête. Il y a aussi une forme de contagion du statut de victime car le personnage de Welles veut la supprimer après qu'elle ait vu le film).

D'une certaine façon le recours au cinéma de genre pour montrer cela dans la fiction va de pair avec certaines idées d'Adorno dans Minima Moralia, écrit à la même époque (prise en compte de l'échec moral et politique de formes culturelles plus ambitieuses et plus reconnues, et dans le sens inverse manière pour le cinéma de genre de tendre vers ces formes établies et de les reconstruire, par sa fonction de témoignage moral brut).
ce n'est pas pour rien que le nazi que joue Welles a réussi à se planquer dans une université ou une école huppée, bien vu

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MessagePosté: 12 Mai 2025, 12:03 
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Fire walk with me a écrit:
Si, ça passe à la télé avec quelques erreurs factuelles qu'on pourra mettre sur le compte de l'époque et de la méconnaissance du sujet (1946).

Il y en a aussi dans le film de Kramer :

"During the concentration camp film, Buchenwald camp is said to have been founded in 1933 but it was founded in 1937. There is also reference to ovens although Buchenwald was not an extermination camp. It is also said that there were around 80,000 inmates when there were actually 240,000. (Bartel, Walter: Buchenwald-Mahnung und Verpflichtung: Dokumente und Berichte)"

Source IMDB


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