bmntmp a écrit:
Müller blague plus ou moins, mais bon on sait qu'en même temps Trump est le candidat de la virilité blessée et des prolos, ce qui est une blague vu le pedigree.
Ca fait 8 ans qu'on rabache ça, ton seul effort est de n'avoir pas casé "masculinité toxique", "populisme" et une ou deux références à Hitler. Mais l'enfonçage de portes pseudo-sociologique de salle de rédaction est bien ancré.
Ce qui fait le sel de Trump ce n'est pas sa capacité à convaincre aussi bien les camioneurs pré-diabétiques de l'Arkansas qui traversent les centre-villes remplis de
fentanyl zombies au volant de leurs camions ornés du drapeau confédéré, que les
gym bros qui lisent Nietzsche et Curtis Yarvin et postent des photos de
trad wifes sur X en mode "
we need to go back".
Ce qui fait son sel, c'est qu'il est désormais impossible, à moins d'être resté bloqué politiquement à un niveau de collégien, de ne pas contrebalancer ces observations sur l'emprise de Trump par l'indiscutabilité du fait que Obama/Clinton/Biden/Harris sont les candidats, comme Bush fils en son temps (Dick Cheney soutient d'ailleurs la candidature Harris, et ça n'a rien d'étonnant) du complexe militaro-industriel, de la CIA, du FBI et du statu-quo aussi bien institutionnel qu'impérialiste de l'après IIème guerre mondiale, avec en plus cette façade très cinématographique du leader
wholesome plein d'énergie positive en contradiction
complète avec les effets concrets de ce statu quo (violence, terreur, insécurité, enfants en charpie etc.).
Trump n'est pas un sauveur. Mais ses adversaires ne sont pas moins des monstres, l'ont toujours été, et maintenant ça se voit malgré les sourires et éléments de discours.