Forum de FilmDeCulte

Il y a un repos quand même, mais effectivement plutôt un tournage organisé pour pouvoir rentrer chez soit une ou deux semaines.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Exact, c'est Tommy Gormley qui fait ça.

Le deuxième épisode du BOOK OF BOBA FETT est sous grosse influence LAWRENCE... aussi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Revu hier soir et j'ai à nouveau pris beaucoup de plaisir devant ce pur film d'action, et je trouve qu'après avoir vu Furiosa, l'épure/le vide scénaristique de Fury Road est tout à fait acceptable. Pris ensemble, les deux films se complètent très bien. Et puis je ne sais pas si c'est parce que ces thématiques ont depuis été beaucoup plus visibles dans l'espace public mais tout le côté sororité/féminisme m'a bluffé, pour un film qui a 10 ans, fait pas un boomer. Max qui cède le fusil sniper, embarassé, à Furiosa qui est juste meilleure que lui, c'est le genre de petit détail savoureux et impensable dans des blockbusters des 80s.

Et qui dans un blockbuster réalisé deux ans plus tard par je-ne-sais quel.le réal sorti.e de Sundance à qui on file 180M$ aurait été verbalisé de la plus cringe des manières.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

El Hypothésito strikes again.

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Dans Commando, la meuf fait des commentaires sarcastiques pendant la bagarre avec Bill Duke, en écho aux punchlines de Schwarzenegger. Un truc de l'ordre de "I can't stand this macho bullshit!" et une autre sur la viande rouge. C'est moins organique que le coup du fusil dans Fury Road (l'impatience muette et presque polie de Theron derrière l'épaule de Hardy, chef's kiss), mais je suis sûr qu'on peut trouver plein d'équivalents (genre chez Renee Russo dans L'arme fatale III, mais sûrement pas que).

Bon sinon revu aussi à l'aune de Furiosa, et cette fois j'étais bien dedans et pour les mêmes raisons que Baptiste. Plus resserré narrativement, joyeusement prisonnier des contraintes de son concept de film-poursuite, mais aussi plus ample dans sa dramatugie. La Furiosa de Theron, grande, carrée, mélancolique et déterminée, est vraiment émouvante. Anya Taylor-Joy, avec ses joues creuses et ses bras de gamin de 12 ans, non. En tout cas pas autant et pas aussi souvent, et dans un registre bien plus convenu. Hardy est vraiment bien avec son côté "un pied dedans un pied dehors", tantôt récalcitrant tantôt à fond, en conflit permanent avec les séquelles de sa personnalité fondamentalement altruiste qui l'a autant brisé que rendu redoutable (moins au sniper). La relation entre les deux, d'une grande pudeur, m'a ravi.

Marrant niveau antagonistes : Miller passe, avec le même acteur, de Toe Cutter et sa bande de lumpenprolétaires queers qui peuvent enfin laisser libre-cours à tout ce qu'ils veulent faire maintenant que la société s'est suffisamment délitée pour ne plus leur imposer la moindre barrière, à Immortan Joe et son auto-composite chef de guerre/chef religieux/humain augmenté/éleveur de progéniture/collectionneur de femmes/assoiffeur de masses, aussi prisonnier de son sens de la propriété que le sont ses propres prisonnières, au risque de tout sacrifier pour les récupérer. Belle illustration du great white male, qui finit d'ailleurs comme il se doit sous les coups d'un harpon.

Marrant aussi, puisqu'on est dans le sable et le matriarcat, de voir à quel point ça peut être l'anti-Dune, au même titre que Dune pouvait être l'anti-Star Wars. Aucun doute ici que Furiosa améliorera les choses à la citadelle, rétablira l'égalitarisme et la justice sociale. Elle sera forcément une meilleure cheffe que ses prédécesseurs. Ca ne fait aucun doute pour le spectateur (moi le premier). Si Dune II montrait déjà qu'il y avait deux ou trois trucs un peu chelous autour de la figure de sauveur messianique et que le troisième ira visiblement encore plus loin, c'est tout l'inverse qu'on voit ici : Miller revient en arrière avec Furiosa pour montrer encore plus à quel point ça va aller, parce qu'avant Immortan Joe il y avait un autre grand malade, et avant Max il y avait un autre bon gars et que tout ça contribue à la légende. C'est sans doute pas plus mal, une suite à Fury Road aurait peut-être montré l'effondrement de la citadelle comme à Pétroville, avec une population devenue ingérable et éxigeante maintenant qu'il n'y a plus de répression et d'eau rationnée, ou un retour à l'autoritarisme pour les mêmes raisons avec vrillage à la Daenerys. Mais bon, Miller est dans les grands principes mythologiques, pas dans ce genre de questions.

Mon seul bémol c'est sur la musique, hyper générique.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

revu (6ème ou 7 ème fois ? en tout cas sûrement recordman avec the master des films les plus revus de ma adult era) au max linder dans une salle quasi complète et quasi exclusivement composée de propriétaires de testicules.

toujours aussi incroyable, de plus en plus même, un de mes films préférés, la fascination absolue sans cesse renouvelée.
tout est extraordinaire et a été largement commenté, mais c'est peut-être le tournage qui me fascine le plus. la magie absolue du cinéma que ça a du être, dans ces décors, cette aventure humaine et physique, créer intégralement ce monde et ces images, la manière dont absolument chaque détail a été créé pour le film dans une totale cohérence alors que cet univers n'existe que dans sa tête, comme chaque figurant est à fond, au service au final d'une vision incroyable du réalisateur, ce mélange d'humain et de technique au service de l'artistique. incr.

vraiment fou, je m'en lasserai jamais.

Si tu l'as pas déjà lu, faut impérativement que tu choppes l'histoire orale par Kyle Buchanan.

Je peux te le prêter si tu veux.

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oui je l'ai ! (mais je préfère le art of ^^)

Complémentaires.

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