Forum de FilmDeCulte

Un petit garçon de dix ans meurt renversé dans un accident de voiture. Le père de la jeune victime (Phoenix) n'a alors plus qu'une seule idée en tête, retrouver le conducteur qui a pris la fuite (Ruffalo). Celui-ci est rongé par le remords, mais ne parvient pas à se livrer à la police, craignant de perdre la garde de son propre fils.

Deux familles se télescopent dans un accident de tous les jours. Un mélo ultra classique à l'américaine légèrement relevé par son casting quatre étoiles (Mark Ruffalo, Joaquin Phoenix, Jennifer Connelly, Mira Sorvino) et inutilement sur-écrit dans sa narration pour faire plus "histoire incroyable et terriblement ironique". Je crois d'ailleurs savoir que le film n'est jamais sorti en salles françaises... Comme le look "fait divers" ne suffit pas, on en rajoute donc en faisant de Ruffalo l'avocat chargé par Phoenix de retrouver le fuyard, et en faisant de Sorvino la prof de musique de l'enfant décédé... Terry George, talentueux scénariste pour Sheridan (Au nom du père, The Boxer) et réalisateur du très apprécié Hôtel Rwanda que je n'ai pas encore vu, rend une copie honorable sans pour autant se démarquer de la masse de téléfilms sur le sujet (mise en scène on ne peut plus plate). J'ai donc regardé sans aucune surprise ces comédiens pleurer devant la caméra pendant 45 minutes, pas loin de préférer un reportage voyeuriste de Sept à Huit ou Ca se discute sur le sujet, quitte à tirer les larmes au forceps... Mais que ne serais-je prêt à faire pour Ruffalo, l'un de mes chouchous absolus... La seconde partie, plus noire, est tout aussi convenue, et peine à donner le coup de fouet nécessaire. Voilà... A noter la présence d'Elle Fanning, la soeur de l'autre, toute aussi mécanique dans son jeu (et donc à la fois parfaite et insupportable).

2/6

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I think we're gonna need a helmet.

Tout le film ressemble à une fiction TF1 du mardi après-midi avec une seule originalité: l'intérêt porté à l'évolution psychologique du meurtrier et encore la culpabilité a déjà été explorée.
J'aimerais bien lire quelquepart que Joaquin Phoenix porte le film parce que je rirais aux éclats puisqu'on ne voit que lui, le film montre un accès à la démence qui aurait pu être progressif mais qui stagne. Connelly est inexistante comme la psychologie de son personnage hormis son caractère rationnel qui n'est qu'un contraste de la démence de l'autre.

On se retrouve devant un duel psychologique à distance enfin... au début puisque les deux zozos se retrouvent client/avocat... Ok c'est pour le bien de l'intrigue mais bon, dans un film qui joue à fond la carte de la psychoréalité et de l'empathie, ça met un sacré baton dans les roues.
Chiant incroyablement chiant.

Faudra qu'on m'explique pourquoi Mira Sorvino est sur l'affiche alors qu'on la voit 2minutes 56 dans le film et encore il fait nuit à chaque fois.


2/6 mieux vaut une partie de Castlevania.

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Un barbu remplace un coeur pour me plaire...

Tout à fait ça, le casting serait moins connu ce serait juste un téléfilm des après-midi M6, mais Phoenix est bon; par contre les motivations du perso de Ruffalo sont vraiment floues, enfin il le dit mais je n'ai jamais été convaincue... Elle Fanning est en effet aussi robotisée et insupportable que sa soeur... 2/6 itou, et je suis un peu curieuse de savoir pourquoi c'est jamais sorti en France vu le sujet et le cast...

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Janet