Forum de FilmDeCulte

Je sais bien: d'où mon grand étonnement et mon sentiment de solitude. (merci d'avoir coupé le début de ma phrase qui dit que c'est une impression :) )

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'était justement pour te défaire de ton impression.

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C'est donc un film de normie.

Totalement.

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Le film fait pas du tout l'unanimité, t'as craqué, et puis bon l'argument d'autorité... Par contre oui ceux qui ont aimé le clament très fort. Et ceux qui n'ont pas aimé crient à l'esbrouffe. Donc film qui divise. En relisant le topic ça m'a donné finalement envie de le voir, alors qu'en tombant sur un extrait du Masque et de la plume ça décrivait tout ce que je déteste au cinéma.

Les critiques sont quand même largement positives et surtout, c'est ce que voulait dire FF sans doute, le film semble conquérir des spectateurs aux goûts plus grand publics (comme FF par exemple).

Vraiment, TOUS les spectateurs SANS EXCEPTION aiment pas le film? On en est encore à prendre les expressions au pied de la lettre?
92% sur Rotten Tomatoes
87/100 sur Metacritic
3,7/5 de la presse sur AlloCiné
4/5 des spectateurs sur AlloCiné
8,4/10 sur IMDb
4,2/5 sur Letterboxd
Le Lion d'Or à Venise
11 nominations aux Oscars (et je vais pas entrer dans le détail des nombreuses nominations de prix de la critique US)

Prends le baromètre qui te chante. Il y aura des films plus haut mais on est face à un film qui fait GLOBALEMENT """"l'unanimité"""".


J'ai pas dit "alors c'est la preuve que c'est bien", j'ai juste réfuté l'impression d'Arnotte concernant le succès du film.
Il n'implique pas que les "jeunes cinéphiles impressionnables". Là ça regroupe les spectateurs, plus ou moins cinéphiles, la critique et la profession. C'est un fait.


mdr, non. Tous les films divisent dans ce cas. Là, on est plutôt sur un film qui rassemble. Même s'il est évidemment absolument impossible de rassembler 8 milliards d'êtres humains. Merci d'être passé.

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"Il tacle, il rate."

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Je me focalisais sur la France en fait, beaucoup de critiques (dont certains comptent davantage à mes yeux que toi probablement) sont assez mauvaises même si oui y a une majorité de critique bienveillante. Le mot unanimité ne me semble vraiment pas coller sur ce film, vraiment.

Bah oui, là c'est un baromètre complètement biaisé.
"90% des critiques aiment mais mes critiques de références font partie des 10% restant". Ok mais ça veut pas dire que le film n'est pas LARGEMENT encensé.


Vraiment, si on peut pas parler de façon informelle/familière d'unanimité pour un film avec ces scores, on n'en parle plus que pour les vaches sacrées (et encore).

"VeRtiGo vOiLà Un FiLm QuI fAiT l'uNaNiMiTé". Super.

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Mec c’est juste factuel, regarde ton top 2023, c’est juste des blockbuster à 150 millions de budget minimum, hormis Anatomie d’une chute, film judiciaire l’un des plus consensuels de l’année, un blockbuster indien et un blockbuster japonais, et The Fabelmans d’un illustre inconnu.
Le fait que tu aies vraiment apprécié ce Lanthimos est plus significatif en la matière que l'avis d'Art Core. Après je me rends compte que le forum est plutôt tiède vis-à-vis de Lanthimos en général donc peut-être que son cinéma passe aussi un cap.

Y a Tar aussi mais, oui, je n'ai quasiment pas de film à moins de 200 copies dans mon top.

Le blockbuster indien ou Shin Kamen Rider, c'est pas vraiment du goût du grand public français mais ça reste du cinéma populaire.

Mais là, c'est moi qui vais faire mon Baptiste et pinailler sur les mots, je vois une différence entre "cinéma populaire" et "goûts grand public" (que j'associe davantage aux gens qui font le succès d'Intouchables et les Ch'tis).

Mais sinon oui, tu as raison (et je m'en suis jamais caché, je suis un normie).

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Comme les fans de Miyazaki, en effet.

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Pas ma came.
Je n'ai rien contre le propos. C'est une sorte de cross-over entre Frankenstein et Anna Karénine, mais justement rien de plus et dès lors trop long pour le premier et trop court pour la seconde. Film très pompier, très programmatique
(c'est un peu l'intention certes : Frankenstein c'est l'amour comme idée fixe du créateur, Anna Karénine comme celle du sujet, mais la fusion des deux produit une apparence de liberté que le ludisme de l'imagerie steampunk maintient pour moi constamment à distance).