Forum de FilmDeCulte

J'ai déjà le titre de notre article en collaboration avec Vieux-Gontrand : Gender trouble in Big John's Cinema
Tant qu'à être illisible autant viser la presse spécialisée internationale...

Smell my feet it's Halloween, ce carnavalesque consumériste de déculturation européenne.

Et pour le public francophone on peut faire une Compagnie des auteurs sur France Culture La blessure impossible : voyage avec Blanchot, Klossowski et John Carpenter dans les années 80

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Il n'est jamais trop tard pour les classiques. Enfin vu!

Je ne savais pas à quel point le film était si "petit", il a dû rien coûter..
Le scénar tient sur un timbre-poste, mais tout le plaisir vient de la mise en scène: chacune des apparitions de Michael Myers, l'exploitation du hors-champ, de l'arrière-plan, la caméra subjective, le bruit de la respiration, la gestion des ombres et de la lumière.. Tout cela est un vrai régal et - je suis heureux d'enfin le contstater - un modèle de mise en scène. (et quelle ouverture!)
Après, j'ai toujours un peu de mal avec l'invraisemblance du mec simplement immortel (c'est pour cela qu'il ont fait 15 suites??), mais Carpenter a quand même réussi à créer une figure du Mal vraiment marquante.
Et même la musique est cool, joyeusement ringarde.

Bref, super moment. 5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Le II vaut le coup aussi.

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Looks like meat's back on the menu, boys!