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""Dark Star" est un vaisseau spatial chargé de détruire les planètes qui encombrent le système solaire. Alors qu'il s'apprête à lancer une nouvelle bombe, une avarie se produit"

Résumé Allociné pas très juste car ce n'est pas "le système solaire", le vaisseau détruisant des planètes d'autres systèmes ayant un risque statistique de dériver de leurs systèmes d'origine et de provoquer (dans des milliards d'année?) une interférence avec la terre... L'absurde est autrement plus intéressant exposé de cette manière!

Le film n'est pas en scope, mais au delà de ça, c'est tout simplement très difficile de retrouver des traces bien net des futures mises en scène de Carpenter dans ce Dark Star, idem pour la musique assez éloignée de son futur travail... On a plutôt l'impression d'un vrai job à deux avec Dan O'Bannon, impliqué au scénario mais aussi comme interprète, et dont on ne peut s'empêcher de penser déjà à son script d' Alien, autant dans la description du vaisseau spatial que dans toutes ces scènes où O'Bannon lui même en Pinback course une "chose" en forme de baudruche sur pattes, à travers les couloirs du vaisseau (mon premier réflexe a été de penser au dindon d'Un ticket pour l'espace...).

Des scènes qui sont à l'image du film entier, qui navigue en mode potacherie seventies sous marie-jeanne, tout en investissant de manière très intelligente beaucoup de thèmes de SF : l'équipage doucement maboule qui dérive lentement dans l'espace et face à la relativité du temps, l'exploitation d'une intelligence artificielle de plus en plus autonome.. L'affiche ne ment pas en se référant à 2001 ou Dr Folamour (en imaginant que la bombe soit intelligente!). Il va même sans doute plus loin que le concept d'Hal 9000, même si le traitement est bien foutraque.

Pour les amateurs de Space Opéra, Dark Star pourra apparaître parfois bien plus cheap qu'un épisode de la série originelle Star Trek. Et Carpenter essaye de parier sur la fantaisie de son script et de certains SFX artisanaux plutôt que de vraiment travailler le minimalisme de sa mise en scène, malgré quelques scène de suspens classiques honorables, comme celle qui se déroule dans un couloir d’ascenseur. Je me rends compte rétrospectivement avec ce film que dés qu'il y a de l'humour chez lui, je trouve toujours sa mise en scène moins précise... Ce n'est pas très grave pour ce premier film brouillon représentant pas plus que les débuts respectifs de deux créateurs: en l'état c'est jamais pédant et très divertissant.

Vu en VF, et elle est plutôt réussie, en particulier la voix féminine du vaisseau, et celle de la bombe. La scène où le personnage de Dolittle a une discussion philosophique avec la bombe est vraiment excellente.

0_o

La Bombe répond comme Hal 9000 et possède une AI... Dans le film, l'AI du vaisseau lui a demandé plusieurs dois d'être larguée et de sauter, puis finalement de revenir dans sa soute en s'excusant d'un dysfonctionnement des circuits...Mais elle finit par en avoir marre des contre-ordre, son but dans la vie étant de sauter une seule et unique fois... Pour le reste je ne spoile pas

J'aimerais trop le voir.

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N'écoutez pas Film Freak

C'est pas franchement le genre de chose qui me dérange.

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N'écoutez pas Film Freak

Mais Bob, pourquoi t'as regardé ce film réputé pas ouf alors que t'es même pas fan de Carpenter?

Parce que ça ne dure que 83 minutes et que j'avais besoin d'un film très court.

C'est effectivement pas top du tout, n'en déplaise aux giga-vendus qui osent mettre la moyenne ou plus dans le topic section Tops ou sur Letterboxd.

J'aime bien cette intro qui annonce une sorte de satire politique, avec ce gouvernement qui laisse dans leur merde l'équipage du vaisseau chargé d'exploser des planètes instables risquant de déstabiliser l'ordre établi, laissant entrevoir la foire à l'absurdité qui va dominer cette mission et ce film, mais le récit part dans tous les sens structurellement, laissant son discours politique en friche et enquillant des saynètes sans liant ou même justification d'existence (toute la phase proto-Alien où O'Bannon poursuit la créature dans le vaisseau) et redoublant sans cesse d'un humour au ras des pâquerettes (le coup de la détente dans leurs quartiers/chambre d'ado où O'Bannon met des lunettes farce et attrapes et s'amuse à embêter l'autre avec un poulet en caoutchouc, j'étais profondément embarrassé). Inévitablement, il s'agit de toutes les scènes rajoutées pour passer d'un film étudiant de 45 minutes à un long métrage de 83 minutes. Mais même les idées intéressantes (la discussion philosophique avec la bombe) sont d'une paresse et d'un non-drôle achevé.

Pour le côté cheap, on peut pardonner beaucoup de choses mais des fois, faut pas forcer, la comédie n'excuse pas tout (l'alien ballon de plage).

Sinon, il est intéressant de voir que, lors d'une scène de panique où l'équipage doit vite exécuter une manoeuvre, Carpenter découpe ça en une succession de plans très courts et serrés sur des mains activant des boutons, donc il sait insuffler le rythme adéquat quand il faut...et le reste du temps c'est mou et chiant. Comme quoi, c'est vraiment pas le passage du temps qui date ses films, c'est mou de base.

Désormais vu tous les Carpenter sauf The Ward.

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Donc pas tous.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

D'où l'usage de "sauf".

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Je chipote grammaticalement
Me manque celui-là, starman, the ward et village of the damned et je suis pas super pressé en fait.

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FEAR NOTHING

Starman est le seul vaguement potable du lot.

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J'ai vu bodybags, ça me fait pas peur.

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FEAR NOTHING

Ouais pas assez fan pour mater ses trucs TV.

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Starman est un joli film. Village of the damned est vraiment intéressant dans les idées qu'il apporte au film de Wolf Rilla.
The Ward, même moi je n'ai pas tenu

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Mais qu'est-ce que c'est que ce complétiste à géométrie variable ?

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Complétiste de longs métrages de fiction de cinéma.

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