Forum de FilmDeCulte

Dans un futur proche, deux détenus revivent leur passé sous l'effet de drogues altérant les émotions et administrées par un directeur visionnaire.

Je créé le topic pour la forme mais j'ai rien à dire sur le film.

C'est vraiment l'archétype du "film du milieu" des plateformes: design stylé et clinique pour mieux cacher un tout petit récit ; ambiance de vrai récit pour adulte qu'on se force un peu à aimer parce que c'est "le vrai cinéma" en lieu et place des blockbusters alors qu'en réalité c'est pas génial...

Ici j'ai fait mine d'être convaincu pendant une heure, donnant sa chance aux fausses pistes pas toujours claires du scénario. Et au fur et à mesure je me suis rendu compte que c'était tout riquiqui comme film, que ça racontait quasiment rien pour ses 1h47. Plutôt que le classique "court-métrage étiré", c'est plutôt une sorte de BLACK MIRROR deux fois trop long. Je l'aurai oublié demain.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Si vous aimez voir quelqu’un faire monter une jauge sur un téléphone portable pendant 1h46, ce film est fait pour vous.

Voilà qui donne envie de revoir le curieux The Lazarus Project avec Paul Walker.

QGJ a malheureusement plus ou moins tout dit.

Pendant près d'une heure d'exposition, le film tient franchement la route. J'en suis venu à mon demander, tout ienclisme mis à part, ce qui pouvait justifier les retours catastrophiques lus ça et là. Puis le film révèle peu à peu un scénario franchement simple(t) et sans surprise qui ne sait pas comment faire d'une nouvelle un long métrage. Les comparaisons avec un épisode de Black Mirror tapent dans le mille.

Que l'écriture ne sache pas comment exploiter autrement que de façon très linéaire et superficielle le concept, soit (même si on se demande pourquoi les scénaristes de Deadpool et Six Underground ont gardé la gogolerie pour le dernier acte, nul au demeurant), mais elle aurait pu développer des relations entre les personnages plus convaincantes que ces caractérisations pas cuites.

On sent que c'est ce qui intéresse Kosinski que l'on retrouve vaguement dans le rapport emprisonnant à la technologie, dans l'isolation de l'individu, et j'apprécie la volonté du cinéaste de s'essayer à autre chose de plus verbeux, en quasi-huis-clos, sans spectacle, mais ça pisse vrrrraiiiment pas loin comme film.

Outre la direction artistique et les cadres somptueux, dont le soin géométrique kosinskien souligne la rigidité et la froideur de l'univers, le film vaut surtout pour la performance plurielle d'un Chris Hemsworth à contre-emploi, tour à tour menaçant, drôle, faux, camp...

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Bien aimé la nouvelle d'origine (dans le recueil 10 décembre de Saunders, un écrivain mi-pychologique mi-expérimental), mais c'est pas du tout du matériau pour un film Netflix..

Je suis assez d'accord que le film est un long Black Mirror, mais justement à mon sens pas assez long pour que ça soit un bon film. 30min de plus aurait été appréciable afin de moins précipiter la fin et de mieux développer certain point, notamment avec marc.

Au temps pour moi je corrige : "Si vous aimez voir quelqu’un faire monter une jauge sur un téléphone portable pendant 2h16, ce film est fait pour vous."

En voulant découvrir les nouvelles séries netflix, je suis tombé sur ce film et avec le casting, j'ai voulu y jeté un petit coup d'œil. J'ai plutôt apprécier, même s'il y a quelques séquences du film qui ne sont pas trop à mon goût.

Grave