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Épouse d'un riche banquier, Mary recroise par hasard son amour de jeunesse, neuf ans après leur dernière rencontre...

J'ai d'abord cru que la structure en flashback allait remonter tout le fil et raconter une histoire d'amour à l'envers de son dénouement jusqu'à sa naissance.
Mais c'est finalement pas si novateur, puisqu'on suit seulement deux temporalités. Les trois quarts du films sont un flashback qui raconte non pas la rencontre de deux amants, mais déjà leurs premières retrouvailles, plusieurs années après que la femme ait décidé de faire un mariage de raison avec un riche banquier. Cette première partie de l'histoire, leur rencontre et le premier choix de la femme, on ne la verra jamais. Ca permet aussi d'éviter la partie mièvre et passer directement à la partie pseudo-mature où on voit les deux anciens amants luttant contre eux-même et tentant de donner le change : "Tiens chéri, voilà mon ex. Je t'en avais parlé?".

Donc à part ça, j'ai pas tellement de points de comparaison avec les mélodrames de l'époque, mais c'est classique, ça a surtout le mérite d'une certaine subtilité et humanité, on n'a pas de cruel banquier face à un fauché romantique, le dilemme vient surtout de la bonne femme qui n'est pas foutue de savoir ce qu'elle veut. Et la mise en scène lyrique de David Lean fait très bien le job, j'ai aussi pris plaisir à voir les bords du lac d'Annecy que je connais bien.

88 min, c'est en replay sur Arte.

Lean, c'est toujours de la bonne came.

Pas vu celui-ci, je note !

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ca a l'air de fort ressembler à Brève Rencontre.....?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je ne saurais dire, car je n'ai pas vu celui-là, mais le synopsis a l'air assez proche oui.

Merci de la recommandation.

En attendant je vais m'écouter un bon Ludwig von 88.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

A chaque fois je tique sur cette faute. Mais je ne suis pas sûr que c'en est une...

Pour moi, c'est:

Merci POUR + nom
Merci DE + infinitif

Merci pour la recommandation.
Merci de nous l'avoir recommandé.

Mais "merci de la recommandation": BEURK. Ca sonne "faux". Mais ce n'est peut-être pas une faute, je ne sais pas.

Appel aux ayatollahs de l'orthographe (Castorp, Billly Budd...)!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui, c'est bien une faute.
Et elle n'est faite qu'avec certains mots, QGJ ne dirait jamais "Merci des pommes de terre" quand il va au marché d'Aligre.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Les deux sont corrects.

Même réponse dans d'autres articles - qui peuvent ergoter sur les nuances, mais admettent les deux.

En fait, "merci de" ne marche pas avec des choses tangibles Donc "merci de ta recommandation", c'est bon... mais "merci de tes pommes de terre", non.

Stupide langue.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Si, regarde: on peut dire "merci du cadeau" (quand on veut être ironique).
Ca sonne faux parce que c'est ironique, mais pas parce que c'est une faute.

Je ne vois pas en quoi c’est ironique

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui, ça me met le doute...

Personne l'a vu, sinon?

Il m'a semblé, à cause de Ludwig von 88.

Ah non c’était sincère, et Ludwig c’était en hommage à la durée du film.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste