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MessagePosté: 12 Mar 2022, 15:41 
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Robot in Disguise
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Il y a les Pixar limpides et universels (les jouets, les poissons, les voitures...) et les Pixar idiosyncratiques (les rats français cuisiniers, les vieux qui font décoller leur baraque...). Dans cette deuxième catégorie, ils se sont surpassés avec cette histoire de jeune fille chinoise de Toronto qui en 2002 se transforme en panda roux, métaphore des règles.

Au début le film risque d'irriter avec sa narration speed et "djeunz" mais une fois que le dispositif se met en place le travail scénaristique se fait sentir: on pense qu'elle va rester coincée panda pendant 1h de film: elle récupère son corps illico ; on croit qu'elle va devoir le cacher à sa mère: celle-ci s'en rend compte au bout de huit minutes... L'enjeu se déplace donc fréquemment et de façon intelligente, conduisant à un récit qui avance relativement vite malgré les 1h47.

Totalement métaphorique de la puberté, le film saisit bien les évolutions de cette âge-charnière, aussi bien dans la rébellion bien sûr, mais surtout dans son awkwardness (la pote Eva avec sa dentition animale) que dans son éveil sexuel azimuté (les fantasmes autour du leader du groupe, Robaire :lol: ). Drôle.

Le final, décomplexé, adopte les codes du film de monstre pour figurer l'affrontement mère-fille: jouissif. Et en chemin le film s'offre quelques beaux plans
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même si je trouve au final les règles de l'univers pas toujours suffisamment nettes. A la fin on a une surdose de pandas et le monde du bambou devient confus. Pas aussi limpide qu'espéré.

Et puis on retrouve dans le film cette sorte de malaise inconscient typiquement américain: on célèbre une culture étrangère, l'ode à la différence, etc, et en même temps, on décèle un inconfort vis-à-vis de ses traditions. "Vive la culture asiatique ! Mais bon quand même devoir marcher dans les pas de ses aînés ça va un moment hein...", et au final la leçon apprise c'est l'éternel individualisme typiquement occidental, tu dois créer ton propre chemin, patin-couffin... Certes, les auteurs, tout comme l'héroïne, essaient de trouver un juste milieu, mais au final on a beau prendre des visages (et des voix ! Orion Lee de FIRST COW) asiatiques, faire des designs asiatiques, le film dans son essence est profondément américain. Représentation de façade.

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MessagePosté: 15 Mar 2022, 16:54 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Il y a les Pixar limpides et universels (les jouets, les poissons, les voitures...) et les Pixar idiosyncratiques (les rats français cuisiniers, les vieux qui font décoller leur baraque...). Dans cette deuxième catégorie, ils se sont surpassés avec cette histoire de jeune fille chinoise de Toronto qui en 2002 se transforme en panda roux, métaphore des règles.

Tu trouves ça tellement tiré par les cheveux? C'est presque trop éculé, d'ailleurs, c'est la deuxième fois que Pixar nous fait le coup de l'ado rebelle qui se transforme en animal. En plus ça commence en mode : "Ca, c'est moi".

Mais l'originalité vient plutôt du traitement qui désamorce beaucoup de situations prévisibles tout en avançant. Ce que je trouve le plus réussi, c'est d'avoir adopté autant que possible le point de vue de l'ado dans tout ce qu'il a de ridicule sans le prendre de haut. Tout le délire autour du boy's band est juste à la bonne distance, à la fois bien débile comme il se doit tout en restant crédible et en respectant la dévotion des gamines qui s'en aident pour construire leur identité.

Je comprends Qui-Gon qui regrette le point de vue purement américain, mais on est là dans une famille sino-américaine et ce tiraillement entre autorité et individualité est un dilemme classique de cette culture, ça m'aurait choqué si le film se passait en Chine.
Un peu dérangé aussi par les règles pas très claires.
Il faut absolument lever le sort au risque d'être piégé à jamais puis on voit la mère et la grand-mère qui... redeviennent pandas avant de s'exorciser une nouvelle fois? En fait c'est totalement réversible, rendant le choix de la gamine sans importance?


Enfin voilà, sinon il y a toujours ce label qualité Pixar on est plutôt dans le milieu du panier.


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MessagePosté: 15 Mar 2022, 17:07 
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oeil-de-lynx a écrit:
Tu trouves ça tellement tiré par les cheveux?
C'est surtout la spécificité qui m'étonne, c'est l'antithèse du truc vague et universel. (je précise pour les débiles du fond que c'est pas une critique)
oeil-de-lynx a écrit:
Tout le délire autour du boy's band est juste à la bonne distance, à la fois bien débile comme il se doit tout en restant crédible et en respectant la dévotion des gamines qui s'en aident pour construire leur identité.
Ils sont juste parfaits.
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oeil-de-lynx a écrit:
Il faut absolument lever le sort au risque d'être piégé à jamais puis on voit la mère et la grand-mère qui... redeviennent pandas avant de s'exorciser une nouvelle fois? En fait c'est totalement réversible, rendant le choix de la gamine sans importance?
Grave, tout ça c'est incompréhensible.

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MessagePosté: 16 Mar 2022, 01:55 
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oeil-de-lynx a écrit:
ça m'aurait choqué si le film se passait en Chine.


?? est-ce que ça veut dire que les Chinois n'ont pas le droit de s'affranchir de leurs traditions ? Si c'est ça, je crois que beaucoup n'ont pas attendu ton autorisation pour le faire, à une époque pas si lointaine c'était même un peu obligatoire !

Sinon sur le boys band il n'y a juste zéro recul (sinon un côté nostalgique), j'imagine que Disney vend ce qu'ils faisaient à l'époque (je suis pas allé vérifier mais je suppose, connaissant un peu la logique et l'"esprit" Disney, qu'ils avaient des billes dans certains de ces groupes à l'époque où c'était en vogue). De même, tout le côté merchandising de la fille panda pour aller voir le groupe en concert est traité sans absolument aucun recul, marketing subtil de faire assumer par les personnages à l'intérieur du film le futur merchandising du film (en plus par des mômes, donc les premières cibles du truc).


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MessagePosté: 16 Mar 2022, 06:54 
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scienezma a écrit:
oeil-de-lynx a écrit:
ça m'aurait choqué si le film se passait en Chine.


?? est-ce que ça veut dire que les Chinois n'ont pas le droit de s'affranchir de leurs traditions ? Si c'est ça, je crois que beaucoup n'ont pas attendu ton autorisation pour le faire, à une époque pas si lointaine c'était même un peu obligatoire !

C'est un sujet universel, mais toi qui vois le mal partout, tu n'aurais aucun problème avec des américains qui feraient un film en langue anglaise sur une jeune fille imaginaire de Shenzen qui lutte contre les traditions?

scienezma a écrit:
De même, tout le côté merchandising de la fille panda pour aller voir le groupe en concert est traité sans absolument aucun recul, marketing subtil de faire assumer par les personnages à l'intérieur du film le futur merchandising du film (en plus par des mômes, donc les premières cibles du truc).

Sans aucun recul, c'est vite dit. Le côté ridicule est déjà évident pour n'importe qui passé 12 ans et demi, pas la peine d'en rajouter. Tu t'attends vraiment à voir un message anti-consumériste?


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MessagePosté: 16 Mar 2022, 08:33 
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oeil-de-lynx a écrit:
scienezma a écrit:
oeil-de-lynx a écrit:
ça m'aurait choqué si le film se passait en Chine.


?? est-ce que ça veut dire que les Chinois n'ont pas le droit de s'affranchir de leurs traditions ? Si c'est ça, je crois que beaucoup n'ont pas attendu ton autorisation pour le faire, à une époque pas si lointaine c'était même un peu obligatoire !

C'est un sujet universel, mais toi qui vois le mal partout, tu n'aurais aucun problème avec des américains qui feraient un film en langue anglaise sur une jeune fille imaginaire de Shenzen qui lutte contre les traditions?


Je vois pas le problème a priori, tout dépend si c'est fait intelligemment ou pas. Des "américains" d'origine chinoise peuvent par exemple faire ce type de film, mais ça n'est évidemment pas une condition sine qua non pour obtenir un bon film de ce type...

Citation:
scienezma a écrit:
De même, tout le côté merchandising de la fille panda pour aller voir le groupe en concert est traité sans absolument aucun recul, marketing subtil de faire assumer par les personnages à l'intérieur du film le futur merchandising du film (en plus par des mômes, donc les premières cibles du truc).

Sans aucun recul, c'est vite dit. Le côté ridicule est déjà évident pour n'importe qui passé 12 ans et demi, pas la peine d'en rajouter. Tu t'attends vraiment à voir un message anti-consumériste?


Je dirais plutôt que, pour toi qui trouves ce type de truc ridicule, tu y as projeté du ridicule. Mais le film ne donne absolument aucun côté ridicule au truc, bien au contraire il se contente de plaquer la recette visuelle et sonore du succès de ces boys band (en y ajoutant comme je le disais précédemment une petite touche geek like nostalgique très dans l'air du temps pour les gens plus âgés qui ont connu cette époque).


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MessagePosté: 21 Mar 2022, 11:17 
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Pas aimé. Contrairement à QGJ j'ai plutôt aimé les premières minutes hystériques et très contemporaines qui pètent de partout et très rapidement le film s'effondre et se perd dans un récit franchement pas du tout palpitant. Je suis gré au film d'être assez surprenant sur la gestion de la transformation, en effet très vite ce n'est presque plus un enjeu, tout le monde la voit etc... mais au profit de quoi ? Détesté cet aspect mythologique familial naze et d'une rare lourdeur. J'y voir le premier grief rédhibitoire du film qui se veut "inclusif" et disons-le "woke" (on notera probablement la première figurante voilée chez Pixar voire même Disney) avec son respect de la culture évoquée par le film avec sa réalisatrice vietnamo-canadienne et son casting intégralement asiatique cependant on retombe de manière presque risible dans une espèce de parodie de mythologie asiatique à base de karma, de forêt de bambou et de panda roux.

La deuxième chose qui m'a beaucoup bloqué et dont je suis vraiment étonné de voir personne en parler c'est son rapport au capitalisme. L'émancipation du personnage va passer par une marchandisation de son image ou plus simplement dit par du pur merchandising. De la part de Disney c'est quand même d'un cynisme achevé. D'ailleurs la question de l'argent n'est pas vraiment évoquée, les élèves (de collège rappelons-le) sont visiblement tous pétés de thunes et achètent connerie sur connerie jusqu'à ce que l'antagoniste de l'héroïne lui propose carrément 200 dollars. Bref grosse gêne à ce niveau-là surtout que le film aurait pu facilement le désamorcer mais fait le choix de ne pas "problématiser" cette orientation du scénario. Mais ce n'est pas le pire. On va faire du merchandising carrément la finalité du film. Loin d'un récit d'émancipation d'une jeune femme face à une famille étouffante, on se retrouve avec le récit d'un personnage qui va trouver le moyen de subvenir aux besoins financiers de sa famille toxique. Là encore avec le merchandising de son image, de la culture défendue par le film. Trouvé ça totalement honteux et là encore pas du tout ironisé par le film, c'est vraiment traité de manière premier degré et sans recul.

Pour le reste c'est joli on va pas se mentir, c'est la qualité Pixar. Le final en mode film de monstre m'a un peu surpris même si j'ai trouvé absolument nullissime toute cette mythologie ultra confuse dans la forêt de bambou. Le film manque de rythme et de folie et s'avère assez chiant (il dure 1h47, il aurait dû durer 20mn de moins). Médiocre.

2/6

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MessagePosté: 21 Mar 2022, 11:38 
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Pas vu le film mais je suis certain que ART CORE A TOUT DIT.

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MessagePosté: 21 Mar 2022, 11:44 
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Ah ah, étonné de la réception très positive du film à vrai dire.

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MessagePosté: 21 Mar 2022, 11:57 
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Art Core a écrit:
La deuxième chose qui m'a beaucoup bloqué et dont je suis vraiment étonné de voir personne en parler c'est son rapport au capitalisme. L'émancipation du personnage va passer par une marchandisation de son image ou plus simplement dit par du pur merchandising. De la part de Disney c'est quand même d'un cynisme achevé.

Tu masques les messages de scienezma ?

C'est vrai que c'est la partie la plus inquiétante du récit. J'ai imaginé un moment qu'il y avait peut-être un crypto-avertissement sur la prostitution adolescente, mais on peut aussi le voir comme une pure référence aux insta et tik-tok likes. Il me semble en plus que le choix de l'année 2002 est d'ailleurs seulement là pour couper court à tout existence des smartphones. Je ne vois pas en quoi l'époque est une marqueur dans le film en dehors de ça.

Et c'est vrai que si le symbole panda roux = règles et puberté est assez clair, qu'est on censer comprendre de l'histoire de cette jeune fillle qui va utiliser son nouveau corps pour se faire de l'argent en cachette? C'est ce qui me dérange aussi en général dans le film, le deuxième niveau de lecture ne tient pas bienla route ou alors devient carrément flippant.


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MessagePosté: 21 Mar 2022, 15:43 
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Vu le film et ART CORE A TOUT DIT. (à ceci près que contrairement à lui je trouve la première partie hystérique, assez insupportable, en terme de récit ça s'améliore par la suite en prenant un peu plus son temps).
Globalement, la réalisatrice a le totem d'immunité parce qu'elle est elle même d'origine chinoise.

Etonnant aussi de voir cette célébration d'une culture, et à coté de ça la dénonciation des mécanismes du conservatisme qui permettent justement la transmission de cette culture.


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MessagePosté: 13 Juin 2022, 08:38 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Il y a les Pixar limpides et universels (les jouets, les poissons, les voitures...) et les Pixar idiosyncratiques (les rats français cuisiniers, les vieux qui font décoller leur baraque...). Dans cette deuxième catégorie, ils se sont surpassés avec cette histoire de jeune fille chinoise de Toronto qui en 2002 se transforme en panda roux, métaphore des règles.

Au début le film risque d'irriter avec sa narration speed et "djeunz" mais une fois que le dispositif se met en place le travail scénaristique se fait sentir: on pense qu'elle va rester coincée panda pendant 1h de film: elle récupère son corps illico ; on croit qu'elle va devoir le cacher à sa mère: celle-ci s'en rend compte au bout de huit minutes... L'enjeu se déplace donc fréquemment et de façon intelligente, conduisant à un récit qui avance relativement vite malgré les 1h47.

Totalement métaphorique de la puberté, le film saisit bien les évolutions de cette âge-charnière, aussi bien dans la rébellion bien sûr, mais surtout dans son awkwardness (la pote Eva avec sa dentition animale) que dans son éveil sexuel azimuté (les fantasmes autour du leader du groupe, Robaire :lol: ). Drôle.

Le final, décomplexé, adopte les codes du film de monstre pour figurer l'affrontement mère-fille: jouissif. Et en chemin le film s'offre quelques beaux plans
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même si je trouve au final les règles de l'univers pas toujours suffisamment nettes. A la fin on a une surdose de pandas et le monde du bambou devient confus. Pas aussi limpide qu'espéré.

D'accord avec tout ça.
La métaphore des règles, je l'ai pas vu venir et je trouve ça ouf. J'ai trouvé ça régulièrement drôle, kiffant dans son influence manga, formellement très beau dans les couleurs et la lumière et assez surprenant dans le déjouage des attentes au début mais un peu facile dans sa progression et son dénouement.

Citation:
Et puis on retrouve dans le film cette sorte de malaise inconscient typiquement américain: on célèbre une culture étrangère, l'ode à la différence, etc, et en même temps, on décèle un inconfort vis-à-vis de ses traditions. "Vive la culture asiatique ! Mais bon quand même devoir marcher dans les pas de ses aînés ça va un moment hein...", et au final la leçon apprise c'est l'éternel individualisme typiquement occidental, tu dois créer ton propre chemin, patin-couffin... Certes, les auteurs, tout comme l'héroïne, essaient de trouver un juste milieu, mais au final on a beau prendre des visages (et des voix ! Orion Lee de FIRST COW) asiatiques, faire des designs asiatiques, le film dans son essence est profondément américain. Représentation de façade.

Mec qui prend un dilemme authentique vécu par l'autrice pour nourrir son moulin merdeux anti-woke...

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MessagePosté: 13 Juin 2022, 08:48 
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oeil-de-lynx a écrit:
Il me semble en plus que le choix de l'année 2002 est d'ailleurs seulement là pour couper court à tout existence des smartphones. Je ne vois pas en quoi l'époque est une marqueur dans le film en dehors de ça.

La scénariste-réalisatrice est née en 1989*. En 2002, elle avait 13 ans, comme son héroïne.



*je vais me suicider

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MessagePosté: 13 Juin 2022, 09:03 
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Film Freak a écrit:
*je vais me suicider

Pas avant d'avoir fini ton livre.


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MessagePosté: 13 Juin 2022, 09:05 
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