Forum de FilmDeCulte

Depuis toujours, l’humanité lève les yeux vers les étoiles en quête de réponses… et cette fois, l’univers a répondu ! Elio, un garçon de 11 ans rêveur et passionné d’espace, peine à trouver sa place sur Terre. Mais sa vie bascule lorsqu’il est mystérieusement téléporté dans le Communiverse — une organisation intergalactique rassemblant des représentants (aussi étranges que fascinants) de galaxies lointaines. Pris par erreur pour l’ambassadeur officiel de la Terre, il se retrouve propulsé au cœur d’une mission aussi périlleuse qu’extraordinaire. Heureusement, il pourra compter sur Glordon, un extraterrestre aussi loufoque qu’attachant, et sur sa tante Olga, qui veille sur lui depuis la Terre. Au cours de cette aventure hors du commun, Elio devra prouver qu’il est le digne représentant des humains tout en découvrant qui il est vraiment et où se trouve sa place.

Jadis, la formule Pixar, c'était du high concept jouant avec l'imaginaire collectif.

Aujourd'hui, ça rejoue la formule...de Lilo & Stitch? Orphelin atypique et solitaire qu'une parente a du mal à élever qui va enfin se faire un ami en la personne d'un extra-terrestre destiné à être belliqueux.

Bon, la comparaison s'arrête là en vrai mais le fait est que même si certains passages marchent indépendamment (notamment tout ce qui singe le cinéma d'horreur de façon presque osée) et que l'émotion rudimentaire fonctionne encore, l'ensemble manque d'originalité ou simplement d'un grain de folie pour sortir de sentiers bien trop battus pour que le film soit autre chose que moyen.

Visiblement, le film, initialement conçu par Molina comme film personnel avant qu'il ne le lâche, a beaucoup été remanié.

Si les Pixar originaux ressemblent à ça, on va finir pas préférer les suites.

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flop film, flop thread. quelle tristesse.

le film va finir autour de 150m dans le monde, une poignée de dollars devant en avant - sorti dans les conditions que l'on sait - ce qui lui permettra de ne pas être le pire flop de pixar.
mais enfin rude, et ça conclut le triste making of - le film était quasiment fini avec son réalisateur initial - puis le studio a réclamé des changements structurels - le réal est parti - un storyboarder est devenu réal - ils ont repoussé de deux ans et ont tout refait - puis la réalisatrice de turnign red est venue finir. d'où les crédits baroques du film ("un film de machin" - "réalisé par bidule & truc").

au final, je trouve que le film n'est pas du tout le pire de ce qu'ils ont fait, et qu'ils s'en sortent assez bien parce que leurs autres films à problèmes ça se sentait vraiment alors que là, si on ne le sait pas franchement ça passe.

j'ai trouvé ça plutôt sympa.
l'histoire d'un petit garçon passionné par l'espace et qui s'évade vers les étoiles ça m'a beaucoup touché.
il y avait une vibe... valerian à tout ça : l'humain qui se retrouve sur une planète lointaine avec des créatures et sauve the day. le point positif c'est que j'aime bien la bd valerian, le point negatif cest que ça faisait une aventure un peu random : c'était ça, ça aurait pu être autre chose. ça fait vraiment épisode de série télé, ou de bd, ou de dev où tout le monde propose une intrigue et on choisit celle-ci. il y a aussi le design qui m'a ausis fait penser à valerian, mais cette fois-ci au film : comparés aux designs ultra générique et industriels et plats de buzz, il y a ici des couleurs, des idées, ça ose un peu de la folie. on n'est pas au niveau d'élémentaires, mais il y a quand même l'impression qu'on a laissé les artistes s'amuser et ça donne quelques trucs très sympas. c'est ce qu'il y a à se mettre sous la dent, parce que sinon globalement on a le même problème fondamental que buzz : cette science-fiction qui manque quand même dramatiquement d'imagination. regarder les étoiles ça permet d'imaginer des mondes totalement différents du notre, sans limite, mais en vrai ça ne stimule pas de fou, tout ça.

le gros point sur lequel le développement compliqué se fait sentir c'est le personnage d'elio lui-même. déjà, les humains qui ont tous la même gueule depuis 20 ans vraiment jpp - et là ils ont tenté des traits un peu forcés et le résultats c'est qu'ils sont assez vilains. et ensuite, le personnage était donc "queer coded" à l'origine, c'était la personnalité et le thème du film de se trouver etc, et il n'en reste plus qu'un simili coming out d'une créature amusante à la fin. sinon, le personnage est vraiment atrocement générique, et si je suis content que pixar se défasse du "quota émotion" qu'ils avaient mis en place en mode formule à un moment, l'absence de thème ou d'émotion ici renforce l'impression d'aventure sympathique mais un peu beaucoup random.

il n'en demeure pas moins que j'ai trouvé le film plaisant, pas hystérique, avec de jolies choses, ça ne prend pas activement les enfans pour des abrutis, c'était sympa.

Pas encore lus vos avis car je compte le rattraper, mais le simple fait que je n'ai jamais compris le pitch grâce à la com' du film me gêne.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

oui... d'autant que le pitch présenté à l'origine "un petit garçon se retrouve pris pour le maitre de la terre sur un malentendu" n'a quasiment aucune incidence sur le récit au final.

sinon j'ai oublié de dire que c'était quasiment un film live action, c'est intéressant. dans le ton, les aventures, les visuels... ils peuvent faire un remake plan par plan et tout fonctionnerait tel quel.

Je m'attendais à pas grand chose et j'ai trouvé ça plus que sympa. Elio est attachant, l'univers visuel est coloré, le ton reste sérieux mais avec ce petit "grain de folie" pixarien. Et forcément j'ai eu droit à ma petite émotion à la fin. Tu sens qu'en dépit des éventuels problèmes de développement ils ont quand même un Brain Trust suffisamment solide pour réussir à faire retomber le truc sur les rails du sens, de la cohérence et de l'émotion. Je trouve ça tellement mille fois mieux que LES BAD GUYS 2 ou même DOG MAN vu l'autre jour. Rien de fou mais dans le marasme tu te sens pas insulté.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Perso j'ai trouvé cela bien moins sympa que bad guy 2.
Même visuellement.
Le moins bon pixar en concurrence avec le panda roux