Forum de FilmDeCulte

savoir gré je crois.

J'aime beaucoup ses deux premiers films mais je ne suis pas sur que tu accroches. Hers c'est un cinéma très évanescent, très doux et avec une touche mélancolique. Tu risques de trouver cela un peu mou mais je peux me tromper. Après il a vraiment un univers et un style à lui dans le cinéma français qui fait que c'est assez original donc tu peux toujours tenter.

Huhu non je suis dans une semi-retro Zemeckis là.

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Ok je zappe.

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Moi je pense que ça pourrait te plaire. C'est un film super simple (et je dis pas ça pejorativement).

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CroqAnimement votre

Greta Scacchi a pris cher.

Grave, quand j'ai vu son nom au générique j'ai halluciné je l'avais pas du tout reconnu.

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CroqAnimement votre

You are not your fucking Scacchis.

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J'aime !

Je me demandais qui capterais.

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C'est clair qu'elle a pris cher Greta.

D'accord avec QGJ et Art core sauf sur la deuxième partie que je trouve tout aussi forte. Et j'ai beaucoup aimé l'arc avec Stacy Martin qui pour le coup est en plein dans le sujet du film. L'amourette naissant suspendue et la manière dont petit à petit le personnage de Léna se reconstruit et récupère de son trauma. Beaucoup de scènes me restent en tête : hors de celles que vous avez cités je rajoute celle où Lacoste s'écroule devant Cohen et celle de l'amie partie à Lyon.

Même si le sujet est très fort, ça ne suffit pas pour faire un film et Hers assume cette fois ci totalement son côté mélo et a beaucoup moins de retenue sur l'émotion que dans ses précédents. L'image frontale des victimes de l'attentat qui pourrait être ridicule mais passe très bien où tous ses moments de tristesse qui évitent le pathos et deviennent bouleversants tellement ils semblent réels. Il y a plein de superbes scènes comme ces déambulations dans les rues de Paris ou le fantôme de Lacoste devant l'hôpital. Plein de petits détails qui nous immergent et nous cueillent d'émotion mais jamais ça sent le chiqué. Hers a vraiment le bon regard et la bonne distance.

Et puis on peut parler de mise en scène. Bien décrite par Art core avec cette utilisation de Paris, cette géographie du film et ces balades en vélo, toute cette douceur finalement assez simple qui donnent un petit côté pop mélancolique au film. Hers a toujours traité le deuil, là on est plus sur la reconstruction, comment se relever d'un trauma aussi soudain et l'apprivoisement entre un adulte encore jeune et sa nièce de 7 ans, comment les deux vont apprendre à se relever des épreuves de la vie et vivre ensemble. Malgré son point de départ, Amanda est plein de vie et ne verse jamais dans la tristesse facile. La vie continue semble nous dire cette dernière scène (un peu ratée) et il faut continuer à se battre, à croire au bonheur malgré les moments durs qui peuvent y arriver.

On pleure souvent dans le film, on y est souvent touché en plein coeur et on ne pourrait imaginer la séance sans Lacoste qui est ici super. La manière dont Hers l'exploite, cette simplicité nonchalante doublée d'une grande sensibilité nous permet de tout de suite de nous y identifier et de partager ses souffrances et ses joies. Malgré la présence de l'acteur, persuadé qu'Amanda va bider, d'autant plus dommage qu'il s'agit d'un des plus plus beaux films français de l'année.

5,5/6

Scène d'autant plus savoureuse qu'elle se déroule devant les fenêtres de chez Déjà-Vu.

J'ai trouvé ça un peu raté. J'aime la frontalité (en plus je pensais que c'était un film sur le 13 novembre, donc je m'attendais pas du tout à voir des morts à ce moment-là) mais je trouve ça, d'une part incrédible (comment faire un tel massacre dans un lieu aussi ouvert où tout le monde peut s'éparpiller en 5 secondes ?), d'autre part un peu cheap dans le rendu, c'est dommage.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui ça m’a fait drôle (j’ignorais tout du tournage), mais moins que Greta Scacchi. D’ailleurs Art Core, tu as dû la revoir avant dans The Terror, que je viens de commencer.


Bah quand même, une rafale de Kalachnikov visant des gens assis sur une pelouse, ça doit être rapide.

Autrement j’ai trouvé à Ophélie Kolb des airs de Dounia Sichov.

Moi ce qui m'a plutôt surpris c'est que Hers associe des terroristes à des mecs qui font des roues arrières en moto après un massacre.

Et oui en effet pour The Terror, je crois que j'avais même pas capté que c'était elle.

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CroqAnimement votre

Je me suis posé la question. Mais je pense que le film ne dit pas que c’est forcément eux. Pour moi c’est plus un élément d’étrangeté, d’aggressivité, qui vient perturber l’ambiance solaire et douce. Un truc ominous.

Après, même si c’était eux, c’est représentatif de la réalité...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste