Tetsuo a écrit:
L'utilisation du mot "black" était bien évidemment sarcastique, hein.
Ok, désolé, j'avais lu un 1er degré de sjw justement, en mode "il est black, c'est le truc le plus important, surtout pour faire rager les rageux".
Tetsuo a écrit:
Un métisse d'un côté et un blond de l'autre.
Donc les métis blonds n'existent pas ?
Ok, je pousse mais honnêtement, Dumas a des traits neutres, yen a pleins des purs races, blanc ou noir avec la même gueule. Gros Gégé, ça passe. Y'a bien que les cheveux. Plus une histoire de texture que de couleur, d'ailleurs. Tirait peut-être crépu blond le garçon.
Tetsuo a écrit:
Mais c'est pas la question. Avoir du sang noir dans une certaine sphère de la société du 19e siècle en France (où la question raciale devait être plus... disons tranchée), c'est un sujet qui m'aurait intéressé. Et c'est quand même pas une caractéristique de Dumas qu'on peut gommer d'un seul coup de google image, ça fait partie de son identité. Après, ce n'est certainement pas le sujet du film avec Depardieu que je n'ai pas vu et dont je me fous par ailleurs complètement...
On est d'accord, c'est super intéressant. Et comme le dit bmtmp, ça ouvre aussi sur l'histoire du père et du grand-père (patriarcat quand tu nous tiens).
Pas vu le film non plus mais je suppose que c'est pris en compte. Dans le cas contraire, ça serait vraiment choquant.
Tetsuo a écrit:
Citation:
Vouloir compartimenter autant la richesse et la diversité humaine, c'est désespérant.
Sans parler du fait que la question raciale est une excellente façon de coller la question économique et sociale sous le tapis.
Plus les inégalités économiques et sociales se creusent, plus la question des origines, pourtant totalement légitime, est posée. Tout en laissant la place à la bonne conscience.
C'est quand même bien fait.
Impression que tu dévies du sujet, ou que tu l'emmènes je ne sais où...
Où bnmtp va mais vu par le prisme de ses lectures.
Je vais lui faire plaisir, je reviens sur le féminisme.
Suffit de connaître des bonnes femmes de tous les milieux pour remarquer qu'il y a deS féminismeS. Et que celui de Manuella, 22 ans, téléopératrice, a plutôt tendance à penser salaires et tâches ménagères qu'à la condition de la Femme, jte raconte pas quand c'est elle qui est cocue.
J'essaie de recoller ça au sujet mais, hé, pas moi qui suis passé de Wheldon à Dumas black.
Non parce que j'ai rebondi sur le black, mais je pensais sjw en général. Donc féminisme comme lu par bntmp, mais aussi la question raciale, religieuse, LGBT.
Tu confirmes bntmp ?
En gros, et comme la majorité j'ai l'impression, faut trouver la juste mesure.
Et que les excès arrivent aussi parce que ces sujets sont effectivement passionnants et universels mais que la rapidité des modes, des thèses, des activistes, des lobbys etc. sont utilisés par les institutions et acteurs économiques. Exemple type: Mariage pour tous. À ce moment-là, par ces gens-là, ça m'a pas rendu joyeux pour les homos. La sagesse, c'était le faire en fin de mandat.
Dernièrement, je trouve que les évènements idenditaires récents aux États-Unis, malheureux pour eux déjà, nous tombent dessus en parasitant nos propres questionnements.
Ça finit en espèce d'amalgame de fantasmes plutôt que de faits quantifiables. L'exemple perso de Puck, dans le délire oppression et tout, c'est cohérent mais, dans un domaine pourtant prompt à inventer des mots et termes, ya une récup d'un champ lexical qui m'emmerde. Et ça m'énerve quand ça touche à des appropriations de l'Histoire par dessus la jambe.
L'écrivain français le.plus populaire, de toute façon, c'est Jules Verne. En tout cas, le plus traduit. Dumas, je me demande si ce n'est pas après Goscinny.
btnmp, l'Internet te le confirmera aussi, mais oui, oui Dumas s'est fait attaquer sur ses origines noires. T'aurais même pas besoin de vérifier tellement c'est évident d'ailleurs.
Mais je parlais de Dumas qui était fier de son père (je ne sais pas s'il a connu sa grand-mère). Ça aide à tracer sa route.
Mais n'hésite pas à m'expliquer ce que je veux dire