supergontrand a écrit:
Schopenhauer, qui rappelons-le a perdu un procès pour coup et blessures qui lui a valu 20 ans de dommages et intérêts et prétendait qu'il avait été harcelé.
Enfin bref
Que faut-il ou que peut-on tenter de comprendre, à la lecture de cette tentative piteuse de masquer sa propre incohérence conceptuelle par l'invocation d'une affaire qui n'est pas de l'ordre de l'argumentation? Invocation qui précisément illustre une fois de plus la même dilection obsessionnelle de l'impétrant pour l'argumentum ad personam.
Réfléchissons un instant.
a) Ou l'impétrant suggère par là qu'il est le Schopenhauer de cette affaire. Lassé de ses coups de fils anonymes sans effet, il passe enfin à l'acte et, lors d'une visite impromptue, après avoir défoncé la porte de mon immeuble, il me tabasse. Supputons que par chance j'y survive. Bien entendu je lui fais un procès pour coups et blessures. Qu'il perdra et qui lui coûtera 20 ans de dommages et intérêts, si et seulement si (comme disent les logiciens) il s'obstine à vouloir démontrer (suivant son inversion accusatoire pathologique avérée et répétitive) que son passage à l'acte n'était fondamentalement que la saine réaction d'un honnête homme victime d'un harcèlement.
b) Ou le récipiendaire suggère par là que je suis le Schopenhauer de l'affaire. Lors de son passage à l'acte et alors qu'il se précipite, surexcité et les prunelles exorbitées, dans ma cage d'escalier, un réflexe vital m'enjoint de le pousser. Il tombe, survit, et (si je ne l'achève pas avant de le balancer, de nuit, dans la Meuse) m'attaque en justice pour coups et blessures. L'issue du procès restant ouverte.
Dans ce dernier cas, il ne sera cependant pas facile d'établir, suivant toujours son inversion accusatoire pathologique, que je suis son harceleur. Je rappelle en effet que contrairement à lui, je ne connais toujours ni son nom, ni son visage, ni son n° de téléphone, ni son adresse. Et, contrairement à lui, n'ai mené aucune espèce d'enquête à ces fins.
Enfin bref, rhzz.
Je rappelle que j'habite sur le quai où Simenon a vécu quelques années.