Forum de FilmDeCulte

Et c'est un avis de merde. Qui ne parle pas une seule fois de cinéma.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Surtout ne pas comprendre que Noah Chomsky et autres détails sont du second degré...

N'importe quoi. Le Noah Chomsky veut tourner en dérision Noël, donc si tu veux c'est du second degré. Ensuite ça participe de l'insupportable condescendance qui caractérise cette famille.
Par ailleurs, si l'on reprend le slogan de l'affiche, "he prepared them for everything except the outside world".
Les difficultés de l'adolescence sont montrées de manière bien plus articulées dans les films de John Hughes au hasard. Là il ne se passe strictement rien.
Sinon, se reporter aux films que j'ai cités sur le même sujet.




C'est sûr qu'on t'as vu argumenter sur ce topic. A part faire des demi-phrases creuses et ampoulées ("qui ne parle pas une seule fois de cinéma), tu m'expliques à quoi tu sers ?

N'importe quoi. Le Noah Chomsky veut tourner en dérision Noël, donc si tu veux c'est du second degré. Ensuite ça participe de l'insupportable condescendance qui caractérise cette famille.
Par ailleurs, si l'on reprend le slogan de l'affiche, "he prepared them for everything except the outside world".
Les difficultés de l'adolescence sont montrées de manière bien plus articulées dans les films de John Hughes au hasard. Là il ne se passe strictement rien.
Sinon, se reporter aux films que j'ai cités sur le même sujet.




C'est sûr qu'on t'as vu argumenter sur ce topic. A part faire des demi-phrases creuses et ampoulées ("qui ne parle pas une seule fois de cinéma), tu m'expliques à quoi tu sers ?

Ta critique et celle de ton pote Imdb ne font qu'égrener des jugements de valeur.
Je ne vois pas quoi leur répondre à part que ce n'est pas de la critique de cinéma.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Oui le moment Noah Chomsky veut tourner en dérision Noël mais croire que Matt Ross est partisan et prend au sérieux la doctrine véhiculée par le personnage de Viggo Mortensen, c'est faux... Dans ce cas là, pourquoi dans le dernier quart d'heure il se permet de montrer l'illusion et le côté irresponsable du père?

Et puis on s'en fout. Après d'accord avec Castorp. Par exemple, Matt Ross aurait pu dans sa seconde moitié prendre partie pour la doctrine du père ça ne m'aurait pas plus dérangé plus que ça. On aurait eu un feel-good movie avec une théorie fantaisiste et irréaliste mais ça ne veut pas dire que le film aurait été mauvais. Les oeuvres de Leni Riefenstahl sont de la propagande mais sont-ils de mauvais films à cause de leur fond? La réponse est évidemment non.

Après, je ne suis pas fan du film de Ross mais je trouve que la critique d'IMDB est nase et se trompe de combat. Le film a vraiment a vraiment des défauts gênants dont il ne parle pas.

On dirait que la construction des personnages et de leur cheminement ne vous intéresse pas non plus.
Alors comme le film ne brille pas non plus par ses qualités purement cinématographiques (cadrages, montage, mise en scène), qu'est-ce qu'il reste ?
"Ce film fout la pêche", "c'est un feel good movie bien bonnard", "il récupère ses Scientific American et ses National Geographic, les deux seuls magazines que je lis" (une référence qui a fonctionné avec l'intéressé sur le mode de la connivence, on remarquera).



Cela dit bien la petitesse du film. En gros, pour ceux qui ne l'ont pas vu, Viggo se retrouve avec sa tribu dans une banque. Ses enfants s'étonnent alors du nombre de gens gros parmi les clients. Un enfant dit :"we don't make fun of people" Viggo répond :"we don't make fun of people, yes". C'est tout.
C'est quand même assez consternant - et le film ne consiste qu'en cela, le repas avec la sœur, Mortensen qui fait réciter à sa fille les bill of rights, même le vernis d'excentricité constitué par les vêtements (les plumes d'indien et caetera), tout ça ne fait que refléter le contentement de soi du personnage, assez flippant au fond dans son côté gourou et que le film remet très peu en cause. Tu dis un quart d'heure avant la fin, mais ça dure à peine cinq minutes avant que ses enfants n'accourent de nouveau à lui.
Tout ça n'a pas de sens. Quand il s'agit de raconter les émois d'un adolescent pataud en amour, c'est très faible.
Et si satire il y a, elle paraît plus involontaire que mordante.

Pour la description de l'autarcie familiale, autant revoir De la guerre, où les lectures érotiques au coin du feu remplaçaient celle de Dostoïevski. Ridicule et prétentieux, mais de manière plus flagrante et moins cucul.

Je trouve le film moyen voir bof dès qu'il arrive dans le monde "civilisé". Donc pour te répondre, le cheminement raté après la première heure.

Le problème c'est que les personnages ne sont qu'esquissés. Les enfants sont réduits à des chiens savants et des athlètes d'exception (on dirait limite Mission Impossible: on les voit escalader des parois et parler six langues, c'est ce niveau dans la caractérisation) à l'exception du grand ado, et de l'intermédiaire rebelle. (Au passage, je n'ai pas parlé de leurs prénoms ridicules, parce que "leur parents voulaient qu'ils aient chacun un prénom unique" - vous croyez que le film raille volontairement cette mode récente qui consiste à affubler ses enfants des noms les plus farfelus ou les plus mal orthographiés pour faire originaux ? Je ne crois pas, même si on a certes droit à une remarque sceptique du love interest du grand ado "what's that name?").
On pourra arguer que ça convient au ton de fable du film mais à un moment, le nivellement par le bas doit s'arrêter, même au nom de la fable naïve. C'est comme pour la question de la crédibilité du film, il y a une certaine limite de couleuvres qu'on peut avaler, en tout cas pour moi.

Petite déception.

Plutôt d'accord avec ce qui a été dit. Dont bntmp même s'il est excessif parce que le film est difficilement détestable.

Le film arrive à évoluer dans différents tons assez facilement malgré une grosse inégalité entre les scènes et les persos (trop de gamins là... 4, c'était bon, sans parler du modèle étrange décroissant, non croyant et scientifique qui va jusqu'à 6...mais on va dire que ça entre dans le parti-pris "contradictions" du film).

Mention spéciale quand même à l'hilarante scène du contrôle de Steve par la police.
Yen a d'autres drôles et touchantes bien foutues.
Mais aussi celles qui tombent à plat.

J'ai peut-être raté un truc, qui ma gêné tout le film, c'est le passif du père. Déjà du mal avec le niveau de génie: du savoir à l'enseignement, ok, mais + 6 gamins + maman malade, c'est clairement un super héros (bien vu le titre, vlà le niveau physique aussi et Iron Man était déjà pris), ok, mais j'aurais alors aimé une mythologie qui va plus loin qu'un tshirt de '88.
Comment a-t-il acquis ce savoir ? Et surtout, comment a-t-il été élevé ?

Heureusement Viggo, comme toute la distri, est très bon.
Les gamins sont quand même tous hyper sympathiques et pas flippants du tout (alors que la situation et le père le sont un minimum).

Reste le rythme un peu étrange (c'est interminable une fois chez le beau père), surtout enchaînant les retournements de situation dictés par des choix de persos plus que par la situation.
La réal illustrant ça à base de cascade et de douche, ça devient un peu longuet.
Mais on est top confort dans ce road-movie inde ("bobo", c'est beaucoup moins arrogant en fait) avec la BOF qui va bien.

Du côté des défenseurs du film.

Ce capitaine fantastique est quand même un personnage très riche. Son côté gourou aux méthodes d’éducation radicales et parfois brutales peut rebuter certes, on peut trouver qu’il fait de ses enfants parfois des singes savants, suffisants mais on ne peut pas lui enlever ce souci qu’il manifeste à plusieurs reprises de susciter, de développer chez sa progéniture une réflexion individuelle. Cela donne cette belle scène dans le car où interrogeant l’une de ses filles sur sa lecture, Lolita de Nabokov, il parvient, comme un Socrate pratiquant la maïeutique, à lui faire exprimer ce qu’au départ elle résume, par paresse, d’un mot passe partout et banni de la communauté : intéressant. Il y a aussi ce moment pendant la célébration de l’anniversaire de Chomsky où face au cadet de ses garçons qui s’insurge contre le fait de célébrer la naissance de ce penseur plutôt que celle du petit jésus, le père propose calmement au garçon d’exposer ses arguments, sans succès cette fois. Enfin même dans la scène largement commentée plus haut de la petite fille qui récite la liste des amendements de la déclaration des droits face à ses cousins bredouillants, le père l’interrompt pour lui demander de parler avec ses mots de ce qu’elle a compris. Evidemment, on ne peut pas penser un seul instant que ce qu’exprime alors la petite fille ne soit pas influencée par ce qu’elle entend de son père mais ce qui compte ici, c’est qu’on (le père) l’incite à penser par elle-même et ça c’est tout à son honneur.

A la fin, le père aura au moins compris que ce beau projet ne peut se faire en vase clos, que la réflexion individuelle ne peut que s’étioler si elle n’est pas stimulée par le débat avec les autres, la confrontation avec des idées différentes des siennes, ce qu’on fait tous les jours ici par exemple.