Déjà deux films vus dans le cadre de mon boulot dont la sortie salle est incompréhensible :
Sol frio en verano : abominable film espagnol sur deux copines en vacances qui s'emmerdent. Le putain de vide, il ne se passe littéralement RIEN et c'est affreusement laid. Comment on peut faire des films comme ça, ça me dépasse totalement. Et comment on peut décide de le sortir en salles (même sur une salle) c'est encore plus incompréhensible.
Sous la peau : cinq copines se retrouvent dans une maison de campagne et s'engueulent. Pathétique exercice de comédiennes qui se créent une bande-démo à pas cher, c'est ultra irritant et casse-couille. Filmé dans un N&B arty de merde c'est vraiment le niveau zéro du cinéma.
5 daubes :
Suicide Squad : plus besoin d'en rajouter, c'est un merde assez fascinante dans ce qu'elle raconte sur Hollywood aujourd'hui et l'espèce de bouilli qu'est devenu la culture du zapping très internet et le nivellement par le bas de la pop culture.
Salt and fire : pire film de Herzog, improbable nanar avec une actrice principale qui redéfinit le terme de "mauvaise prestation". Sans exagérer c'est sans doute une des pires interprétation vu de ma vie. Elle est à se flinguer dans chacune de ses scènes. Il y a une scène qu'il faut voir pour le croire. Elle est retenue prisonnière et décide de se prendre un selfie avec son Ipad. Elle regarde la photo qu'elle vient de prendre et dit un truc du style "ma pauvre".
. Tout le film est de cet accabit, une vaste connerie d'1h30. Werner je t'aime mais le foutage de gueule ça va aller.
Peace to us in our dreams : la séance torture de l'avant dernier festival de Cannes. Sharunas Bartas dans toute la splendeur du cinéma chiant et neurasthénique de l'est avec ses alcooliques chroniques, sa contemplation soporifique, ses acteurs en état de mort cérébrale et sa violence qui va péter à tout moment mais qui pète jamais.
La quatrième voie : la deuxième séance torture de l'avant dernier festival de Cannes. Improbable récit autour d'un chien assassiné supposé symboliser des tensions entre différents groupes rebelles. C'est chiantissime.
Fronteras : drame gay espagnol d'une tenue digne d'un téléfilm France Télé. Affreuse écriture et mise en scène. On est au ras des pâquerettes.
Les vraies déceptions :
X-Men Apocalypse : que c'est raté putain. Alors que les deux précédents étaient excellents. Incompréhensible.
Sunset Song : j'avais déjà éoublié que j'avais vu ce film pourtant encensé par une critique en délire. Film d'époque plat et banal.
Poesia sin fin : sans doute LA déception de l'année. Jodorowsky a longtemps été mon réal préféré mais là ce film autobiographique incroyablement prétentieux et condescendant m'a totalement laissé sur le côté. Même sa poésie devient faible et sénile.
Midnight Special : pas compris l'enthousiasme pour ce pseudo film de SF sec et avec un imaginaire proche du zéro au scénar rempli de trous. Jeff Nichols, auteur le plus surestimé du moment.
Le BGG : gros ratage d'un Spielberg qui semble assez peu concerné par ce film pour enfants aussi peu trépidant que pas drôle et jamais merveilleux. Film qui va sombrer dans l'oubli très vite.
La fille inconnue : première fois que les Dardenne me donnent l'impression de ne pas savoir quoi raconter et comment dans un film très répétitif et frustrant. Vrai ratage.
High-Rise : potentiel gâché c'est tellement dommage.
Green room : j'adore les survival mais là ça n'a pas pris. La mise en scène manque en tout point de rigueur et surtout d'intensité, du coup je trouve le film presque trop gentillet et sage.
Avé César : film chromo sans rien derrière, c'est joli mais tout reste tristement en surface.
Alliés : Zemeckis ne parvient jamais à incarner son film qui reste une espèce de pastiche de film d'espionnage à l'ancienne. Brad Pitt y est abominable, le mec est en train de sombrer totalement, c'est dramatique.
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