Forum de FilmDeCulte

Bon j'en ai pas beaucoup car beaucoup de films à rattraper et pas mal évité de bouses.
Rapidos :

1) San Andreas : Le plus gros ratage de la carrière de Rock, nanar de luxe qui en devient fascinant et sympathique tellement il s'enfonce dans la connerie la plus crasse
2) Hitman, Agent 47 : Sous série B avec un acteur aux fraises. Le résultat est assez consternant encore pire que le ratage de Xavier Gens
3) The smell of us: J'aime beaucoup Larry Clark mais là c'est juste pas possible. Coquille vide sur lequel se pignoles des pseudos intellos comme les cahiers, cette jeunesse dorée qui se crame les ailes vire aux fantasmes gays et inintéressant de l'auteur. Répétitif, pénible à regarder et s'enfonçant doucement dans le ridicule.
4) Night Run : Habituellement, j'aime bien les séries B de Collet-Serra mais là le résultat est médiocre. C'est pas foncièrement ridicule mais là ça rate bien son cahiers de charges, résultat pas très palpitant et médiocre.
5) American Sniper : Bof bof, Eastwood me déçoit vraiment sur le coup. Film tout mou qui flirte avec l'hagiographie patriotique et touche le fond dans cette fin toute nulle. Il y a bien quelques intentions critiques mais effleurées au poil de bite.

Bon il faudrait que j'en mette plus mais j'espère éviter les daubes dans mes rattrapages, quoique je veux voir le Larry Clark.

J'ai réussi à pas voir tant de merdes que ça cette année.
Sans ordre particulier :

La Sapienza : caricature du film intello chiant, il faut quand même le voir pour le croire. Avec cette particularité très "Eugène Green" de prononcer toutes les liaisons comme un mongolien. C'est souvent totalement ridicule (une scène à la Villa Médicis à se fllinguer) mais aussi assez beau parfois ce qui rend tout l'aspect mort depuis deux siècles dans le formol d'autant plus regrettable.

Les Fant4stiques : un des pires blockbusters vu de ma vie. Rarement vu une arnaque pareille. Pas une scène d'action potable, quasiment pas d'action d'ailleurs, un scénario totalement teubé, une mise en scène oubliée aux vestiaires, c'est de la méga merde de la première à la dernière minute.

La fille et le fleuve : film vu à Cannes en 2014 et qui a je ne sais selon quel miracle trouvé un distributeur. Affreux film d'étudiant sur un mec qui après un accident de Vélib se retrouve au purgatoire pendant que sa copine erre dans Paris et rencontre Serge Bozon. C'est totalement ridicule, totalement puéril, le pire du jeune cinéma français. Souvenir d'un vieux à la sortie de la séance à l'ACID qui s'était demandé pourquoi on diffusait des films amateurs au festival.

Love : quand on repense à la cohue improbable lors de la séance du film à Cannes à minuit où ça se battait presque dans la queue pour pouvoir rentrer on ne peut que se marrer face à ce film incroyablement ringard dans sa vision de l'amour adolescente et sa vision du sexe affreusement et dangereusement limitée. Un ratage intégral, d'une rare connerie et d'une longueur intolérable. Gaspar Noé est littéralement devenu un escroc.

Maryland : pas compris comment un producteur avait pu avoir envie de produire un tel film. C'est bien simple, c'est un film vide, un film qui, en plus de ne rien raconter, ne met rien en scène. J'aime pas cette expression mais rarement j'avais autant eu l'impression de perdre 1H30 de ma vie.

Youth : j'ai une aversion de plus en plus manifeste pour le cinéma de Sorrentino et je continue d'être surpris par son succès alors que pour moi le mec est clairement un imposteur. C'est la vulgarité incarné que ce soit dans la manière d'écrire, la manière de réaliser, sa poésie toc, son discours ultra grossier (Paul Dano et Hitler je m'en remets pas), la manière de jouer (Jane Fonda dans probablement le pire rôle de sa carrière). Absolument tout m'insupporte chez lui.

Terminator : Genisys : que dire ? Que j'ai déjà totalement oublié ce film, que si je le voyais pas sur le site de Captain je pourrais totalement ne plus jamais repenser à ce film de ma vie tant à part mal remaker le premier il est incapable de proposer quoi que ce soit d'un tant soit peu consistant. Emilia Clarke foire totalement son premier rôle au cinéma et fait une Linda Hamilton du pauvre pathétique. Un film pour rien.

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CroqAnimement votre

oh, j'ai oublié la Sapienza