Forum de FilmDeCulte

Et Assaut!

Rien que ce concept est ouf!

Un de mes préférés aussi.

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Moi c'est Big Trouble in Little China que j'apprécie de plus en plus à chaque visions, tellement fun et jubilatoire (big up à Al Leong qui était décidément une trogne récurrente des actionners 80's).

Meilleur film du monde ça aussi.

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Je poursuis mon exploration de Carpenter dans le désordre, avec une nouvelle fois une oeuvre lovecraftienne en diable.
Si j'ai quelques réserves sur la deuxième moitié du film, qui est plus sur des rails quant au déroulé de l'action, toute la mise en place de l'intrigue, son fond et la conclusion sont un quasi sans faute. Qu'est ce que ça fait du bien de voir un film aussi ambitieux malgré une certaine économie de moyens. Carpenter arrive à créer de manière très juste une ambiance anxiogène, je sens que je reverrai avec grand plaisir ses films tellement sa mise en scène est efficace.

Je ne l'avais jamais vu et je l'ai découvert hier soir et il y a une réplique du film qui résume assez bien mon sentiment (à 00:18) :



C'est encore plus drôle en anglais ("This is caca!").

Et ce n'est malheureusement pas le seul moment drôle du film, seulement celui-ci peut encore l'être volontairement. Alors que les effets de peur de certaines scènes sont juste grotesques.

Mais commençons par le début. Comment oublier le début, il dure semblablement LA MOITIE DU FILM.
Rien que le générique d'ouverture est interminable.

Pourtant, j'aime beaucoup le postulat, l'idée d'approcher un élément surnaturel et religieux par le biais de la science pure et le fait d'envoyer des étudiants (même s'ils ont tous l'air d'avoir plus de 30 ans) au casse-pipe dans non pas une maison hantée mais une église hantée!
Le souci, c'est que rien de ce que je viens de poser comme bases n'est exploité dans le film au-delà d'un verbiage scientifique vain qui ne fait que participer à l'écriture laborieuse.

Avec son Scope soigné, Carpenter cherche à instaurer une ambiance de lente progression flippante vers l'inéluctable mais accouche d'un crechiantdo plus soporifique que tendu. Et quand ça "démarre" enfin, ça m'a fait penser à un sous-The Thing avec une éjaculation féminine buccale en lieu et place des effets de créature inoubliables de Rob Bottin pour la transmission du Mal. A l'inverse de ce prédécesseur, le film ne cherche pas la parano mais juste l'inévitable mais l'exécution sans surprise ni empathie (la galerie de personnages-pantin, mon dieu) m'a laissé l'impression d'un déroulé programmatique sans intérêt et qui, une fois de plus, s'allonge inutilement (toute la partie où l'asiatique est coincé dans le placard avec les autres qui peinent à détruire le mur et Kelly qui se métamorphose leeeeentement de l'autre côté, pendant que deux zombies se content de regarder immobile ).

J'aime beaucoup la chute, avec le twist (un peu prévisible) sur la teneur du message venu du futur (pire idée de représentation d 'ailleurs, avec l'image VHS) et la dernière scène, mais ça achève le sentiment d'avoir regardé un court métrage étiré.

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Jamais compris ce que les gens trouvaient à ce film. Souvenir d'un truc nuuuuul... Dans le genre surestimé, ça côtoie Le loup garou de Londres...

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Netflix les gars, Netflix.

Il faudrait que je le revoie pour en parler, mais est-ce c'est pas un procédé qu'aime bien Carpenter, le fait d'étirer les séquences, de jouer avec ça (y'a de ça dans Assaut, découvert récemment) ? Perso j'avais trouvé l'ambiance démente.

Sinon tu as lu du Lovecraft ?

Jamais lu. Mais j'adore The Thing et j'avais adoré L'Antre de la folie (mais vu une fois y a longtemps donc je l'ai téléchargé pour le revoir). Et j'ai Le Village des damnés sur le disque dur aussi (bon par contre j'ai pas pris Dark Star ni The Ward que j'ai pas vu mais dont je me passerai).

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Film génial, je me souviens l'avoir vu au collège devant un auditoire qui marchait à fond. La lenteur de la mise en place, avec cette substance verte qui donne l'impression de bouillir, est essentielle et c'est la meilleure partie du film, la plus suggestive, la plus fascinante.

Putain ces doublages d'époque, quelle horreur. Sinon très peu de souvenir, je crois aussi ne jamais trop avoir compris pourquoi il était classé si haut dans sa filmo. A revoir.

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CroqAnimement votre

J’adore, y compris le générique interminable !

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Pas nul mais du mal à comprendre aussi ce qu'on lui trouve par rapport à beaucoup de Carpenter qui sont bien meilleurs. Mon préféré c'est l'antre de la folie et quand tu compares les deux films, ça fait mal pour ce prince.

Les mecs, vous savez ce qu'il vous reste à faire

Et reperdre 2 heures de sa vie ? Ouais non.

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Netflix les gars, Netflix.