Forum de FilmDeCulte

C'est peut-être le constant sentiment d'inaptitude qui m'a touché, cette profonde fragilité intérieure... Je ne suis pas aussi rêveur que Stéphane, mais je me reconnais quelque part en lui. Bon, le film doit être très réussi, je suppose.

Dans la pure veine du précédent, en plus barré encore pour ce qui est du visuel. Ce mec a une imagination, je sais pas d'où il la sort, c'est impressionnant. En plus de ça, ça arrive aussi à être drôle. Souvent, très souvent. Bernal et Chabat sont absolument énormes. Big up à Martine aussi.

Par contre, je me suis retrouvé moins convaincu par les passages plus "émotion"...je sais pas trop pourquoi...peut-être parce que j'ai envie de réveiller non pas le personnage de Bernal mais celui de Gainsbourg qui fait évidemment sa meuf. Enfin c'est moi ça aussi...
Du coup, ça retombait un petit peu par intermittences pour moi, notamment sur la fin, méga-déprimante, un chouille de chouille longuette.

4,5-5/6

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Peut être parce que l'on approche ce personnage et du coup ses motivations qu'au travers de la perception - réelle ou rêvée - de Bernal, non? Ca ne m'a abosument pas géné. Ni déprimé en fait.
J'ai vécu un petit moment de magie avec ce film, aussi intense dans les moments de comédie que dans la profondeur. Et là où le bricolage relevait pour moi plus de l'artifice et ne faisait que colorer (parfaitement d'ailleurs) "Eternal Sunchine...", il est ici le fondement de tout...et ça marche. Un vrai bonheur pour moi. J'ai déjà envie de me le refaire.
6/6

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- I go from day to day - I know where the cupboards are- I know where the car is parked - I know he isn't you - Never you -

Et bien n'hésite pas et parles-en autour de toi car son premier jour parisien a été minable à côté du Mann.

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'ai lu ta première critique, tu maintiens ton avis à la revoyure ?

J'avais trouvé "eternal sunshine" très beau mais surtout pour sa fin et tu sembles placer celui-ci un cran en dessous. J'appréhende un peu le délire façon trip auteur de Gondry.

Deuxième couche déjà prévue en fait. Avant même d'aller voir le Mann pour la peine
Hier c'était bien plein, mais bon, jour de sortie, les halles, c'est moyennement représentatif. Vous y étiez d'ailleurs, non?

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Moi j'ai pas pu mais je veux bien tenter la première couche du coup.

Complètement, vision aussi forte. Le film fait l'équilibrisme parfait entre quelque chose de très émouvant et de très drôle (ah l'argument du rire aux larmes mes amis est bidon mais quand c'est aussi vrai...), ultra inventif mais au service de son récit, et ça a été tourné rue de clignancourt je viens de voir, ces occasions ratéééées (j'aurais pu rencontrer Sacha Bourdoooo).

Après je me retrouve complètement dans pleins de choses du film, comme dans Eternal Sunshine je trouve qu'il y a une justesse à la fois unique et complètement poétique dans la description de la relation amoureuse et de son échec. Tout ça se place très haut dans les 3 meilleurs films que j'ai pu voir cette année.



Nan, tu aimeras. Et pour ceux qui passeraient par hasard:

http://www.filmdeculte.com/coupdeprojo/michel-gondry-enfance.php

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Doll, it's a heartbreaking affair

Voilà qui est bien.



Et puis aux Halles (si c'était bien là), à peu près n'importe quel film fait salle pleine le premier jour, même les bides. Mais genre 600 entrées en 20 salles, je pensais pas que ça biderait autant, c'est un score de film d'horreur qui passe à l'Orient Express ça. Enfin c'est pas très grave non plus.



Ouip.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Il m'a bien semblé. Une charmante jeune fille nous a demandé de nous décaler d'une case pour un "gros groupe" qui arrivait, ce n'est qu'au départ dudit groupe qu'il m'a semblé t'avoir reconniendu

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Lol ah bah moi j'ai vu qu'il y avait 2 mecs à côté *mecs à qui la charmante jeune fille a demandé de se décaler* mais j'ai pas fait attention aux têtes...fallait pas hésiter!

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ce mec sait parfaitement filmer les lits.

Après, je n'ai pas été ému plus que ça par le film. C'est foisonnant, c'est beau, l'aspect comédie est parfaitement réussi... Mais cette relation entre Bernal et Gainsbourg ne me passione pas, et le personnage de Bernal ne me parle pas plus que ça. Etant donné que cet aspect "déprimé" et "déprimant", éminement central, me passe au dessus, je suis pas plus emballé que ça. Mais ça fait du bien de voir ce genre de délires sur grand écran.

assez d'accord avec le monsieur jaune au-dessus...
Je suis bien embêté car j'ai une grosse envie d'aimer le film, pour toute l'audace, pour toute l'imagination de sa réa... Mais je me suis constamment senti en dehors, détaché, jamais concerné, jamais impliqué... Je ne sais pas trop qui blâmer car tout le monde ou presque est excellent (à part la concierge qui joue vraiment super-mal, miscast absolu, et le couple Miou-Miou et le magicien gourou, dont on n'a finalement pas grand chose à faire)...

En fait si, j'ai ma petite idée: c'est au scénariste que j'en veux, d'avoir autant d'imagination pour faire rêver et balancer du visuel en veux-tu-en-voilà-et-ça-tiens-t'aurais-jamais-osé-aha, mais qui ne me fait pas sentir l'enjeu amoureux, l'enjeu humain, et qui, à force d'artifices, vide le film de sa substance émotionnelle...

Et ça m'énerve vraiment car c'est justement, il me semble, l'écueil qu'évitait joliment Eternal Sunshine... Alors est-ce dû au trop-plein, au côté vignette, aux personnages secondaires superflus (Zoé...), aux dialogues français qui sonnent plus faux que les dialogues anglais, au côté trop décousu...? Quelque part, L'Iceberg m'a p-ê plus touché, dans le genre...

Je sais pas, il m'a manqué un truc, un truc qui aurait fait que Bernal et Gainsbourg ne soient pas seulement Bernal et Gainsbourg mais vraiment leurs personnages, qu'ils existent vraiment à l'écran et ne soient pas eux aussi des marionnettes d'un petit théâtre charmant et inventif, mais un peu vain, un peu creux...

Voilou, je vais être sévère, mais, je pense, juste: 3/6

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ça me surprend pas du tout. Entendu ces derniers jours:

Moi: Tu vas aller voir la Science des rêves?
X: Bof, ça me dit trop rien... Et puis j'ai déjà vu la version américaine, donc bon...
Moi: Hein?!
X: Bah oui, Eternal Sunshine, là...
Moi: Ah mais c'est pas du tout un remake, hein...

Voilà, apparemment, c'est une idée répandue...

Sinon, plus clair encore:

Moi: Tu vas aller voir la Science des rêves?
Y: Bof, non, la bande-annonce m'a saoulé...

J'étais persuadé que ça allait être la folie, et puis après avoir entendu ce genre de trucs, je me suis dit que la promo avait donc dû être foireuse...

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L'affiche est hideuse.

Et là, le film est parti pour faire un bide.