Forum de FilmDeCulte

Pourquoi y'a tellement de tendresse quand tu filmes le Freak, alors ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je voudrais le voir aussi si possible, comme j'ai raté sa projection à Lyon.


J'allais écrire un truc mais finalement non, trop crade.

La réponse ici:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'ai beaucoup aimé Mecs Meufs même si j'ai préféré Lose Actually (à cause notamment de certaines références). Bon l'image, la lumière, la direction d'acteurs, les dialogues sont évidemment top (choses déjà dites), la BO très bien choisie. J'ai vraiment adoré la scène filmée en extérieure. Sans obligatoirement faire attention à ce que dit Bulle au téléphone ou les passants chacun de leur côté on comprend avec à peine quelques plans les grands changements qui se sont opérés. Je ne suis pas très fan de la scène chorégraphiée à la fin mais ça c'est vraiment personnelle, ce n'est pas une question de niveau de danse, mouvements ou autre c'est juste que ça fait un peu trop fin à la Bollywood à mon goût (je me comprends). Par contre j'aime la manière dont cette scène introduit le générique de fin que l'on prend plaisir à lire, bon choix de typo et de couleurs (les mêmes que pour le titre). Et pour terminer le nombre de prix gagnés par ton court ne me surprend pas.

LOL

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Alors c'est vu et comme promis, un petit retour.

En préambule : je ne connaissais du film que son pitch, et de Liam que LOSE ACTUALLY que j'avais par ailleurs trouvé très réussi dans son format, son ambition, et ce d'autant plus que je ne connais personnellement aucun des instigateurs du projet.
Pas d'affect, pas d'excès d'indulgence donc.

Les qualités que j'y voyais se confirment dans MECS MEUFS : tout ce qui est à l'image a les moyens de son ambition, à aucun moment je ne me dis "s'il ne pouvait pas le montrer il n'aurait pas dû le montrer". Cette notion ainsi que la direction d'acteurs étant les premiers fléaux du court-métrage en général, je tiens à le souligner.
Ce qui me permet d'enchaîner sur la deuxième qualité non négligeable de ce court et probablement de Liam plus globalement (maintenant, j'ai un peu plus les moyens de le dire !) : la direction d'acteur en général et la présence de Bob en particulier.
Sans doute que votre amitié dans la vie est pour beaucoup dans la justesse du regard de Liam sur Bob en tant que comédien (j'imagine que le travail d' "écriture" s'est prolongé entre les prises ?), mais c'est probablement à double-sens, puisqu'on sent Bob très à l'aise pour donner un peu plus, s'approprier la situation, les situations.
Je ne veux pas minimiser les qualités de jeu des comédiennes, à l'avenant et donc jamais en défaut, justes et naturelles... mais à l'échelle d'un court-métrage de quinze minutes, c'est assez notable et appréciable de voir un personnage prendre vie, peu importe les proportions de composition et de vécu qui le nourrissent.
Toute la scène d'exposition, disons... jusqu'à ce que les lois dramaturgiques reprennent leurs droits et lui imposent de s'emballer fonctionne comme un court-métrage dans le court-métrage. Très égoïstement, et si je n'avais pas eu connaissance du pitch, j'aurais aimé que tout le film soit traité sur ce mode d'écriture spontanée, plausible, y compris dans un univers aux lois différentes/inversées.

Hélas, j'avoue avoir moins adhéré à la suite, n'ayant jamais vraiment retrouvé cette justesse des situations. Je tiens à préciser que les comédiens ne sont d'ailleurs pas en cause, toujours impliqués et naturels...
Non, c'est bien l'écriture et l'enchaînement des situations en elles-mêmes qui ne me parlent pas dans la mesure où elles me paraissent tout à coup prétexte à un propos dominant au-lieu d'être amené entre les lignes d'une potentielle force d'évocation.
En clair, elles sont à mes yeux une simple illustration un peu plate et fabriquée, "acheminée", de toute la première partie... mais sur un registre qui n'est à mon sens ni assez absurde (au sens cauchemardesque) ni encore moins réaliste.
Si c'était le malaise qu'on recherchait, il aurait fallu plus de développement, plus de "crédibilisation" de l'univers en préambule à la rupture.
L'écriture, dans ce qui est le cœur du film, me semble alors prise au piège de ses impératifs de démonstration.

Bon, une fois dit tout cela, je ne m’appesantirai pas sur des détails comme l'épilogue, rigolo, ou le générique, sans doute sympa à tourner mais un peu TOSGRA comme dirait Bob... J'ai envie de dire à Liam qu'avec les moyens concrets dont il dispose (ses qualités esthétiques, sa faculté à diriger, et son Bob), il a tout ce qu'il faut pour pousser le bouchon plus loin, peut-être vers du moyen-métrage, voire plus soyons fous.

Je peux avoir un lien moi aussi ?

S'il vous plaît.

Merci pour ton retour. Oui, je vois ce que tu veux dire. Je pense cependant qu'un tel traitement aurait été possible, mais sur un format un peu plus long.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Fan de Lose Actually, j'avais envie. Et peur.

Bon, photo qui tue. Direction d'acteurs, son, montage impeccables.
Mise en scène bien sûre de son fait, donc pas poseuse du tout.

Le fait que chacune des quatre parties soit sur un mood différent, du plus "relâché" au plus "tendu", avant une conclusion totalement inattendue (bien qu'elle ramène au tout premier plan) c'est vraiment hyper bien construit.

J'aime beaucoup l'idée du basculement. Fallait oser, dans un court de comédie. On ne sourit plus, mais c'est un malaise trop gentillet, là. Et puis, j'ai trouvé cette partie un peu longue, assez brouillonne.
Par exemple, j'ai pas capté du premier coup le moment où Bulle (sans déconner, ça vient d'où, le choix de ce nom ?) :


Castorp parlait de la tendresse avec laquelle tu filmes Bob, et c'est indéniable : tu communiques ça au spectateur. Je pense même que le fait qu'il soit pas un acteur pro, en plus de votre complicité, ajoute un charme particulier à l'ensemble.

Alors, oui, c'est parfois frustrant. Le chapitre le plus kiffant est trop bref. Le générique avec les scènes dansées m'a sortie du délire au début, et finalement j'ai bien aimé.

Enfin voilà, je chipote parce que c'est fluide, drôle, touchant, avec une vraie identité.

Allez, le long bientôt ?!

Je l'ai montré à ma maman, qui s'est pissée dessus tout le long. Même pendant le viol.

Et elle pense quoi de DRAGON BOULES ?

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Netflix les gars, Netflix.

Elle adore. "Il joue bien le gros".

Je vous laisse faire vos propres conclusions.

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Aaaah oui et j'ai oublié : pendant qu'elle matait Dragon Boules, alors qu'elle ne connait pas Film Freak du tout, elle s'est exclamée "oh, t'as réussi à le faire courir !".

Bon, pendant Mecs Meufs, elle a dit qu'il avait beaucoup de charme.

Je suis encore trop nouveau pour mettre un lol ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."