Forum de FilmDeCulte

Comme je le disais déja dans mon premier message, j'aime que le fait que Ryan ait perdu sa fille ne justifie pas son combat pour survivre. J'aime que le piège du "pourquoi" soit complément évité de cette manière. Du coup se background du personnage n'est pas réutilisé plutard pour lancer le dernier acte mais vient se poser plutôt comme un ultime danger a surmonter.
J'ai beaucoup pense a Aliens, et son apparent manque de raison pour retourner sur LV426. C'est ce qui ait sa force je trouve. La scène d'avant (qui n'existe que dans la version longue?) on nous apprenait que la fille de Ripley avait vécu une vie complète sans sa mère. Le personnage complètement fracassé décide que de toutes façons retourner au combat ne serait pas pire que ce qu'elle vit maintenant. Au mieux elle sauverait des vies, au pire elle "rejoindrait" sa fille. Ya un cote "fuck it" qui marche complètement ici aussi je trouve.

Bah pendant un moment je me suis dit "non attends il vient pas direct de dehors là, j'ai du mal voir, il a du passer par un sas de décompression, nan mais c'est un rêve, nan mais attends il dure longtemps le rêve là putain putain". La sorte d'entre-deux désagréable, tu sais pas sur quel pied danser.

Mais oui !!! Et la caméra revient sur elle hyper lentement, et tu vois pas ses yeux... Je me suis dit "ptain elle est morte, son visage va être défoncé comme Shariff, merde merde merde !!!". Le film dans le film.

Ouais le visage de Shariff c'est chaud. C'est LE truc, pire que l'explosion de la navette, qui te fait te dire "ok, là on y est". Et la découverte du cockpit défoncé putain, c'est affreux.

C'était Ed Harris qui faisait la voix de Houston ? Coincidence ou clin d'oeil à Apollo 13 ?

Je crois qu'on peut survivre sans protection dans l'espace pendant 1 à 2min. Du coup j'étais un peu moins angoissé pour Ryan.

le one again final, juste lourdingue (la capsule qui coule, vraiment ?) ; le wish of death pas complètement justifié à mes yeux ; la séquence "j'appuie sur les boutons chinois au pif et ça marche" ; le titre, qui ne laisse guère de suspense sur l'issue. C'est maigre, hein, comme bémols - et j'en avais d'autres en tête qui, en y repensant, se justifient scénaristiquement, comme cet incendie apparemment inutile mais qui permet d'envisager l'utilisation salutaire de l'extincteur

Moi même j'ai un peu souri pendant un quart de seconde au moment ou elle commence à se noyer, en mode "putain elle en chie jusqu'au bout", mais avoir la moitié de la salle qui se marre et commentant le truc à haute voix.... Putain une grenade vite.

à part la scène de retour Gemini Cricket de Clooney, qui m'a cassé le rythme et l'aspect hypnotique de l'ensemble... Toutes les vingt dernières minutes en gros, ce dernier dépassement après le découragement, un Shyamalan même faible y aurait mis plus d'intensité et de tripe, là c'est un zest bateau dans le traitement.