Forum de FilmDeCulte

La scène d'ouverture m'a longtemps hanté, oui, l'une des plus scènes de Cannes l'an passé - avec l'intermède d'Holy Motors et la scène de Like Someone in Love où la jeune fille part se coucher.

sinon tu as vu Le Cheval de Turin, Tom ?

Nous sommes d'accord Tom, et c'est vrai que La Prisonnière du désert est un cas particulier, mais je voulais prendre deux exemples canoniques, leurs dates sont d'ailleurs rapprochées à la fin des années 50. Si j'étais remonté jusqu'en 1928 avec Le Vent de Sjöström, tu risquais de trouver ça encore plus moderne, paradoxe connu.

Effectivement, c'est ce dont j'ai un peu peur. Ou alors c'est une tendance encore en gestation (mais il serait temps de se sortir les doigts du cul, dans ce cas).


Naaaan, il faudrait, mais pour le coup, peur d'une caricature de cinéma d'auteur de l'est sentencieux (combo !) aux plans de trois kilomètres pour rien. J'irai voir, c'est prévu.


Les années 20 de toute façon c'est le final boss si tu te lances dans la théorie du cinéma, c'est un tel BORDEL putain, avec toutes les avants-gardes, les dernières traces du cinéma primitif, le cinéma classique qui continue sa route en parallèle, le tout qui se mélange... Ça me fait penser que j'avais déjà lu quelqu'un associer Malick aux impressionnistes de l'époque, et que sans être d'accord (on pourrait lister les contradictions), c'était pas si con.

Cinéma néo-impressioniste, ouééé.

Je crois que c'est moi pour Malick. Sinon le Béla Tarr faut le voir dans de bonnes conditions, physiques et techniques.

Sérieux Tom ?! Je te dirais que le voyant rouge, c'est Reygadas lui-même qui l'allume :

.................post.................tenebras.................lux.................


On était dix dans la salle, trois sont partis et je suis resté jusqu'au bout, mais voilà le gros morceau : une mêlée de rugby.

Pour un peu on a l'impression de zapper sur le câble pendant le film, avec sa chaîne porno ou géo, là c'est le sport.

Tu abuses, ça c'est la toute fin de la scène ! (et effectivement, c'est la première faute de goût). Sérieux, sur cette ouverture, rien ?


Je parlais du final dans son ensemble (les arbres, la tête, la pluie).



Bon sinon les gars, vous êtes bien gentils, mais vous êtes majeurs et vacccinés, et assez grands pour sortir de la salle au milieu si vous détestez le film.

Ah parce que c'est la marche à suivre ça maintenant?

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Comme-vous-vou-lez.

Bah non, je trouve ça con.
Un film c'est une oeuvre, pour la juger correctement, faut la voir en entier.

C'est pas Amaguiz là.

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Je suis bien d'accord : je tenais simplement à souligner le fait que la maison, quand bien même elle aurait loué le film, ne saurait être tenue pour responsable d'une séance à suivre entièrement et jusqu'au bout. Free Country, comme disent les autres.

Ben non, c'est un beau site, il capte une belle lumière et un beau cadre par intermittences, que dire : "la petite est mignonne" ?, et on sent venir l'effet de la nuit censée tomber "imperceptiblement".


Là aussi, je ne vois rien d'autre qu'une exposition littérale des situations, alors que tout cela semble péniblement vouloir faire sens.


Il n'est pas question de dire que je suis allé voir le film sur ton conseil, j'en avais l'intention, et je l'ai regardé dans un ennui poli.

Soit.
Pas trop d'accord sur le reste, mais on en reparlera sans doute mieux quand on sera plus à avoir vu le film.

La pire faute de goût qui dénote de toute la poésie du film. Et j'ai du mal à voir la cohérence des deux scènes de rugby avec les autres scènes. Reygadas a du tourné pendant la H-Cup et y inséré par mégarde des extraits des matchs qu'il regardait.

Le sommeil m'a guetté.

Le sauna ? Bof, la chair est triste, comme dans beaucoup de ces "films sensoriels". Un comble, non ?