Forum de FilmDeCulte

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CroqAnimement votre

La nana a clairement sa tête.

Sinon c'est une BD qui a toujours été là chez mes parents, mais que je n'ai jamais eu le courage de lire.
Les dessins me rebutaient.

Ah oui c'est vrai pour la fille.
Sinon effectivement c'est pas super beau mais une fois qu'on se lance c'est plutôt cohérent avec l'entreprise et ça se lit tout seul.

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CroqAnimement votre

Pour info (pas encore testé et puis pas un très grand amateur de BD), Marvel met en téléchargement gratuit 700 "premiers numéros" sur les tablettes et smartphones (Androïd et iPad) :
http://www.pcworld.fr/logiciels/actuali ... 6737,1.htm

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Delirium Tremens

Fred, auteur de Philémon est mort à 82 ans. J'aime vraiment bien les albums que j'ai lu de ce truc. Je me les (re)ferais bien tous.

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Je sais pas si c'est encore dispo mais il y a quelques mois, l'intégrale de Philémon a été réédité en 3 tomes et dans une édition plutôt sympathique (dos toilé...).

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Oh, merci!

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Trouvables dans n'importe quelle Fnac..

J'aimais aussi beaucoup l'Histoire du conteur électrique... RIP l'artiste.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le professeur Charles Xavier scrute les mutants situés de par le monde par le biais de Cérébra. Soudain, il est victime d'un malaise. Depuis le Jour-M, plus aucun mutant n'est né, et certains ont même perdu leurs pouvoirs. Alors lorsque la machine de Xavier en découvre un nouveau, cela tient du miracle. Très vite, Cyclope et ses X-Men partent sur les lieux, à Cooperstown, pendant que Charles se fait soigner. Seulement, une fois arrivés sur les lieux, les mutants tombent sur une ville mise à feu et à sang. Les adultes sont blessés et les enfants tués. En cherchant un peu, les X-Men comprennent que les purificateurs sont la cause de ce drame et que les maraudeurs ont aussi joué un rôle dans ce dernier. Ils poursuivent néanmoins leurs investigations, espérant trouver le mutant nouvellement apparu. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un nouveau né. Ce symbole d'espoir pour les enfants de l’atome est convoité par des groupuscules divers. Cyclope et ses amis doivent donc se presser de le retrouver pour que leur espèce ne périclite pas...


J'aime bien me faire un petit X-Men de temps en temps. Le problème est quand on ne suit pas la série régulièrement mais qu'on lit que les gros deluxe et bien on est un peu largué.

Je crois que ce cycle se situe après House of M. Les mutants ont quasiment tous disparus de l'univers. Il en reste à peine une centaine éparpillés de part le monde. Comme une espèce en danger, ils sont protégés et en même temps surveillés par l'ONE. Depuis des années, il n'y a pas eu de naissance chez les mutants. Quand Cérébra en détecte un qui vient juste de naitre avec ses très puissants pouvoirs ( alors que normalement cela arrive à la puberté), les X-Men décident d'aller le protéger et vont devoir faire face aux maraudeurs à Siistry etc.

Novices en matières de X-MEn , passez votre chemin au point d'être très fortement largués. On retrouve ici plusieurs équipes : X-men, X-force, les nouveaux mutants. Malicia est dans le coma et je ne sais pas pourquoi..... Gambit est chez les méchants et je ne sis pas pourquoi.

Cable réapparait et c'est apparemment une surprise mais je ne savais même pas qu'il était mort. Cyclope couche avec une ancienne méchante, Jean Grey est morte, Xavier remarche et tout le monde lui fait la gueule. Magnéto est apparemment mort aussi.

L'histoire se lit sans déplaisir mais en tant que lecteur lambda j'ai l'impression d'avoir beaucoup perdu. Il y a des bons trucs dans cette bd ( le futur ou tous les mutants sont internés dans des camps de concentrations, etc), des trucs moins bons ( lke super prédateur qui pourchasse et mange les mutants sans que l'on sache d'ou il vient etc). Cyclope se déniaise et devient un opposant un Xavier et prône des solutions extrêmes à la Wolverine : tuez vos ennemis etc.

Le gros point noir vient de la cohérence graphique. Il y a plusieurs dessinateurs au boulot sur ce comics. Cela change de graphisme tous les 15 pages. Et pas du tout d'unité graphique. Passer de Silvestri à Bachalo d'un coup d'un seul, cela déroute. J'aime bien les deux mais il y a difficilement deux dessinateurs aux styles plus éloignés. On s'habitue à peine à reconnaitre un des nombreux protagonistes de l'histoire que 15 pages plus tard, paf il faut tout refaire.....

Bref 2.5/5

Cameron Daltrey exerce dans la cité des Anges le métier d'agent de probation. Avec son collègue Staz, il s'occupe des cas un peu spéciaux : les criminels dotés de super pouvoirs. Cameron vit une relation amoureuse un peu tendue avec Maddy, une danseuse dans un strip-bar. Celle-ci lui reproche d'être peu disponible pour elle et pense en permanence à terminer leur liaison. Il faut dire que le métier de Cameron est particulièrement chronophage... En tout cas, c'est ce que croit sa douce. En effet, Cameron revêt un masque orné d'un code-barre et capture les criminels qui ne respectent pas leur préventive. Malheureusement, ces derniers sont nombreux et le justicier surnommé Codeflesh a du pain sur la planche...


J'aime bien Adlard. Il a de nombreux détracteurs qui n'aiment pas son dessin. Je n'en fais pas partie. De ce point de vue là, ce travail de jeunesse, comprenez avant d'être célèbre et entièrement accaparé par Walking dead est une réussite si on n'est pas allergique à son trait. L'univers urbain est bien glauque comme il faut. Les nombreux super méchants bien troussés etc.

Le défaut vient plus du scénario. Non pas qu'il est mauvais. Il est plutôt inabouti. Il y a même de très bonnes idées. J'aime cette vision du mec qui pourchasse les super méchants non pas parce qu'ils sont le mal mais parce que c'est son job et qu'il y a du pognons à la clé ( il est garant de caution).
De même, il porte lui même un masque pas pour protéger son identité mais pour pouvoir castagner à sa guise comme il veut avec la violence nécessaire sans que les mecs bastonnés lui en veuillent au point de ne pas demander à son autre identité d'être garant. On n'est pas ici dans la vision à la spiderman qui gâche sa vie car "un grand pouvoir entraine de grandes obligations". Non ici le mec est prêt à tout sacrifier ( ses amis, me sexe) pour le plaisir malsain qu'il a à tabasser les gens. C'est le meilleur aspect du bouquin qui apparait en filigrane.

Le problème est que le bouquin est très court. 9 chapitres écrits sur différentes périodes et je crois des éditeurs différents. On a un peu l'impression de lire un recueil d'histoires courtes parues dans des fanzines. Ce format ne permet pas de développer suffisamment l'histoire et les persos pour que le bouquin soit passionnant. C'est agréable mais léger. On a donc donc 9 gars tabassés et cela représente 80 % du livre. Le reste est la tentative de donner du corps et du relief au personnage. C'est peu de place.

Bref un petit 3/5

Ashe est un vétéran du Vietnam. Il a ramené la toute jeune Cinder dans ses bagages. Les années ont passé et, ensemble, ils ont ouvert une agence de détectives privés qui tourne plutôt bien à la Nouvelle-Orléans. Jusqu'au jour où leur passé les rattrape. Ces deux écorchés vifs doivent affronter leurs peurs les plus viscérales... Il y a comme un parfum de vengeance qui plane au-dessus de The Big Easy.


Dans le flot des nombreuses sorties comics tous éditeurs confondus, il est assez étonnant que Delcourt choisisse de sortir une "vieillerie" de 1990 inconnu même d'un gros amateur de bd comme moi. Suicide commercial ou bon feeling ?

En tout cas pour moi, c'est une très très bonne surprise que ce Cinder et Ashe. Graphiquement j'ai trouvé cela génial. Je ne sais pas pourquoi cela m' a fait penser à du Mazzucchelli période Daredevil. Alors c'est sur que si vous êtes allergique à la colorisation toute en couleurs très particulière typique des comics des années 90, passez votre chemin.
Moi j'aime. Cela agit sur moi comme une madeleine de Proust. J'apprécie aussi l'audace des cadrages, la fluidité du découpage etc. Je ne connaissais pas José Luis Garcia Lopez. C'est une belle découverte.

Le scénario n'est pas en reste. Il est dense et réussit un mélange de polar, de guerre du Vietnam, de thriller politique, d'histoire de vengeance sans oublier d'amour. Ce gloubiboulga fonctionne pourtant. On sent à la fois le caractère poisseux de la nouvelle Orléans mais aussi l'horreur du conflit vietnamien même post guerre.

C'est certainement la relation très particulière entre cinder et Ashe qui est le plus réussit. Subtil. Pas manichéen pour deux sous. Cette lecture m'a évoqué les romans ayant pour héros le couple Patrick Kenzie et Angela Gennaro, les personnages emblématiques de Dennis Lehane.

Bref, jetez y un oeil. 4/5

Début du XXe siècle. Sur les routes d’une Amérique à l’aube de sa modernisation, le Mal rôde à la recherche de sa prochaine victime. Son apparence et son origine importent peu. Il est. Il est celui qui entraînera l’enfant hors des sentiers, hors d’atteinte de la civilisation, hors de portée de tout secours. Ce mal, le jeune Jack Garron l’a rencontré.

Comics d'horreur qui s'avère être une rencontre improbable entre différentes influences : Huckleberry Finn, Fagin de Dickens et le mythe du croque mitaine. Soit l'histoire d'un jeune adopté qui décide de partir à la recherche de son père et part sur la route dans l’Amérique vers 1925 et qui va rencontrer sur la route l'incarnation du mal.

C'est pas mal surtout dans la description de cette Amérique du début du siècle dernier. Le dessinateur fait des prouesses et retranscrit bien l'époque. Le problème pour nous lecteur européen avide de lecture, c'est que cette description tout aussi brillante soit elle, on l'a déjà lu mille fois en romans ( Yegg de Jack Black ou Huckleberry Finn) mais aussi en bds ( O'Boys ou le rêve de meteor Slim). On a donc cette image des hobos sur la route allant de ville en ville en prenant les trains de marchandise, en mendiant etc. Bref la débrouille, la misère, la peur du viol et pire etc.

Se greffe à cela une composante horrifique à base de la figure mythologique du croque mitaine. L'intelligence des auteurs est de contrairement à des films comme Freddy ou Jeepers Creepers est d'ancrer l'histoire dans le réalisme. Le croque mitaine monstrueux apparait comme un taré fini, un serial kilLer de masse mais pas un être démoniaque irréel. Ce parti pris est bien respecté durant tout l'ouvrage. Le cliffangher final n'en est que plus décevant.

Le problème vient que le genre horrifique passe mal chez moi en bd. On n' a pas les effets de musique et de sons si angoissants qu'on y retrouve au cinéma ni l'aspect suggestif si intéressant du roman. Tout est trop brut, direct et laisse peu place à l'imagination.

De plus les auteurs ont vraiment suivi les principes à la lettre du genre horrifique. On a donc encore une fois une héros stupide, naif qui ne voit rien venir à 100 km à la ronde qui se jette dans la gueule du loup et qui à la fin s'en sort en se transformant en héros intrépide, vengeur venant à bout du mal même en étant largement diminué. Comme d'habitude, quoi. Je passerai sur la manque de réalisme de l'avant dernier chapitre car ce n'est que de la fiction mais quand même.....

Bref surtout pour le dessin 2.5/5

Je découvre enfin ce gros morceau de la BD underground américaine avec ce premier volume et c'est un sacré choc. Jiko en avait très bien parlé 6 ans plus tôt sur ce forum (Puck aussi) et je suis 100% d'accord avec tout ce qui a été dit: l'ampleur grandissante du récit, c'est feuilletonesque, addictif, il y a une galerie de personnages hauts en couleur parfaitement brossés auxquels on s'attache fortement, la finesse et la justesse des relations et des dialogues, la puissance narrative sur les longues histoires ("Mechanics", "Viva Loca") et c'est graphiquement génial (on sait dans quoi Clowes et tant d'autres ont puisé). Bref je suis fan et je m'en mords encore les doigts de ne pas l'avoir lu plus tôt! Je sens que je vais pouvoir me délecter des autres oeuvres des frères Hernandez pendant un bon bout de temps, leur univers semblant être excessivement riche.

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The Necks : Body

Ah putain, tu fais plaisir mec!

Le truc avec Love & Rockets, c'est que c'est un truc qui te suit, qui est pertinent peu importe l'époque où tu le lis. C'est clair que c'est feuilletonesque, addictif et tout ce que tu dis, mais c'est surtout fou comme on a ici une puissance de feu quasi jamais vue dans l'écriture et le dessin, mais que tout est mis pour qu'au contraire, on ne sent pas que c'est "écrit". Assez typique de l'oeuvre qui dépasse ses auteurs, le truc fait preuve de talent et réussit à rester brut. On n'est jamais dans le réel, mais constamment dans le réalisme. J'aime comme cette oeuvre m'affecte.

Tu les lis en français? Je me demande comments ils ont publié le truc.

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Oui, et je trouve l'édition plutôt bonne, c'est un gros volume de 350 pages (pareil pour le volume 2 qui m'attend) compilant les histoires courtes et longues par ordre chronologique (le truc classique quoi), mais une "chronologie de publication" j'entends car, et c'est ce que j'aime beaucoup aussi dans Locas, le récit fait parfois quelques bifurcations temporelles sans que l'on s'y attende. Une maîtrise totale de ce point de vue là aussi, entre parenthèse. Après, ne connaissant pas la version originale, je ne sais pas du tout s'il manque des histoires plus courtes, si certaines d'entre elles ont été zappées. Pour ce qui est de la traduction, je la trouve elle aussi réussie, respectant justement l'intrusion de l'espagnol dans le langage des personnage (avec notes en bas de page).

Par contre, j'espère que ce sera réédité un jour car les versions que je lis sont celles que j'empreinte actuellement à la médiathèque et je crois que plus rien n'est dispo (les gros volumes de Palomar non plus) mis à part quelques livres de Gilbert Hernandez.

Je sens que cette série va m'affecter moi aussi. C'est la grosse claque que je n'attendais pas.

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The Necks : Body