Forum de FilmDeCulte

Film qui passe plus à Paris.

Encore de beaux jours pour le piratage.

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I am the constant. You were always a variable.

en BR anglais à la fin du mois avec STF : http://www.play.com/DVD/Blu-ray/4-/1784 ... fer=search

j'ai trouvé ça beau,sympa,prenant. y'a de belles images et la BO est bonne bonne bonne.
4,5/6

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Et merde, je voulais le voir... Bon bah comme tu dis hein

Finalement réussi à le voir au ciné !

Bon, le film a de gros problèmes, quand même... A commencer par celui de ne pas vraiment accrocher le spectateur, de ne pas prendre prise : comme un découpage qui manquerait d'un plan d'ensemble, qui nous situerait, qui donnerait la direction. Le prologue se déroule par exemple d'emblée en montage rapide : on est paumé, Whright se fait immédiatement plaisir en nous laissant sur le bas côté. On a l'impression d'avoir raté le début.

Le film a un côté série B - une certaine idée de la série B - dans cette façon de se contenter de l'épure d'un postulat basique, et ensuite d'en jouir, en envoyant valser le reste. C'est aussi en partie l'effet d'un style assez cheap (peu de décors, impression clautro de ne voir que des morceaux d'espaces), assez fragmentaire (bouts de personnages, bouts de pistes narratives), d'une musique qui assume direct un certain kitsch pour pouvoir se défouler sur le rythme des scènes d'actions, etc.

Mais même en prenant en compte ce côté série B, le film a de vrais défauts. Le manque de cohérence est je trouve le plus grave d'entre eux : les thématiques sont empruntées pour utilisation puis reposées à l'envie, en passant. Quel est par exemple le sens de ce voyage pays arabes - europe du nord ? Ou quelle est la place du conte, qui vient et repart quand ça l'arrange ? Ou de la trame génétique, complètement gadget, dont Wright semble se foutre, et qui ne fait que diminuer le charisme d'une héroïne dont le talent est alors "excusé" ? Le plus parlant pour moi est la concordance du prologue et du final, tous deux réduits au même coup d'épate : la preuve que le film n'a pas grand chose à raconter. Un simple épilogue aurait suffit à tracer un chemin, à nous dire vers quoi tout cela voulait tendre...

Pour le reste, je suis heureux, parce que ce réal que j'aime beaucoup, qui m'avait ébloui avec son premier film, et qui me semblait glisser sur un sentimentalisme plus endormi avec le second, est incontestablement en forme. C'est brillant, généreux, quasiment jamais désinvesti - je veux dire par là que ce n'est pas qu'un joli exercice de style : chaque séquence va quelque part, crée quelque chose (un ton, une approche), le problème serait plutôt le manque de cohésion entre elles. Malgré la frustration, j'ai donc bu ça comme du petit lait. Et l'amour de Whright pour son actrice, superbement filmée, icône blanchâtre à la pureté morbide, est communicatif.

Donc voilà, il est en forme, il confirme, comme on enverrait une carte postale : j'attends la suite, à présent.


Je m'en vais lire vos critiques...

Il y a quand même un truc que je ne pige pas dans ce film : pourquoi Bana et la gamine signalent-ils leur présence, au début, en appuyant sur le bouton ?????

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Moi aussi ça m'a choqué. Mais j'ai pas vu ça comme une "faute de raccord". J'ai pris ça comme un vrai choix, déroutant, de mise en scène. Je suppose que, justement, on doit y voir une tentative (ratée), de la part de Hanna, de se fondre dans le moule Sophie. J'ai trouvé ça assez audacieux au final, car le côté "dysfonctionnel" de ce champ-contrechamp inhabituel me semble bien restituer le côté artificiel, et voué à l'échec, de l'entreprise d'Hanna.

J'aime ce film, j'ai reçu le Blu Ray anglais ce matin. yeeeepie.

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Moi non plus, pas pigé. Je comprend que Bana ait peur que sa fille finisse par vouloir se confronter au monde, mais je pense qu'ils peuvent se fondre dans la populace sans craindre d'être repérés par Wigler.

Je pense qu'il n'a eu qu'un but, se venger. et donc entrainer la petite pour cela. C'est ce que je me dis.

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Euh... tu l'as vu ou ??

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I am the constant. You were always a variable.

Oui, ça tient. Ça renforce le côté série B, tiens...


J'suis à Nice, là. Effectivement pour Paris, y a plus.

Pour info il est sorti en Blu Ray en angleterre, avec sous-titres. vision demain soiiiiir!

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Et c'est le même disque que pour les US. Ce qui veut dire STA en dur pour les scènes en pas-anglais, donc double ST à ces moments-là. Et comme Universal c'est vraiment les rois des ST, lors de la scène où les dialogues sont en français, on a quand même droit aux STA incrustés (logique) mais aussi aux STF qui traduisent les STA... et donc reprennent ce qu'on entend.
Bref, ceux qui peuvent attendre, je conseille de patienter jusqu'à l'édition française.

toute façon on a ça aussi parfois sur des BR ici en europe. donc bon.

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