Forum de FilmDeCulte

d'ailleurs, on laisse le titre original en France parce que "frelon vert" ça n'excite plus les jeunes en 2011

C'est marrant que Gondry soit revenu sur ce projet plus de 10 ans après avoir travaillé dessus, quelque part entre l'époque où George Clooney devait faire Britt Reid et l'époque où Jet Li devait être Kato.
C'est marrant parce que je me dis que pour revenir, le projet devait quand même un minimum lui tenir à coeur, ou du moins devait-il avoir des idées auxquelles il tenait, et qui lui ont trotté dans la tête une dizaine d'années, et qu'il souhaitait porter à l'écran dans cette adaptation des aventures du Frelon Vert.

C'est marrant parce qu'au final, comme le laissait déjà paraître la bande-annonce, le film semble très peu marqué du sceau de son auteur.
Je demandais pas des artifices carton-pâte et des séquences oniriques et autres influences du cinéma d'animation russe, mais j'en attendais tout de même un peu plus de la part de l'homme qui expérimentait jadis avec la forme au travers de ses pubs et de ses clips, donnant naissance au père du bullet-time par exemple ou à des trouvailles visuelles ludiques comme dans sa mythique pub Smirnoff.

Bon je mentirai si je disais que le film en était dénué.
Et quand il s'y met, j'aime assez ce que ça donne, même si ça reste relativement simple. Outre ces quelques plans post-Matrix qui étaient déjà à la portée d'un James Wong y a 10 ans dans The One, il y a les quelques séquences en "Katovision" qui sont pas trop mal, avec des codes formels plus proches du jeu vidéo et quelques fioritures surréalistes à la "Let Forever Be". Mais ça reste trop rare.
Une ou deux transitions "raccord entre deux objets similaires" par-ci, un accéléré marrant par là, un petit flashback "fabriqué" qui renvoient au style d'Eternal Sunshine ou La Science des rêves, mais c'est à peu près tout. Juste assez pour qu'on sache que le mec derrière la caméra n'est pas complètement anonyme.

Je ne saurais en dire autant des séquences d'action qui, en dehors des combats tout de même classiques, ne font preuve d'aucun concept sortant un peu du tout venant. Je pense notamment aux course-poursuites en bagnoles qui sont pas fofolles.
Finalement, la scène la plus complexe tient en un plan : un split-screen qui paraît initialement tout con mais s'avère être une série de plan-séquences originant tous du même point et se divisant par magie comme des cellules. Ca c'est assez impressionnant. Mais ça a lieu sur un détail de l'histoire tout à fait inconséquent.

L'histoire, parlons-en. Elle est relativement simple, pour ne pas dire faible.
En gros, le principal atout et intérêt du scénario, c'est que Rogen & Goldberg, toujours aussi affectueux des dynamiques de duo (Superbad, Pineapple Express), ont assez bien compris l'une des particularités du matériau de base : le Frelon Vert est l'un des seuls héros dont le sidekick est plus connu/plus cool que lui. Y a qu'à voir la série TV, on se rappelle davantage de Bruce Lee que de Van Williams quoi.
En jouant sur cette complémentarité et ce besoin du sidekick par le héros, interprété par un Rogen dont la bonhommie parvient à compenser le côté génialement odieux, les scénaristes apportent un petit quelque chose à ce qui aurait pu être juste une origin-story de plus comme les autres.
Il est clair qu'ils essaient de ne pas faire la même chose, même si l'ensemble est assez conventionnel, en abordant le genre avec pas mal de second degré. Seulement certaines fois ça passe, comme pour l'amateurisme de nos héros (contraint d'avoir recours à une criminologue, justification bof bif du rôle bidon de Cameron "je suis vieille" Diaz), et d'autres fois moins, comme pour les blagues sur l'aspect pas effrayant du méchant (avec un miscast impressionnant en la personne de Christoph "de toute façon, je serai Hans Landa à vie" Waltz qui ne donne pas suffisamment vie au personnage, prévu initialement pour Nicolas Cage, autrement plus adéquat).

Fort heureusement, l'alchimie entre Rogen et Jay Chou (malgré son anglais horrible), l'humour et les quelques trouvailels ludiques de la mise en scène font la blague et au final, The Green Hornet s'avère bien sympa.
Mais sans plus.

Et c'est ça qui est un peu dommage, avec Gondry à l'esthétique, ça aurait mérité d'être un peu plus ouf, un peu plus original.

4-4,5/6

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et ça vaudrait le coup en 3D IMAX?

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Ah oui j'ai oublié de parler de la 3D : aucun intérêt.

La conversion est mieux faite que sur les films que j'ai vu en conversion (genre le Shyamalan) mais j'ai toujours l'impression de voir un pop-up book, un livre à tirettes...alors qu'un film tourné en 3D (Avatar) ou à partir de la synthèse (Beowulf), j'ai l'impression de regarder le film à travers une fenêtre.

Ici c'est très très très peu exploité.

Et le film n'a pas beaucoup d'ampleur donc l'IMAX est pas vraiment justifié.

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ok donc on économisera ça...pour le réinjecter en pintes.

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toi tu sais ce qui est bon!!!

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SwingKid

Gilda:" Me... Yes, I'm decent"

Pvb: "Si à la Saint Valentin elle te carresse la main, vivement la Saint Marguerite..."

Je la connaissais pas, elle tue !

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Assez d'accord avec Film Freak

C'est fun, c'est marrant, ça file bien avec de bonnes scènes comiques, quelques trouvailles visuels

mais c'est sans doute le Gondry le moins personnel et donc celui qui m'a le moins touché. Tout est trop pris à la dérision et je trouve que cela va pas assez loin dans le délire...

mais ça reste fun.

4/6
La 3D sert pour une explosion et le générique de fin.

ça tuuuuuuuuue. c'est fun, drole, bien filmé et surtout...DROLE, très drole. un bon gros délire ultra sympa.

5/6 directos.

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L'excellente surprise. Je n'attendais rien, et j'ai eu un film super fun, avec des gags et des dialogues excellents. Niveau action, c'est un festival old school, avec des mecs qu'on écrase, qui tombent, des décors qui explosent, une voiture indestructible. Gondry fait tout de même tout ce qu'il peut pour personnaliser son film, et ça marche. Ça reste un blockbuster, mais il est vif, coloré, et délirant. La 3D n'est pas utile, mais c'est la meilleure conversion que j'ai vue. Elle est nickel. Bref, très bon film !

5/6

Bah ça fait partie de sa composition, on sait bien qu'il le parle normalement par ailleurs.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Tout pareil. Ca te chamboule pas le cerveau et ça s'oublie vite, certes, mais gros pied pendant 2 heures, malgré des ventres mous ici et là.
Le côté vraiment fendard, c'est ce que tu dis, le festival d'explosions et de destruction, ça m'a rappelé un court-métrage burlesque que j'avais vu à la cinémathèque avant la projection d'A toute épreuve. Soit un décor posé et comment le détruire pour le fun (les deux séquences emblématiques : la baston entre Kato et Britt chez ce dernier, et la fin dans les bureaux du journal).

Très très très vite fait, je crois que j'ai déjà quasiment tout oublié. Pas désagréable pour autant, mais ça se regarde d'un oeil... (pauvre Cameron Diaz et son rôle encore pire que celui de Paltrow dans Iron Man...). Et la 3D est juste inexistante. Le meilleur du film est sans doute son générique de fin animé... c'est jamais bon signe.

3/6 gentillet

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CroqAnimement votre

Toute petite déception, j'en attendais peut-être trop...

Le film ne serait pas le même sans Seth Rogen (forcément me direz-vous: il joue, écrit, produit). Heureusement, il me fait bien marrer. Kato est tout bon, et Waltz est excellent, même s'il se rapproche finalement fort du Colonel Handa.
J'ai vraiment bien le ton sur lequel tout ça est traîté (là où Kick-Ass se viandait sévère), l'univers créé, je surkiffe la voiture et on se marre vraiment souvent (dialogues de fous..), mais en même temps c'est un peu longuet.. Après la première demi-heure, assez jubilatoire, ça se tasse un peu et puis on attend un peu que ça se termine, malgré quelques petites fulgurances..
Bref c'est vraiment vraiment sympa... et voilà. Pas grand chose à dire de plus (un peu la flemme aussi).

4/6 ça me semble parfait.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'aurais aimé ce film il y a dix ans, peut-être. Aujourd'hui, ça sent terriblement le réchauffé, que ce soit au niveau du scénario qui ne surprend absolument jamais ou de la réalisation. Les rares touches personnelles de Gondry font affreusement cliché (les voitures qui se démultiplient pendant les scènes en bullet time, inutile et déjà vu combien de fois ?), le méchant récite sa leçon Inglorious Basterds en moins bien (drame du dialogue : effectivement, il ne fait pas peur du tout), les vannes font rarement mouche, les seconds rôles sont inexistants. Deux idées auraient pu sortir le film du lot des SHG ("super héros goguenards") : l'amateurisme potache des deux protagonistes et la relation masculine entre eux. Le premier est vite gommé par les voitures qui font blop-wiz et le talent au combat qui contamine même le censé-être-naze à la fin, la seconde n'est tout simplement pas traitée. Au final je ne me suis pas (trop) ennuyé, parce que le rythme est bon, mais ça reste infiniment inférieur au premier Iron Man pour rester dans le SHG.
2/6 (dont un demi-point pour la baston au baby-foot qui m'a arraché un sourire)

C'est marrant et sympa mais c'est quand même sans ambition aucune.

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