Forum de FilmDeCulte

(ne me lynchez pas si ya déjà un topic...)

On pourrait blâmer les comédies hollywoodiennes de ne faire plus que du recyclage (hop, un remake de plus), mais ce "Fun with Dick and Jane" est une surprise. J'allais voir une nouvelle pitrerie de l'ami Jim, j'ai vu une comédie sociale satirique, corrosive et dans l'air du temps.

Le film ne mise donc pas sur l'intrigue (oh que non), mais sur le potentiel comique de Carrey (tout tout bon - pour ceux qui aiment) et sur la satire des multinationales (et des dégats qu'elles provoquent), dénonciations multiples injustices sociales - sans jamais se prendre la tête. Même Bush en prend un coup, sans subtilité mais pour l'humour.

Car on se marre. Pas sans arrêt, mais souvent. C'est rythmé, amusant, mordant, loufoque... sans prise de tête.

Téa Leoni est un allié de choix, Alec Baldwin est parfait en gros enculé.

Le titre le dit bien, on s'amuse bien avec Dick & Jane.

4/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Les critiques sont plutot bonnes j'ai l'impression... ça confirmerait le potentiel de Dean Parisot après "Galaxy Quest".

J'irais :

1. parce que les films à l'affiche en ce moment me font chier.

2. parce que j'ai revu The Cable Guy (5/6) hier et que du Jim Carrey, il m'en faut toujours plus.

3. parce que Téa Leoni m'est également sympathique et Galaxy Quest fut une heureuse surprise (génial Rickman).

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Très sympa et de bons gags. C'est pas mortel mais c'est une bonne petite comédie et Jim y est excellent comme à son habitude.

4/6

Excellente comédie, du début à la fin, servi par Jim Carrey à fond et une Tea Leoni très très bon choix car elle parvient, fait rare, à se mesurer à son partenaire et à créer un véritable couple comique.

Au delà de ça, il y a tout de même le fond, très intéressant et jamais lourdement amené, qui traduit un malaise social impressionnant (et Alec Baldwin fait bien les salauds), et le générique de fin achève de souligner le désir du film d'être plus qu'une simple détente. Parfois même ça défoule bien.

Bref 1h30 de poilade quasi non-stop, pas idiote...

Quelqu'un a vu le film original avec Jane Fonda?

4.5-5/6

ps: c'est dur d'écrire sur une comédie, "c'est drôle", ça passe mal à l'écrit...

Idem que tout le monde. C'est sympa.

(désolé pour ce message sans intérêt)

Sympa. J'aime beaucoup la partie dite "sans boulot / recherche job", très cynique, avec ses situations où les persos ne savent pas s'ils doivent rire ou pleurer - et qui du coup sont les plus drôles. J'aime moins le dernier tiers, davantage en mode automatique là où il y a, avant, plein de petits gags (la douche-arrosage, le gamin qui parle espagnol et veut mater télémundo) très efficaces. Carrey maîtrise très bien mais il y a parfois du sur-régime un peu saoulant. Mais bon ça va. Téa Leoni est très bien. Et Alec Baldwin se spécialise désormais dans le rôle unique répété de film en film dis.

En tout cas assez appréciable de voir une comédie sans avoir l'impression une seconde d'être pris pour une otarie ou un veau.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bon comme tout le monde, une bonne petite surprise, c'est très drôle (mention spécial au gamin), ça fonctionne, et le petit côté satirique en plus est bien, 4-4.5/6

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Janet

Dean Parisot a un sens de la comédié indéniable... Galaxy Quest était déjà une rejouissante surprise, mais ce "Brauqueur Amateurs" qui ne payait pas de mine au départ se revèle être autant, si ce n'est plus, rejouissant.

Ca fait du bien de voir une comédie intelligente et drôle comme celle-là aprés s'être tappé les 2 croutes françaises que sont "Incontrolable" et "les Bronzés 3".

Intelligent, parce le film reprend l'affaire Enron pour la tourner en dérision et parvient à nous faire rire malgre le caractère grave de la situation. Par ailleurs, le film n'est jamais larmoyant alors qu'il aurait été facile de tomber dans cet excés comme peuvent le faire parfois les comédie avec un fond social (cf. The Full Monty) ... Au passage les auteurs en profitent pour épingler un certain mode de vie à l'américaine... monde du travail (et chômage), coté banlieue chic à la Desperate Housewives (D'ailleurs Tea Leoni ressemble à s'y méprendre à felicty hufman qui interprète Lynette), imigration, société de consommation (la voiture symbole de reussite professionnelle, la télé plasma objet ultime dont on se sépare et 1er objet symbolique qui revient à la maison quand on retrovue de l'argent, la pelouse (en kit) devant la maison, le jaccuzi)...

Il y a aussi de trés trés bonnes idées de gag (noatammant avec le gamin et la femme de ménage, c'est énorme ... une idée toute bête qui fait mouche à plusieurs reprises dans le iflm).

Bien entendu le dynamisme de Jim Carrey y est pour beaucoup. Alec Baldwin plus bouffi que jamais est idéal de son rôle de PDG qui à l'écran parait comme un mélange de Georges Bush et J2M ... il y a probabement des références qu'on ne capte pas car on n'a pas pu suivre en France laffaire Enron en live, mais lorsque Alec Baldwin est interviewé pendant une partie de chasse on ne peut s'empecher de penser à Bush interiviwé de la meme manière dans le film de Moore il me semble (d'autant plus qu'au début du film on voit Bush à la télé ventant la prospérité historique de l'amérique)... ce qui tend aussi à dire que la critique va plus loin que l'affaire Enron et ses dommage collatéraux. Bien entendu ça n'est qu'une comédie, mais une comédie de cette trempe qui se paie le luxe de dresser un tel tableau à le mérite d'être signalée.

Enfin, le generique de fin - tres bien vu - est une petite surprise et permet d'enfoncer encore plus le clou vis-à-vis des raccailles de la finance...

Un seul bémol sur le scènario qui faiblit un peu sur la fin et parait un peu facile.

La scène de la déformation de voix m'a fait bien marrer.

A propos du générique de fin, vous parlez juste des "Special Thanks" ou j'ai raté autre chose?

BRAQUEUR BRAQUEUR

D'un côté, Dean Parisot, réalisateur de l'hilarant Galaxy Quest, injustement méconnu du grand public. De l'autre, Jim Carrey, apôtre de l'hystérie comportementale, drôle et émouvant, véritable comédien. Producteur bon teint (Menteur Menteur, Professeur Foldingue), Brian Grazer organise la rencontre. Nous espérions des étincelles, un éclat, mais la recette est bien trop équilibrée : Braqueurs Amateurs n'est pas une comédie géniale, potentiellement culte, mais un film résolument sympathique. Ne nous en déplaise, il n'est qu'une petite meringue légèrement acide, pas un pudding à l'arsenic. Si les premières minutes, saupoudrées d'arrêts sur images présentant Dick et Jane, volètent gaiement en musique, ce qui suit est bien plus calme. L'énergie de Carrey (énorme interprétation de R.Kelly dans un ascenseur), et le charme lunaire de Téa Leoni sont freinés par une narration inégale. Si (l'hilarante) descente aux enfers des personnages est surexploitée, leurs débuts de braqueurs, qui tardent donc à venir, sont vite expédiés pour ouvrir une troisième et dernière partie : le braquage du véritable braqueur, le PDG de Globodyne. Malheureusement, cette dernière partie n'est pas à la hauteur de la première, et rappelle grandement la résolution bridée de Menteur Menteur. Restent évidemment d'excellents gags (le fils qui parle espagnol, le premier braquage) dispersés sur 90 petites minutes, et une dédicace finale à tous les actionnaires dépouillés, ceux d'Enron en tête. Pour toutes ces petites perles, amusons-nous avec Dick et Jane.

4/6

Le couple qui programme son sexe sur la nouvelle compilation Starbucks c'est énorme!

Revoir Carrey, ça fait toujours plaisir...on n'est plus vraiment surpris mais il est toujours là pour rappeller qu'il est le plus grand quoi...ça ferait plaisir de le voir dans un énorme film quoi...
Téa Léoni assure bien à côté aussi, c'est vrai...

4/6

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I believe I can fly, quoi.