Forum de FilmDeCulte

Moi j'ai trouvé ca aussi pompier que Pearl Harbor, les 40 minutes de guerre en moins.

Réa super académique, Kidman qui commence enfin à vieillir et Jackman en tros gros poseur (c'est interdit de se laver comme ca ou de débarquer de la sorte en smoking blanc)...

C'est un bulldozer à Oscars et ca vaut pas grand chose de plus.

2/6

comme prévu donc

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et effectivement le méchant est naze. Physique d'homme de main et charisme de larbin...

Moi j'aurais bien aimé que le film soit tout le temps too much comme ça. Bon, peut être pas la scène du lavage...



En fait, ironiquement, le film va plutôt à l'encontre de ce qui plaît aux Oscars depuis maintenant un bon nombre d'années. Kidman et Jackman, par exemple, il y a 50 ans, ils étaient nommés tous les deux, aujourd'hui, avec des rôles pareils, aucune chance.

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Doll, it's a heartbreaking affair

En fait le rapport Kidman/Jackman et le même que le rapport Kidman/McGregor, tout pour l'un et l'autre est plutôt faire-valoir. Ce que j'avais lu sur son rôle était des conneries, 800.000e exemples des mecs à sites Oscars qui parlent de films qu'ils n'ont pas vu et lancent n'importe quel "buzz".

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Doll, it's a heartbreaking affair

La première critique de France messieurs-dames!



Je précise que ça ne vient pas de mon texte.

Après, au-delà de ça, je pense que c'est aussi le film qui fera vomir les cyniques et pourra également faire croire à certains que leurs couilles vont gonfler parce qu'ils pourront, sur plein de détails, en faire des blagues. Luhrman tend la joue tu me diras.

Spéciale casse-dédi à je ne sais plus son nom des Inrocks qui se lève d'un coup ostensiblement à 2 minutes de la fin pour bien montrer qu'à lui, on ne le fait pas ah non

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bliss a plutôt bon goût. Et même si j'serais un chouilla déçu au final, Australia reste un grand événement que je ne raterais pour rien au monde. Bref, je suis un gros vendu à Luhrman, Kidman, Jackman et à l'Australie... je crois que je ne peux qu'apprécier. Dès que je le vois, je pond une critique.

je pense bliss que tu seras d'accord pour dire que ce type est un vrai chadu.

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Complètement chadu. J'ai laissé trainé exprès mes pieds pour qu'il se casse la gueule dans la rangée mais il a esquivé le bougre.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bon ben du coup je peux la mettre maintenant:



Moulin Rouge!, en son temps, avait remis avec fracas la comédie musicale au goût du jour, trempant ses vieux habits élimés dans l'absinthe pour faire non seulement revenir leurs couleurs d'antan mais aussi leur donner une nouvelle vie, Montmartre rock'n'roll, nuits folles d'ivresse, excentricités Bollywood, vive la vie de bohème et tout ça au nom de la Liberté, la Beauté, la Vérité et l'Amour chantés, bouche en cœur et cœur ardent, sur les toits illuminés de Paris. Depuis, le film est devenu culte et Hollywood a réappris à gazouiller. Australia tente un pari assez voisin, la renaissance de la romance bigger than life et anachronique, faite de grands espaces, d'amoureux désuets, de guerre tragique, et Tara comme les flammes d'Atlanta ne semblent jamais bien loin. Mais là où la scène insensée d'un Moulin Rouge! exclamatif était ouverte à toutes les extravagances, l'imposant Australia fait avec les codes d'un genre plus guindé : les fées saoules de l'un contre les troupeaux de bovins de l'autre. La marge de manœuvre, ici, est largement moindre.

Luhrmann a tiré le rideau rouge sur sa trilogie excitée et livre un film plus sage, mais la première partie d'Australia laisse pourtant entrevoir la patte folle de son auteur. Mappemonde de bande dessinée et kangourous flingués, Hugh Jackman croqué en super-héros de western, ou Nicole Kidman en héroïne de comédie grotesque, Australian queen à voile de gaz sur tête de mouche, tâche noire dans le cimetière désertique mais attendue comme la pluie, le tout avec un montage dynamique et une caméra amoureuse des envolées. Puis le film se pose dans son bush, déroule son récit classique carburant entre archétypes et stéréotypes, sur fond d'Australie ségrégationniste des années 30. Tout ceci constitue la partie la plus efficace du long métrage, avançant certes sur des rails mais assumant au premier des degrés son épopée roots dans une jolie imagerie de boîtes à chocolats. La dernière heure souffre, elle, davantage de problèmes rythmiques, entre couloirs et raccourcis, même si Luhrmann évite avec son tableau guerrier les débordements patriotiques d'un Michael Bay : Australia sonne comme un étendard, mais raconte avant tout l'histoire de ses marginaux, Lady étrangère, cow-boy traité comme un indigène et surtout Générations Volées d'aborigènes en esprits surplombant le pays. Le résultat est inégal, souvent trop lisse, mais la foi de Luhrmann fait malgré tout de ce livre d'images un joli cadeau sous le sapin.

4/6

Rayon Oscar:

Costumes, décors, et peut être un bonus mais pas plus. Cela dit, étrangement vu le projet, je pense que Luhrmann s'en contrefout.

Ma filmo Luhrmann:

Ballroom Dancing: 2/6
Romeo+Juliette: 1/6 mais je pense que ça me plairait davantage aujourd'hui
Moulin Rouge!: 6/6
Australia: 4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est pas Jacky alors....

jacky peut très bien être un chadu, ça lui arrive comme à nous tous.

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c'est quoi, un chadu?

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Oui, c'est quoi un chadu?