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Quatrième long métrage du belge Joachim Lafosse (pas vu Nue propriété l'année dernière), Elève libre raconte les turpitudes d'un ado tennisman en échec scolaire, pris sous l'aile de trois adultes pour réussir un prochain concours décisif. Et Lafosse de ressusciter l'éducation façon Grèce antique où les rattrapages de maths se confondent avec les cours de sexualité accélérés. Entre quelques joutes verbales, Lafosse filme avec minutie la déliquescence de rapports un rien pervers, entre gamins pas si égarés et figures ambiguës de transmission. Solide, même si l'ensemble parfois anecdotique manque un chouilla de relief.

Sortie prévue le 17 septembre.

3-4/6

(Sinon le frère Renier est pas mal non plus)

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Doll, it's a heartbreaking affair

NUE PROPRIETE était un poil automatisé dans son déroulement, mais y avait deux-trois bons trucs rugueux...

Sinon j'en ai un peu marre de la fusion sport/études, slash, sexualité... Zzzzz. Mais je lui laisse le bénéfice du doute.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le film tient debout mais il y a un petit côté dans la masse, rien qui dépasse, qui le rend un peu anecdotique oui.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Hmmm je l'attends, cuilà.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Chauvin.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le film qui surprend. Ca commence comme une chronique ado puis peu à peu ça dérive doucement et le film s'enfonce dans une glauquerie assez maîtrisé et effrayante où un groupe d'amis de cet ado va l'initier à la sexualité. Enormement de rires nerveux dans la salle comme pour évacuer un malaise. Et effectivement Lafosse est très bon pour instaurer un malaise simplement au détour d'une discussion ou d'une situation. Dommage que la fin assez brutale laisse un mauvais goût dans la bouche.
Bonne suprise néanmoins et grosse performance de l'acteur principal.

4/6

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CroqAnimement votre

Boah c'est pas comme si je me paluchais sur notre prix en compète officielle, les deux prix à la Semaine et les trois prix au Certain Regard...

J'avais beaucoup aimé Nue Propriété.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Comme Qui Gon, j'y allais en me disant qu'après le tatami de Douches froides ou la swimming pool de Naissance des pieuvres, c'était au tour des courts de tennis de servir de prétéexte aux ébats prépubères dans les vestiaires et autres tumultes adolescents sous la douche.
Or Lafosse délaisse très vite ça (le jeune mec de seize ans en plein échec scolaire et sportif réussit à emballer la nana qu'il voulait au bout de dix minutes) pour se figer sur la relation trouble que cet ado, délaissé par ses parents et qui vit chez une sorte de prof (Zaccaï) qui va lui servir de tuteur.
En plus de se proposer de l'aider à repasser ses exams en candidat libre, il va faire son éducation sexuelle avec un couple d'amis très libertaire.

La majorité du cul est relégué hors champ mais le film va très loin dans la trangression et les tabous et ose jouer la carte du malaise. Les persos, l'interprétation et les dialogues sont le gros point fort du film (dont il vaut mieux en savoir le moins possible), malgré quelques longueurs et une toute fin dispensable.
4/6

A priori le film sortira plutôt en Janvier.

Et un 4/6 de plus !

Une jolie réussite à partir d'un sujet casse-gueule. Lafosse évite toute schématisation et toute caricature pour mieux capter le trouble de cette relation "maître-élève" où l'ambiguité des rapports se mue peu à peu vers une perversion malsaine. C'est surtout une réflexion sur ce qui reste de l'idéologie de la libération sexuelle, où la volonté de s'émanciper à tout prix est la porte ouverte au dérapage et à l'irresponsabilité. Tout cela sonne terriblement juste, et les acteurs sont formidables (génial Jonathan Zaccai).

Après, ça manque peut-être un peu de maîtrise (quelques longueurs en effet) mais je ne vois pas en quoi ce film serait "anecdotique". C'est pas une énième chronique ado de plus comme l'était le très dispensable "Acné", aussi présenté à la Quinzaine.

Parce que j'ai du mal à me dire, à un quelconque moment, autre chose que "ah ouais c'est pas mal". Ce qui est déjà bien.

(pas vu Acné)

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Doll, it's a heartbreaking affair

Et tu as bien fait. Ce film donne des boutons.

(oui, c'est nul)

je trouve que le film se regarde un peu trop filmer, prend trop son temps, ceci dès l'intro et son hahanement tennisexuel (on a bien compris, pourquoi faire durer le plan-séquence à l'infini comme ça?), mais quand il s'en tient à ses promesses, çàd genre 20% du temps, çàd quand il parle enfin vraiment de sexe, il fait mouche, devient très juste.

mais on s'ennuie un peu, je trouve...

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