Forum de FilmDeCulte

C'est quand même de la caricature de cinéma français en belge. Les scènes de repas, pitié. Isabelle Huppert elle est fait pour bouffer du verre pilé pas pour faire semblant de remuer la salade.

Vas-y.

AH TU LA VEUX HEIN ??? Deux secondes je transcende.

Laisse tomber, Zad, il ne dit que des conneries.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

justement pas, ça détourne toutes les situations convenues du cinéma français des années 90 (on va dire, génération Desplechin tout ça), situations d'ailleurs que le ciné français ne sait plus renouveler, et ça apporte un éclairage nouveau, en déplaçant les points d'entrée et sortie habituels dans les séquences.

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Je pense que tu te raccroches plus à l'interprétation qu'autre chose. Normal que Jeremie Rénier soit plus sanguin que Thibault de Montalembert. C'est pas méchant, on sent que ça a été filmé à l'arrache sans beaucoup de prise, mais c'est assez plat.

bah non, je m'attache particulièrement à la mise en scène, et quand arnotte parle d'électricité, il a raison.

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Exactement.

Sinon je voulais dire aussi un grand bravo et un grand merci à Zad pour le dossier réalisé sur l'état du cinéma belge aujourd'hui. Les entretiens sont tous très intéressants, en particulier celui d'Alain Lorfèvre, journaliste que je lis hebdomadairement depuis des années.

Pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, lisez-le!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

merci mec !

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Je vois des trucs beaucoup plus tourneboulantes ailleurs, ne serait-ce qu'au théâtre. Tu es bien sensible pour te prendre autant de jus. *collector*

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Tu permets c'est le meilleur moment de ma journée...

Pas accroché. 1h35 qui m'en ont paru le double (la fin est interminable). La structure du film m'a paru assez didactique, avec ces repas qui rythment le temps en montrant la dégradation des relations au sein de la famille. C'est tout à fait honnête, les acteurs sont tous très bons (même si on cerne parfois un peu trop leurs intentions), mais c'est un film que j'ai l'impression d'avoir vu 20 fois, qui ne m'apporte rien, qui ne me change pas, et qui de surcroit me laisse de marbre pendant la projection.
Et c'est vrai que ça ressemble pas mal à Ping Pong, en moins pire (sans doute parce que moins prétentieux/ambitieux) cependant.
1-2/6

Je n'avais pas eu le courage d'aller le voir et finalement Elève libre m'a rendu un peu curieux (et puis je me fais une rétro Zaza ce qui me promet de francs moments de rigolarderies en salon).

C'est bien bon. Plans fixes et plans-séquence qui pressent un noyau familial et ses leitmotivs (les dîners, une partie de ping-pong, une séance télé) pour en ressortir toute la tension, par ses décalages (un trio, puis un autre, une absence, celle du père dont le halo est tout le temps là), et le cadenas formel + l'interprétation (nickel) donnent son sens à cette histoire de possession, dans les rapports familiaux comme, de façon plus pragmatique, dans ses rapports d'argent. Et le film, sans jamais s'envoler vers la lune à mon sens (un peu comme Elève libre, la même impression qu'il manque peut-être à un moment un coup de pied au cul... et puis peut-être pas), installé sa petite atmosphère délétère avec une solide finesse psychologique.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair