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Murielle et Mounir s’aiment passionnément. Depuis son enfance, le jeune homme vit chez le Docteur Pinget, qui lui assure une vie matérielle aisée. Quand Mounir et Murielle décident de se marier et d’avoir des enfants, la dépendance du couple envers le médecin devient excessive. Murielle se retrouve alors enfermée dans un climat affectif irrespirable, ce qui mène insidieusement la famille vers une issue tragique.

Etonné que le film n'ait pas été mieux accueilli entre ces murs (moyenne de 2.8 dans le tableau cannois - je vais de nouveau être tout seul!!)... Moi j'ai trouvé ça très fort, une vraie petite claque qui m'a hanté encore longtemps après la projection. Lafosse remonte dans mon estime (j'avais pas aimé Elève Libre).. Il tente de comprendre l’incompréhensible et invite le spectateur a faire de même. C'est raconté avec pudeur, sans pathos inutile... J'ai trouvé le scénario particulièrement bien écrit.

5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

ça fait partie des films vus en fin de festival, où les yeux commencent à pleurer du sang. J'ai trouvé ça très répétitif, très "à performance", malgré des scènes fortes. Le mec est très sympa par contre, bientôt l'interview sur pmpc.com

Faut que tu renommes le titre du topic, Arnotte.

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I think we're gonna need a helmet.

Grave, t'étais pressé là?

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Je suis distrait. Voilà qui est fait.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Franchement Arnotte, la scène où Emilie Dequenne en pleurs chante tout "Femme je vous aime" de profil en bagnole c'est ridicule.

Sinon c'est bien la preuve que chabrolien devient le nouvel adjectif accolé aux drames bourgeois bâclés se terminant en queue de poisson.

Ce 5/6 ira très bien dans ton top à côté de Sur la route!

Je trouve pas...


Je trouve pas ça "bâclé", et je trouve la fin très forte.


Je dois le revoir, çuilà...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Quand tu veux faire un dénouement abrupt, tu spoiles pas ta scène au début!

Le fait-divers dont est inspiré le film est très connu en Belgique, tout le monde "connaît la fin". Et sans ce "spoiler" au début, cela aurait créé un "suspense" déplacé.. Je trouve ça plus intéressant de justement commencer par la fin, et de montrer ensuite comment on en est arrivé là (ce que se demande toute personne qui connaît l'affaire Lhermitte).
Et puis je ne trouve pas ça spécialement abrupt... T'aurais voulu que ça s'éternise encore? Que ça se répète encore? A un moment, t'as compris quoi, Je trouve d'ailleurs que cette descente aux enfers est particulièrement bien dosée: chaque scène est une goutte qui fait petit à petit déborder le vase.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Il était à l'école avec moi, oui j'ai un bon souvenir de lui.

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Si c'est adapté d'un fait divers, cette histoire de triolisme, c'est bien avéré?

Sinon c'est abrupt


La rythmique du film est vraiment catastrophique dans ce sens... Ca monte très haut dans ses scènes où elle pond ses gosses, dans la relation avec la famille de Rahim et leurs petits arrangements consanguins et ça redescend vers quelque chose de plus quelconque et mal amené.

Je trouve ça beaucoup plus roublard et moins fort que le même procédé dans le Haneke par exemple.

Ah oui oui. Enfin, le film n'essaie pas de recréer avec exactitude ce qui s'est passé, mais c'était bien comme dans l'histoire vraie: le docteur qui subvenait aux besoins financiers de la famille, qui était là tout le temps, etc.. Tout ça c'est vrai.

Pour les détails:
http://blog.lesoir.be/grandsproces/le-proces-lhermitte/
http://blog.lesoir.be/grandsproces/2008/12/08/recit-d%E2%80%99un-jour-d%E2%80%99horreur-a-nivelles/

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Découvert aujourd'hui justement.
Je suis un peu partagé sur le film que je trouve quand même très fort et qui m'a vraiment mis mal à l'aise. Je retrouve ce que j'avais beaucoup aimé dans Elève Libre, c'est-à-dire cette ambigüité permanente dans la relation entre les personnages. Tu ne sais jamais vraiment sur quel pied danser, Lafosse ne tire aucune conclusion mais te laisse te démerder avec ce qu'il te montre. Du coup toute la première partie est super, dans cette montée en tension, dans cette déconstruction d'une relation normale mais ensuite j'avoue je lâche un peu. Du coup cette volonté de rester un peu l'écart dessert le film et

le film ne le justifie pas et du coup on reste dans une espèce d'état de faits un peu facile. C'est vraiment dommage parce qu'il y a vraiment de très belles choses.
Les acteurs sont géniaux (Dequenne est vraiment bien) et j'aime bien l'ambiance délétère qui surnage avec finalement pas grand chose.
Mais j'avais préféré Elève Libre du coup plus singulier peut-être.

4/6

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CroqAnimement votre

Merci Art Core je me sens moins seul.

Franchement avec tout ce qui est raconté (la situation vécue est juste.. épouvantable et extrêmement oppressant psychologiquement), je comprends facilement ce qui est moins compréhensible (et là réside le mystère de l'affaire, la part d'ombre qui met définitivement mal à l'aise), Encore une fois, le film tente de comprendre l'incompréhensible... Le film, en tout cas, fait réfléchir.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je ne connaissais pas le fait divers et c est en effet en ce sens plus compréhensible que Lafosse entretienne le flou si c'est l'effet que l'affaire a suscité. Ce qui est étonnant surtout c'est que de mémoire je ne me souviens pas d'un carton inspiré de faits réels alors que d'habitude on n'y coupe pas... Mais j'ai peut-être cligné des yeux au mauvais moment.

Sinon je te ferai remarquer que j ai exactement le même avis qu'art core c'est juste son système de notation qui est totalement aux fraises.