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MessagePosté: 11 Fév 2008, 15:35 
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Le nouveau Cedric Klapisch racontant l'histoire de plusieurs personnes vivant à Paris.

Après les poupées russes, Klapisch revien à son cinema entre Le peril jeune et Chacun cherche son chat.
Doté d'un casting fabuleux, le film tient surtout par la performance des acteurs, Duris et Binoche en tête de liste.
Le film est une peinture du Paris 21ème siecle, avec tout ce qu'il faut comme cliché.

Des histoires s'entrecroisent (du déjà vu et re revu) mais là on est plus dans l'imaginaire, aucun personnage ne se doute de rien.
Le point faible du film c'est certainement sa façon de traité l'immigration, mais ça on en reparlera plus tard.

Sinon le film est plutôt drôle.

J'aimerais savoir ce qu'un Parisien pur souche en pense d'ailleurs n'etant pas parisien la notion de grandeur de la ville, du fait des mélanges de classes ne m'a pas particulierement touchés.

3,5/6 voir 4/6

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Why there is so much trouble in this world?


Dernière édition par geL- le 17 Fév 2008, 19:52, édité 1 fois.

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MessagePosté: 11 Fév 2008, 15:52 
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Tiens encore un film avec Julie Ferrier. A chaque fois que je suis tombé sur un bout de ses sketchs, la chute était la même: elle se foutait à poil. Chez Bern, dans sa pub dans les cinémas, partout. Ceci dit elle a l'air d'avoir de beaux seins.


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MessagePosté: 11 Fév 2008, 15:54 
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DPSR a écrit:
Tiens encore un film avec Julie Ferrier. A chaque fois que je suis tombé sur un bout de ses sketchs, la chute était la même: elle se foutait à poil.


Lol mais grave, quelle pauv' meuf putain...et elle est à l'affiche de 6 films en 2008 (dont 5 en moins d'un mois).

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MessagePosté: 11 Fév 2008, 16:38 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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L'affiche est bien naze en tout cas.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 11 Fév 2008, 16:41 
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Film Freak a écrit:
DPSR a écrit:
Tiens encore un film avec Julie Ferrier. A chaque fois que je suis tombé sur un bout de ses sketchs, la chute était la même: elle se foutait à poil.


Lol mais grave, quelle pauv' meuf putain...et elle est à l'affiche de 6 films en 2008 (dont 5 en moins d'un mois).


c'était à groland où ils faisaient une parodie de "question pour un champion" et le présentateur posait la question suivante :
"Quelle actrice ne s'est jamais foutue à poil dans un film ?"

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On a frôlé la fissure anale...

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MessagePosté: 11 Fév 2008, 16:45 
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Matou miteux
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Pandor a écrit:
c'était à groland où ils faisaient une parodie de "question pour un champion" et le présentateur posait la question suivante : "Quelle actrice ne s'est jamais foutue à poil dans un film ?"


Mais je crois que c'est tout le temps le même personnage du même sketch en fait (et c'est comme les planches sexe en section bd, ça fait plus vendre que l'extrait en doudoune). Sinon j'ai une copine qui bosse avec elle et qui m'a dit qu'elle était super sympa.

Voilà sur cette nouvelle absolument géniale je vous distribue à tous de belles jambes.

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Doll, it's a heartbreaking affair


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MessagePosté: 11 Fév 2008, 17:17 
KLAPISCH. avec un C.


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MessagePosté: 19 Fév 2008, 11:29 
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Antichrist
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On comprend aisément les motivations de Cédric Klapisch. Après des films qualifiés de léger (L'Auberge espagnole, Ni pour, ni contre, Les Poupées russes), il aspirait à retrouver son Antoine Doinel, l'acteur Romain Duris, dans un rôle plus grave, celui d'un homme sur le point de mourir qui observe une dernière fois une ville tentaculaire entre "passé et modernité", Paris. Le projet est ambitieux, peut-être trop pour un cinéaste qui avait déjà échoué à mettre en scène le grand film d'anticipation français (Peut-être), mais salutaire dans un cinéma français qui manque souvent de souffle.


Hélas, Paris n'est pas magique, bien au contraire. Film choral beaucoup trop réfléchi, le nouveau Klapisch pourrait être l'œuvre d'un sociologue qui recenserait les clichés et les étiquettes du bon peuple de la capitale tant les personnages peinent à exister au delà de leur profil professionnel. On retrouve ainsi la boulangère raciste, le chauffeur taxi râleur, l'assistante sociale dépassée, la mannequine délurée ou encore le maraîcher sympathique et l'étudiante en lettres et en jean moulant. Même si Juliette Binoche et Romain Duris forment un très beau couple fraternel avec leurs petites disputes quotidiennes et autres allusions perfides, la distribution quatre étoiles dessert même l'universalité du propos pour circonscrire Paris à des vignettes plus ou moins inspirées.

Les numéros d'acteurs restent plaisants, notamment grâce à un Fabrice Luchini irrésistible en professeur de la Sorbonne amoureux d'une de ses élèves mais la longueur excessive du métrage (2h10) finit par anéantir les bonnes intentions liminaires. Paris voulait émouvoir, saisir dans un même mouvement le coeur d'une ville et la passion des êtres qui la composent. Il ennuie.

2/6


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MessagePosté: 19 Fév 2008, 11:34 
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Oui voilà c'est mieux écrit que moi mais c'est à peu près ce que je pense, même si j'ajoute que le film est plutôt drôle.

Ca reste trop superficiel...

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MessagePosté: 19 Fév 2008, 11:41 
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Serial Modo
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e tout cas, l'affiche et la b-a te font prendre du cholestérol instantanément... ça fait très Fauteuils d'orchestre 2, non?

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MessagePosté: 19 Fév 2008, 11:43 
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Zad a écrit:
e tout cas, l'affiche et la b-a te font prendre du cholestérol instantanément... ça fait très 2, non?


On dirait plutôt du Lelouch, non ? Le côté grave, les rencontres...
(quoique c'était peut être déjà le cas de Fauteuils d'orchestre)

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 19 Fév 2008, 11:46 
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Moi ca m'a fait penser (toutes mesures proprement gardées) à Les uns et les autres.

Donc une certaine ressemblance aux anciens Lelouch oui.

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MessagePosté: 19 Fév 2008, 13:21 
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Moins de lyrisme que dans Lelouch quand même, pour le meilleur et pour le pire... Je dirais que ça ressemble plus à La Bûche, ce genre de film choral... Il y a des scènes interdites

Zad, évite ce film... tout le discours sur l'immigré est :shock:


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MessagePosté: 21 Fév 2008, 00:47 
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Bon alors un bon film. De toute façon, parmis la dizaine des films que j'ai vu de lui, Klapisch a toujours su être efficace, mais celui-ci est un peu anecdotique. Explorant souvent un peu les mêmes thèmes, il montre avec Paris qu'il fait pourtant preuve d'une créativité constante, d'une délicieuse originalité notamment dans la réalisation, les plans, mais aussi toujours ces petites touches d'un humour qui fait mouche. Il dirige également toujours aussi bien ses acteurs, ce n'est pas rien si c'est lui qui a su lancer Duris par exemple, mais aussi la petite vieille que l'on voit surtout dans Chacun Cherche Son Chat, son ancienne voisine qui n'est à la base pas une actrice. Bref, tout ça pour dire que le casting mirobolant est bien au rendez-vous, qui sans réellement rentrer dans une prestation transcendant son art, arrive à jouer juste; dans les moments tendres, tristes ou drôles.

Seulement le cinéaste se perd (et nous perd) un peu dans sa salade composée, jusqu'à ce que Binoche et Duris bouffe de façon boulimique l'écran. Le récit est explosé, mais l'on s'accroche finalement essentiellement sur les rôles les plus attendus, les plus médiatisés, alors que l'histoire du camerounais par exemple, ou de la maghrébine qui travaille à la boulangerie auraient à coup sûr mérités un plus grand approfondissement. De plus, la mixité sociale qui semble vouloir lier les différents protagonistes aurait alors pu former un fil rouge plus opaque et solide. Paris donne au contraire l'impression d'une fragmentation excessive, surtout aujourd'hui ou le procédé se repete et finit par être vain et lassant. Comment être touché par tous ses personnages à la fois ? Comment se préocupper des périples du camerounais porté par des espoirs qui se changent au fil de son cheminent en désillusion alors que l'on nous fait s'appitoyer sur le sort de Luchini ? Comment ne pas oublier les déboires de Dupontel alors que tant d'enjeux explosent chez Duris ou Binoche ?

Le film ne m'a finalement pas touché, ou trés peu. Surement pour cette raison justement: Klapisch nous demande d'être sur trop de fronts à la fois, sans prendre le temps de s'imprégner de ses personnages, de chercher à les comprendre, de les supporter intérieurement ou au contraire de les condamner. M'est avis qu'il a voulu faire un étalage de casting véritablement excessif.

Le film reste tout de même sympathique, surtout pour sa mise en scène, mais est au fond un peu maladroit. Je ne l'ai pas vraiment ressenti comme un Klapisch inévitable et essentiel: on prend trop de distance aves ses personnages dans celui-ci, eux que je trouve habituellement extremement touchants et proches dans la plupart de ses autres films.


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MessagePosté: 21 Fév 2008, 01:05 
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J'y allais avec pas mal d'aprioris...déjà Klapisch, je vais toujours voir ses films mais à part les deux Xavier, jtrouve ses films moyens et puis celui-là...déjà j'ai généralement une aversion pour le film choral...et d'ailleurs c'est quand le film tombe trop dans la démonstration liée au genre qu'il est raté...quand il essaie de jouer l'échantillonnage (par les persos, par les lieux, par les séquences, etc), ça jure grave avec la justesse du reste (tout ce qui tient à Duris et Binoche principalement, quelques trucs de Luchini aussi, etc).

Surtout quand c'est pour ne rien en faire (Viard joue très bien -comme tout le monde dans le film même Julie Ferrier pour le coup- mais son rôle caricatural de boulangère raciste -c'est comme si on avait mis le Collignon d'Amélie Poulain dans le monde réel, nawak- a juste RIEN A FOUTRE LA, surtout que le film semble l'avouer vu qu'elle disparaît très vite...) ou au contraire en faire des tonnes (en à peine deux scènes, le parcours de l'immigré arrive à se faire d'un grossier limite honteux).

Alors y a des trucs marrants qui ratrappent parfois la facilité (genre le "vous êtes trop fort, vous avez gagné" lancé au psy alors que juste avant, t'as une espèce de stéréotype du mec incrédule qui va chez le psy) mais y a des trucs que j'ai juste pas compris (y a en gros PAS UN SEUL des persos féminins du film qui ne baise pas...là je vulgarise mais en gros, y a quand même une scène ubuesque avec 4 nymphos sorties d'un défilé qui vont au marché de Rungis pour niquer les mecs les moins canons de la Terre...je me demande ce que Léo va en penser).

Ploum ploum que dire d'autre...c'est long, y a des trucs en trop (cf. plus haut), des trucs amateurs (les scènes de rêves ratées, je pensais que Klapisch aurait compris après celle de L'Auberge espagnole), des trucs drôles, des trucs tristes...pas mal de trucs qui font un truc parfois classe (techniquement c'est joli quoi mais y a pas grand chose à se mettre sous la dent non plus) mais un peu "mouaif, Rive Droite rien de nouveau" quoi.

3,5/6

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