Forum de FilmDeCulte

Australie, jour de la Saint Valentin 1900. Les jeunes filles d'un pensionnat partent en pique-nique dans le bush au pied d'un grand rocher. Quelques unes s'éloignent pour l'explorer et disparaissent corps et biens...

Film que je voulais voir depuis longtemps sans bien savoir de quoi il s'agissait, à part qu'il était question de jeunes filles en fleurs. Mais qu'a-t-on besoin de savoir de plus ?
Je ne sais pas plus de quoi il s'agit maintenant, si ce n'est que longuet, avec une conclusion assez imbitable, le film exerce néanmoins une forte fascination.
Et ouais, c'était ma critique.

5/6

Pas mieux.
Et l'actrice, là... pfiouuu... une sorte d'utopie féminine.

She's a Boticelli Angel

Chef-d'oeuvre absolu représentant un espèce d'idéal de cinéma dans ce qu'il a de mystérieux et d'inexplicable.

6/6

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CroqAnimement votre

Sublime et hypnotique. 6/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Découverte dans la série Sherlock Holmes. Je la trouvais hypnotisante. Confirmation avec ce film et au passage un bon 5/6.

Film de fou, j'adore.

Non mais Anne Lambert, quoi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ca ressort demain en director's cut.

Mais cette version existe depuis 1998 et c'est bien celle que vous avez en dvd. Elle est plus courte de 7 minutes que la version sortie à l'époque.

Et j'oubliais :

6/6 bien sûr.

J'ai rien compris.

J'ai vu ça, d'ailleurs probablement grâce à vous mes poulets, vu que j'ai lurké quelque temps avant de braver le filtre anti-noob et ses Freaktions.

C'est très mystérieux, le pouvoir de ce film. Du début à la fin, tout flotte dans une ambiance éthérée, avec des jeunes filles angéliques et floues qui s'alanguissent... et des cygnes. Wikipedia m'apprend que le chef-op (ou un autre) mettait des voiles de mariée (DES VOILES DE MARIEE!) sur les caméras pour obtenir cet effet de flou!
Dit comme ça, ça pourrait ressembler à un mauvais film de boule des années 70, si ce n'est que cette langueur, cette beauté naïve sont au service d'un mystère, et d'une ambiance étrange et gênante. L'usage de symboles aussi pourrait être lourd, mais c'est fait avec suffisamment de goût pour que non seulement ça passe, mais c'est magnifique.
Dans le même genre, quand le jeune anglais décide de retourner au rocher contre l'avis de (et sans) son domestique aussie, et qu'à l'aube il tombe sur ce larbin, souriant, chevaux sellés en main, cela aurait pu être ultra-nul, convenu et chiant, eh bien là, c'est émouvant, on a envie de se filer des claques viriles dans le dos.
Ca passe tout près du kitsch, tout en restant excellent. Rien que ça c'est mystérieux.
Quelques personnages bien caricaturaux toutefois (la dodue qui geint, la prof de danse) qui sont un peu too much et menacent de te faire sortir du film.
Sous des allures de film-mystère flirtant avec la SF , tout un tas de thèmes sont abordés : l'adolescence bien sûr et la découverte de sa sexualité, l'ambiance des communautés de filles mais aussi l'amitié virile (en particulier le plan vu plus haut), évidemment l'absence, le souvenir, et donc la brièveté de la vie, de la beauté, d'une fleur préférée.
Sans doute parce que c'est 1900, toute la tension érotique est latente, cachée, mais bien présente. La jeune et blonde Miranda se fait mettre par la caméra comme pas possible, mais on ne voit qu'une cheville. Le trouble de l'image fait écho au trouble des personnages, de sorte qu'on se retrouve adolescent, perturbé, tout transi de chaud.
La scène finale
Voilà que je deviens lyrique moi aussi, mais ça illustre bien par l'absurde que sans talent, on est juste kitsch.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

Faut que tu postes plus, toi.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

Ah moi c'est ce que j'adore dans le film, ça reprend carrément toute une imagerie du film érotique (les scènes qui s'arrêtent trois heures pour rien pour observer les filles secouer leur robes au ralenti, l'ambiance de dortoir dans le générique début, l'emphase ultra-poussée, les répliques pseudo-philosophiques - même la post-synchro bâclée ou la grosse comme personne comique potache !), en les mélangeant à du fantastique qui tâche (les filtre, les effets, la musique quand elle s'emballe...)

Ça reprend vraiment un matériau brut, un truc venu tout droit du bis, mais pour en faire les arabesques les plus subtiles du monde. C'est un film qui a le côté rentre-dedans et le raffinement, le plaisir de l'imagerie et l'allégorie précise comme une équation mathématique, le beurre et l'argent du beurre !

Ouais mais comment c'est possible que ça tienne en l'air, c'est ouf non? Tu connais d'autres exemples?
Moi qui connais genre 3 réals en tout je dirais Lynch pour le kitsch qui n'empêche pas l'identification, la gravité, mais c'est tout ce qui me vient à l'esprit. En plus lui a perpétuellement un regard oblique, ironique là-dessus, alors que je n'ai pas la même impression avec ce film de Weir.
Retrouve-t-on ce genre de choses dans ses autres films?

Ah et puis j'ai oublié de parler du plan du cygne qui quitte le champ et laisse une trace, un vide, dans l'eau vaseuse. C'est vite fait mais ça parle mieux de l'absence et du souvenir qu'une connasse qui chiale non?
Quel film quand même.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

Rétrospective Weir, film 2 !

Pas grand-chose à ajouter à ce qu'ont déjà dit mes camarades. Film que j'étais persuadé d'avoir vu d'ailleurs, alors qu'il n'en était rien.

Un pitch pareil, des partis pris pareils, tu les mets entre les mains de 99% des réalisateurs, et tu obtiens un navet cosmique.
Weir en fait un très grand film, une réflexion enivrante sur le sexualité, à plusieurs niveaux de lecture, d'une richesse époustouflante.

5.5/6

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."