Forum de FilmDeCulte

Non. C'est même une des conséquences de l'écriture soignée des dialogues, Hanks et Hoffman n'introduisent aucun effet inutile.

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Tennis de Table Bordeaux

On doit pas avoir la même définition du cabotinage alors. J'ai cru plusieurs fois que Hanks allait carrément faire un clin d'oeil à la caméra. Ceci étant dit, j'aime mieux voir un acteur qui s'amuse à en faire des tonnes qu'un autre qui s'emmerde en sous-jouant.

J'ai trouvé qu'il y avait plus d'esprit dans ce film-ci que dans tous les derniers films dits du "Hollywood concerné" aka les-films-à-seppuku-de-george-clooney. Quelque chose de ludique qui en fait autre chose qu'une dissert très autosatisfaite. Je trouve l'ensemble assez généreux à cet égard, souvent intelligent dans sa peinture cynique d'une danse sur un volcan, et comme toujours Nichols se sert vraiment bien de ses acteurs.

Je me souviens pas m'être senti concerné par une interprétation de Tom Hanks depuis... Seul au monde? Hoffman tue dans son emploi habituel de voleur de scènes, et Roberts est très bien aussi en Texane vulgos déguisée en Krusty le clown. Qui s'en va sans finir son cocktail (il y a, dans la vie, ceux qui finissent leur cocktail jusqu'à la dernière goutte, et les autres) et jetant un sluts à des poufettes comme un bout de pain aux canards. Ce trio-là marche bien. Il y a quelques baisses de rythme mais bon...

Sinon je suis fier d'avoir reconnu Patrika Darbo, la soeur de Suzanne Sommers dans Notre belle famille, elle a une réplique dans un coin à un moment.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'ai trouvé ça sympa. J'étais surpris par la légèreté du film, qui repose simplement sur l'action du gars, cocasse quand elle est racontée aujourd'hui et mise en lumière par la légende chinoise citée par Hoffmann. Mais ça s'arrête là... Le trio d'acteurs est assez savoureux: Hoffmann est impayable, et c'est un bonheur de revoir Julia Roberts, et surtout Hanks, très bon. C'est un brin trop bavard, mais les dialogues sont aux petits oignons. L'humour fonctionne. L'amertume de la fin aussi, mais je me suis quand même dit "ah, ce n'est que ça..".
Bref c'est très sympa, mais... sans plus.

3/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

La douche froide.

Je me bouge le cul au cinoche pour savourer du Sorkin, et je me retrouve avec un film transparent signé Mike "à part Le Lauréat, ma filmo est vide" Nichols. Une mise en scène absente, deux trois sourires, le tout posé sur un scénario loin d'être aussi bon que je l'espérais. The West Wing bénéficiait d'un traitement esthétique qui le rapprochait du meilleur ciné US (plan-séquences somptueux, photo cramée à la Richardson, dialogues ping-pong de haute volée, casting trois étoiles jusque dans les seconds rôles), ce film redescend nettement sous la barre de ce standard à tous les niveaux. Hoffman est le seul à sauver, même Hanks dont je suis pourtant très fan ne fait que passer. Ca me rappelle trait pour trait Wag the dog de Levinson. C'est léger, c'est mignon, mais c'est totalement inexploité, ça ne fait que passer, et c'est terriblement gentillet.

2/6

C'est ce que je me dis depuis la première bande annonce.

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Pré Carré

Bonne surprise pour moi.
La réalisation de Nichols, discrète et subtile laisse la part belle aux acteurs qui ont l'air de bien s'éclater avec un script au poil. Mention spéciale au dynamic duo Hanks/Hoffman.

Pas inoubliable, mais tout à fait recommandable.

Merci tu m'evites un ciné inutile....
Wag the dog typiquement le genre de film qui a une grande ambition sur le papier mais qui donne à l'écran un résultat proche d'un ennui assez profond (à mon niveau en tout cas)

Je passe donc

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y a aussi beaucoup d'avis positifs...

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On a frôlé la fissure anale...

oui mais comme j'etais pas chaud à la base et que c'etait l'une de mes craintes : un fond interessant mais noyé pas une forme ennuyeuse ou banale. Je prefère m'abstenir.

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ouaip, donc assez d'accord avec les détracteurs dans l'ensemble.

seul bon moment pour moi: la scène de rencontre entre p.s. hoffman et hanks dans son bureau, alternée avec la "cellule de crise" des assistantes. vue comme un petit clin d'oeil de sorkin aux amateurs de the west wing.

sinon, je vais mettre nichols avec ridley scott, dans la boîte des réalisateurs trop vieux pour faire du cinéma... il doit y en avoir d'autres d'ailleurs...

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Vas y là...

N'importe quoi, Tiny. Elle est en carton, ta boîte !

Je serais même pas loin de préférer Scott, pour un film (presque) bon sur deux ou trois...

non mais vraiment, c'est ce que je me suis dit en sortant de la salle après american gangster. j'ai trouvé que c'était un film de vieux monsieur, qu'avait plus rien à dire quoi, plus envie d'aller voir plus loin. un peu à l'opposé d'un coppola quoi.

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