Forum de FilmDeCulte

J'ai surtout apprécié la mise en scène très élégante de cet anime, qui exploite à merveille les possibilités du sujet... quelques passages sont très touchant sniveau émotionnel mais le film a du mal à trenscender certains clichés type du shojo manga dans un scénario qui reste assez prévisible, et patine un peu pour conclure.

j'ai vu qu'un film live en 1983 adaptait le même roman.

Assez d'accord là-dessus, je trouve le film visuellement très réussi, le reste tient parfois un chouille de l'histoire à dormir debout un peu mollassonnement menée. Ca m'a parfois fait penser aux problèmes d'huile d'un Paprika, adapté du même auteur par le même studio, en amplifié. Mais c'est mignon.

3/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Petite chose délicieuse avec un concept gentiment incongru pour une histoire sur l'adolescence, la fuite du temps, la fuite de ses sentiments. Ca patine un tantinet sur la fin, mais ça reste merveilleusement inventif et frais tout en étant fort touchant.
La jeune lycéenne en jupette au fond de moi en frémit.
Et n'oubliez pas "Time waits for no one", à prononcer avec un accent japonais hésitant ("time vaitsu fol no oanuuu").

KAWAIIII

5/6

Je suis vraiment archi-fan de cette historiette un peu simplette. Et surtout ce mélange de réalisme fort avec la pointe de fantastique qui donne le goût.
L'un de mes coups de coeur 2007
5.5/6

Je me souviens péniblement du film de 1983 (avec Yoshikawa Tomoko qui n'a d'ailleurs pas une filmo bien intéressante...), l'anime est charmant, sans plus.
Faudrait que je me bouge et que je lise le livre.

Hey mais il est très beau, ce petit film, un Jour de la marmotte teen, c'était nécessairement pour moi

Mise en scène très très belle, un peu de mièvrerie à la fin, modeste, drôle et intelligent, fantastique intime et léger, j'adore

5+/6

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J'ai trouvé le film bourré de qualités pendant les premiers 3/4 d'heure, assumant complètement le premier degré naïf de l'histoire tout en opérant une mise en scène et un montage raffinés, élégants, assumant eux aussi parfaitement le rôle de support à la réflexion du film sur le temps qui passe (excellents plans restants en suspend sur une pause ou une attente de l'action, bloquant la narration).
La dernière demi-heure se morfond dans un consensus mou qui perd en dynamisme (les rebondissements narratifs attendus prennent le pas sur les moments de suspension que je cite juste avant, c'est très dommageable) mais Hosoda transporte tout de même globalement de manière habile le spectateur dans sa fable sur l'être humain (ici, la jeunesse japonaise) en quête de rédemption face au temps qui passe.
Mon côté plus "sombre" ne manquera pas de noter une absence cruelle de cruauté dans ce film, tout juste effleurée au détour d'un perso sans aucune psychologie (le souffre-douleur). On reste dans une société bien conforme aux idées qu'on se fait d'une société idéale quoi, ça reste un manga basique à ce niveau.

4,5/6

Le film manque un peu de poids oui (de reflief, de profondeur, de dureté), y a aussi des petites facilités et pas mal d'effets (le passage façon Arvo Pärt, tout ce qui essaie de refermer le scénar), mais ça reste quand même un gros plaisir à la vision, plus réussi que son suivant je pense. Les trio de persos est très bien, envie d'être avec eux, y a quelque chose de très communicatif.

Tu parles du premier saut sur fond de piano ? Si oui, ça fait partie de ce "premier degré" que j'apprécie bien. Je devrais exécrer, mais mon moi profond et tendre est affecté par cette belle naïveté (d'autant que c'est bien foutu rythmiquement ces passages).

Ah non je suis d'accord ; je parlais de l'explication dans la dernière partie, au musée si je me souviens bien (avec oiseaux arrêtés, etc.)

Ah pardon. Cette séquence est chiante, oui.