Forum de FilmDeCulte

Dans la biographie de Sophie Guillemin...

Enfin, en tout cas si elle commence à faire des rôles à la Juliette comme ça je vais encore plus devenir Fan...

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Héhéhéhé... Faut regarder Jugé coupable, très bonne marchande effectivement!

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Lucy Liu est géniale dans Les Adversaires de Ron Shelton... J'adore sa grosse baston avec Lolita Davidovich.

Déchirant chef-d'oeuvre, plein de rage, et plein de larmes. L'une des plus belles histoires d'amour entre un cinéaste et son personnage. La dernière image est inoubliable. J'ai chialé comme une madeleine.

6/6

Ah ouais quand même...

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C'est peut-être excessif, le film a des petits défauts, mais j'étais à fond, avec les tripes et le coeur.

La sensibilité de Tony Scott me "parle" vraiment.

Ah mais j'aime bien hein...enfin je trouve que l'intrigue n'est pas à la hauteur des persos et de la mise en scène, mais sinon, oui c'est un trip assez barré, l'équivalent '00s de TRUE ROMANCE et TUEURS NES (que j'apprécie mais sans plus)...

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L'intrigue n'est pas très solide, on est d'accord, mais en revanche, Tony Scott s'est très bien réapproprié le personnage, qui correspond pile poil à sa sensibilité. J'ai eu l'impression qu'il lui écrivait une sorte de poème lyrique, en se fichant royalement d'avoir un point de vue moral. Domino a fait le choix volontaire de vivre dans l'adrénaline, dans le goût du risque ("heads you win, tails you die"). Déjà, il n'explique même pas ses motivations pour être chasseuse de primes (ou alors vaguement) et se débarrasse donc de toute psychologie superflue... C'est en effet un trip barré et sensoriel, un vrai film "rebelle" dans le meilleur sens du terme. On pourra certes trouver cela immature ou peut-être même irresponsable, mais y a une telle foi dans l'émotion au premier degré alors que tout aurait pu sombrer dans le cynisme facile, et si les accents satiriques sont parfois énormes, elles ne font que réflèter le sentiment de chaos et d'absurdité. Et j'aime cette grandiloquence chez Tony, je la trouve très cinégénique, et je me refuse de l'intellectualiser (parce que là, c'est clair qu'on y trouverait à redire)... A ce titre, le montage surdécoupé me semble justifié, ce n'est pas là pour faire mode ou faire style, c'est vraiment une démarche sincère et personnelle.

Et je trouve Keira vraiment très bien pour la première fois. D'habitude, je la trouve pas top mais là, wow...

Et le fait que Tony Scott ait occulté l'homosexualité de la vraie Domino Harvey ou sa dépendance à la drogue ne m'a pas du tout semblé être une volonté d'édulcorer le propos... C'est tout simplement Domino vue par Tony Scott.

Bouillie gratuite totalement vaine et boursouflée. Les persos sont bien, mais l'intrigue lâche et parfois ridicule

La vérité, Richard, tu m'as déçu. Sinon... je déteste la façon qu'à Hollywood de créer des légendes en édulcorant tout le non politiquement correct. Domino Harvey, la vraie, était militante lesbienne (c'est ou dans le film ça ?) et camée jusqu'à la moelle.

2/6

Pourtant, la couleur était annoncée dès le début ("based on a true story... sort of"), ce n'est pas un biopic.

Et puis qu'est-ce que Tony Scott pourrait dire sur le militantisme lesbien en rapport avec sa vision de cinéaste? "Oui à la liberté sexuelle, non à la drogue", d'accord, mais après? Il se concentre sur ce qui l'intéresse chez le personnage... Comme Mann pour Ali et Scorsese pour Howard Hugues.

Sa Domino est vraiment à mes yeux le personnage le plus "tonyscottien" de sa carrière, même plus qu'Alabama...

et justement à chaque fois cela va dans le sens de l'édulcoration. Que ce soit Hugues ou Harvey, même combat...

Je ne voulais pas te décevoir.