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Montrer la scene finale du film, fallait oser, gros con !

le sac à dos censé etre la batterie du casque alors qu'il n'y est meme pas relié, la fille qui ne brule pas alors qu'elle est aspergée d'essence (ou bien est ce a cause de la temperature d'inflammation de ce liquide qui est trop elevé pour qu'elle crame de suite ?), le hummer qui continue a rouler apres s'etre pris un camion dans la gueule, le baiser qui n'a rien à foutre ici, et surtout les images du passé qui sont beaucoup trop belles, elles ont le meme aspect que le film, ca aurait été vraiment kiffant de voir un truc de la meme veine que dans minority report.

Denzel vient de sauver la fille.

Je me suis fait la même reflexion pendant le film, mais avec du recul cela aurait été grandement périlleux... En effet, à partir du moment où il retourne dans le passé, il le modifie, et il change l'avenir. La *dimension* d'ou il a été envoyé, au fond on sait pas ce qu'elle devient, et le film n'y répond pas. Le plus probable étant qu'elle disparaisse, et que donc il n'y ait plus d'interactions possibles... Mais en effet il y a des incohérences, puisque le premier présent comporte des marques de son passage... L'explication de radio toy me semble pas mal

alors: donc tu en es au moment où il la sauve et lui vire son sac de sur la tête et le méchant s'est enfui, c'est ça?

Alors à partir de là, il a sa super petite horloge dans la poche et il va devoir se grouiller pour être dans les temps et empêcher l'explosion. Sauf qu'il s'est pris un pruneau (enfin, ça a l'air d'aller, hein, apparemment ça tient plus de la piqûre de moustique obèse) donc bon, il trouve que c'est plus prudent de lâcher la nénette chez elle et d'en profiter pour fair eun brin de toilette. Après tout, y'a pas le feu.

Donc petite halte. Il rentre dans la cuisine et son premier réflexe, c'est de mettre les lettres en ordre sur le frigo : "U CAN SAVE HER". Là on se dit qu'il va se dire: "Merde, déjà vu!"... Mais nan.

Après, il nettoie sa plaie dans l'évier et laisse son chiffon taché de sang. Là on se dit qu'il va se dire: "Merde, déjà vu!"... Mais nan.

Après, il va dans la chambre pour se soigner, torse nu, tout ça (c'est sans doute là qu'elle succombe à son charme, d'ailleurs). Elle vient voir si tout va bien. Elle porte la robe qu'elle portait morte. Il le lui fait remarquer et lui dit, en gros lourd, de mettre plutôt l'autre là, la bleue. Du coup, elle fait un mouvement de sourcil et nous on comprend bien qu'il a déconné, qu'il aurait pas du dire ça, mais lui non.

Du coup, elle revient avec un flingue: ouais, z'êtes qui exactement, hein, et puis qui me dit que c'était pas vous le tueur vu que j'avais un sac sur la tête, hein? Alors lui il est super convaincant. Alors elle essaie de l'appeler à son agence, là c'est son collègue le gros qui bouffe tout le temps (car les grosbouffent tout le temps, c'est pour ça qu'ils sont rigolos, les gros) et il lui décrit Denzel et donc ouias, c'est bien Denzel, il a pas menti. Et elle comprend que c'est un gentil. Du coup elle finit de le soigner.

Ils vont ensemble dans la salle de bain (en fait, c'est p-ê plutôt là qu'elle succombe à son charme) et elle le soigne. Là, il boit un verre d'eau et là, soudain, il se dit: "Merde, déjà vu!" (et ouais, on lui avait dit qu'il avait laissé ses empreintes partout, souvenez-vous, et déjà il avait levé un sourcil). Et du coup, il comprend qu'il n'a rien changé (il lui a fallu le temps, n'empêche). Alors vite vite vite, il regarde son petit réveil carré et il comprend que son arrêt aux stands était p-ê un peu longuet.

Mais il faut encore la convaincre. Alors il lui dit que son amie va appeler. Et elle appelle effectivement, laisse exactement le message sur le répondeur. Alors elle décroche et dit: "C'est une blague?" et elle raccroche. La tension est évidemment à son comble et les sourcils gigotent.

Alors hop, ils sautent dans la bagnole, hop, ils arrivent au bâteau et au lieu de dire : "attention, y'a une bombe!", ils décident de mettre en place un super-stratagème qu'on pige pas et qui consiste à se séparer pour mieux réussir à échouer (lui monte dans le bateau, elle non).

Elle comprend que ça va foirer alors elle monte aussi dans le bateau. La chieuse.

Entretemps, tu as plein de retours d'images au ralenti de l'affreuse séquence d'ouverture, pleine de gamines édentées et de poupées qui tombent à l'eau et de gosses qui jouent à la gameboy. Bah oui: Déjà vu. Hé.

Après, c'est un peu le bordel à raconter... Et en même temps c'est pas clair à l'écran non plus, donc c'est normal.

Toujours est-il qu'on a droit à un gunfight entre Denzel et le méchant, où Denzel lui dit des choses sur la spiritualité qui te laissent pantois tellement elles sont profondes. Et puis, avec son aide à elle, il le bute.

Ils se retrouvent tous deux, elle et lui, dans la bagnole piégée. Les Beach Boys chantent. Soudain, la bagnole est cernée par les flics: descendez de cette voiture! Alors comme la bombe va exploser, et comme lui il a plein de courage partout, il lui dit de démarrer et de précipiter la voiture dans l'eau. Elle le fait.

Dans l'eau, elle arrive à sortir de la voiture et bien sûr lui non et il meurt héroïquement.

Alors elle est super-choquée et elle pleure. Et les flics la recueillent et lui disent d'attendre, quelqu'un va venir s'occuper d'elle.

Et qui est-ce qui surgit alors, dans un ralenti vulgos, lunettes de soleil sur le pif? Oui, Denzel du présent lui-même, qui ne sait pas que Denzel du futur est mort. La classe. Elle est bluffée et rit bêtement. Lui est circonspect et rigole bêtement.

Il la fait grimper dans sa bagnole, allume l'autoradio (si, si!) et tombe, mais oui, sur les Beach Boys! Et là, on sent bien qu'il a un déjà vu... Mais lui, il hésite un instant et sourit et dit : "Mais non..." Et il démarre la caisse.

On fige l'image sur lui qui sourit au volant de sa tire et voilà c'est fini.

"-Tiens, si on prenait ça pour ce soir?
-Nan, j'l'ai déjà vu..."