Forum de FilmDeCulte

Janvier, je dirais, là on est dans les tops de fin d'année, faut laisser du temps...

Avril.

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Je ne souscris pas à tout mais au moins ça fait gage d'un bel éclectisme. Et puis un 6 aux témoins c'est tout ce que j'avais envie de lire aujourd'hui. Je fais de toi ma nouvelle valeur refuge.

Alors réjouis-toi Léo.

C'est pas vraiment la peine, ça va changer dans quinze jours.

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"Y'a pô d'chef, y'a pô d'leaders..."

2006, 2006...

le chef d'oeuvre : Le nouveau monde
le pas loin derrière : Babel
le Sundance : Little Miss Sunshine
le film de guerre : Jarhead
l'ovni : Tournage dans un jardin anglais
la trouille : The hills have eyes
le chabadabada : Conversation(s) avec une femme
la déception : Marie-Antoinette
les réalisateurs en roue libre : Almodovar (Volver), Moretti (Le caiman), Chabrol (L'ivresse du pouvoir)
l'asiatique : The host
le navet français populaire : Les brigades du Tigre
le navet français Télérama : Selon Charlie
le réalisateur qui coule ses films en jouant dedans : Emmanuel Mouret (Changement d'adresse)
le navet français attendu mais en fait non : OSS 117, Le Caire nid d'espions
le navet pyrotechnique : Mission Impossible III
l'ennui de l'année : A perfect day
l'exercice de style : Renaissance
les où on craignait de s'ennuyer et en fait non : Les infiltrés, Casino Royale, Miami Vice, Black Book, Lady Chatterley
les où on ne croyait pas s'ennuyer et en fait si : Brokeback moutain, Scoop
le que personne n'a vu et c'est dommage : 12 and holding
la blonde : Frédérique Bel (Changement d'adresse)
la brune : Rachel Weisz (The constant gardener)
le blond : Daniel Craig (Casino Royale)
les bruns : Georges Cooney (Good night and good luck) et Joaquin Phoenix (Walk the line)
l'acteur-scraable de l'année : Jake Gyllenhaal
le pour les enfants : L'age de glace 2
les pas-vus-dommage : Shortbus, U
le buzz lourdingue qui dégoûte d'aller voir le film : Dans Paris
le titre de l'année : C'est pas tout à fait la vie dont j'avais rêvé

*angoisse*
*rire*

Quoi de neuf dans Volver ?
M:I 3, ça se défend comment ?

Déception de rien du tout.
OSS 117, encore aujourd'hui mort de rire devant.
MI3, faut pas déconner non plus.
Comment on peut s'ennuyer devant Brokeback?
Moi j'ai vu 12 and holding, et il est même dans mon top
Contant Gardener (piqure de rappel) c'est pas 2006
Et merde, Happy Feet pour les enfants!

J'entends bien, mais je ne partage pas ; j'ai beau être client de tchaka-poum-wizz-blam, là, passé le Vatican, ça ne me raconte plus rien, aucune empathie, aucun intérêt scénaristique, aucune vie. Juste, ça tire et ça explose et ça cisaille en tous sens, le vendeur LCD/Plasma de Darty se régale mais on attend en vain la seconde expression faciale de Tom, et ce n'est même pas très joli à regarder ni innovant, juste décoiffant, étourdissant oui, une abstraction oui, mais qui ne m'a pas touché, jamais. Pour moi on sort du film de genre pour tomber dans la caricature, on sort du cinéma, c'est un objet. Qu'on aime ou pas, chacun sa came. Je dirai la même chose d'un Saw, d'un gonzo ou d'un doc de Moore.
A la limite, l'intérêt de la chose serait justement la dévotion extrême de l'objet envers sa vedette (quelqu'un ricane "Ouais, c'est un film de culte" au fond de la salle")(c'est malin).

http://forum.plan-sequence.com/viewtopi ... 237#120237



Devant un petit Ang Lee qui ne sait pas vraiment filmer les grands espaces (y'a plus de jolis plans en 5 minutes de Don't Come Knocking), devant deux cowboys semi-autistes qui tout-à-trac se prennent le cul sans qu'on sache trop pourquoi et avec une bande son qui ne rend pas vraiment hommage à la country, si, on peut s'ennuyer, surtout quand on s'attendait à prendre une claque. Heureusement, les seconds rôles sont épatants.







Gné ? C'est que j'ai dû le voir en 2006 alors...



Pas vu *honte*

Ca me rappelle un pote (hétéro) qui dit qu'il comprend pas pourquoi/comment ils tombent amoureux en gros. Alors que pour moi, ça crève les yeux genre quasiment dès la première rencontre.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je suis hétéro, et ça m'a crevé les yeux de la même manière.
C'est la force de la mise-en-scène d'Ang Lee, dès qu'ils se rencontrent, tu SENS le truc.

Oui oui ma remarque n'indiquait pas quelque chose de systématique. Après je pense que pour certains spectateurs, généralement mecs, vu que c'est pas quelque chose de """naturel""" dans le sens "qui va de soi" qu'un mec soit attiré par un autre (c-a-d la même scène de début, avec un cowboy et une cowgirl, avec le plan qui s'attarde sur la cowgirl magnifique s'appuyant sur sa bagnole, je pense que plus personne ne se demande pourquoi ils finissent par baiser ensemble 30 minutes plus tard), il faut quelque chose de plus "visible". C'est pas du mépris, c'est juste que c'est pas ce type de relation et ce type de description auquel le cinéma habitue ces "personnages" généralement, là où le pédé ailleurs est un personnage désigné comme tel, là où on peut te le sous-titrer, là où tout doit être plus clair.

Ca en fait des guillemets.



Dès le premier regard sur Gyllenhaal en fait.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Et là, pendant environ plus de deux heures, la relation homme/femme m'est apparue comme quelque chose de tellement fade à côté de leur passion. Je parlerais plus de ressentir le truc, on est touché par leur amour et aussi on le comprend.

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"Si tu vis dans l'ombre, tu n'approcheras jamais le soleil." Mesrine-L'instinct de mort.